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samedi 16 juin 2012

Démocratie ? Voire...

Que sont les institutions de la plupart de nos "pays modernes" ?

On les qualifie de "démocraties", soit de gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple. Le simple bon sens fait s'indigner à cette sommaire définition.

En effet, il s'agit de gouvernements représentatifs. Un peu trop vite, le langage commun ajoutera du peuple. Eh non !

Le bon peuple va, comme demain, "élire des délégués". Est-ce bien sûr ? Les choisira-t-il parmi ses voisins, les personnes qu'il connaît personnellement, éventuellement des personnes moins connues, mais reconnues comme fiables par la communauté proche ? Que nenni.

Ces personnages seront "habilités", adoubés, imposés par des partis lointains le plus souvent, quand ils ne seront pas totalement inconnus, mais parachutés, comme on dit, par la stratégie des instances parisiennes (pratiquement toujours)  d'une façon aussi transparente que le Mur de Berlin avant sa chute.

Parmi ces instances parisiennes des partis reconnus (le mot a son importance), les plus riches seront aussi les plus mises en avant par les médias les plus accessibles, les plus pré-mâchés, les plus viles peut-être. Pourquoi ces instances, et ces médias sont-ils si riches ? Bien entendu parce que les mêmes "mécènes" avoinent copieusement les unes et les autres, dans un seul but : leur propre intérêt.

Il en résulte que plus un candidat est mis en avant, lui et le parti qui le "supporte" * (anglicisme malséant, qui crée une distorsion de notre propre langage), plus ce candidat est celui des ennemis directs du peuple qui sera amené à l'élire. Funeste renversement des situations.

Donc les "institutions représentatives" seront sauf insurrection du Peuple  celles de leurs Maîtres, agissant pour le plus grand bien de ceux-ci.


Tous les Européens, en pensée, ou par leur démarche réelle, dans la rue ou dans les urnes, sont appelés à voter pour Syriza demain. Tous. C'est leur seule chance.



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* support, supporter
En français, un support est un élément qui subit un effort, qui par son emplacement choisi par un décideur empêche de tomber un échafaudage, un esclave en quelque sorte qui n'a pas choisi ce destin.

En anglais il s'agit d'un appui enthousiaste, délibéré pour une équipe sportive ou autre.

C'est dire comme le distinguo est subtil, mais réel.

3 commentaires:

  1. Non, une fausse manœuvre : l'article, je suis en train de l'écrire. A bientôt !

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  2. Nous sommes tous grecs, plus que jamais.

    La Grèce de 2012 comme l'Espagne de 1936 en lutte pour les peuples d'Europe !

    Si l'on s'y penche un peu (pas trop, le gouffre est horrible), les analogies sont énormes. Les mêmes acteurs internationaux, ou peu s'en faut, occupent les mêmes positions de l'échiquier. Seule différence : le Japon est plus faible qu'à l'époque. Beaucoup plus faible, par l'action des mêmes forces, celles d'argent qui l'ont condamné à une mort lente qui pourra durer plusieurs centaines d'années, ou beaucoup moins (Fukushima).

    Les mêmes noms qu'il y a 80 ans sont ceux qui comptent vraiment. Des imbéciles diront même qu'il s'agit de noms juifs. Non, il s'agit seulement de banquiers, car qui pourra dire combien de juifs sont, comme tout le monde, dans la misère la plus noire ? Y compris beaucoup de ceux qui tentèrent de trouver refuge au nord d'Eilat après la Shoah à laquelle ils furent victimes.

    La thésaurisation est une grave maladie, une addiction à côté de laquelle celle des drogues dites "dures" est une aimable plaisanterie. Le monde est gouverné par des fous.

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