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lundi 29 août 2016

Debout la nuit !

Mon ami Lediazec m'a fait l'honneur de me transmettre ce poème de sa composition, avec l'autorisation de le publier : je m'exécute avec joie et empressement ! Merci Rodo, et que les luttes soient à jamais notre trait d'union.

Un vrai caillou dans le brouillard !


Debout la nuit !


La vie comme on la traîne
Depuis un, deux, trois
Dix, vingt, trente millénaires
Vie chantée, vie déjantée, comme un éclair
Clamant, déclamant, au pied des échafauds
Sous l’œil impitoyable des salauds
« Faut s’faire la main sur ces vauriens ! » disent les rupins
Planqués dans les laboratoires les manettes dans l’sang
Le kit de la haine greffé au globe oculaire
 
Dès le berceau on marque sans relâche
De l’école à l’église, de l’armée à la police
Du pôle emploi à la zone de non-droit
La tête mazoutée par des règles frelatées
 « Ils sont faits pour brouter de la pâture »,
Opinent les vautours le cul encastré dans le velours
Ils ne savent rien de la sueur ni du sang
Ni des graines qui poussent l’esprit libertaire
A griffonner des chimères au pied des réverbères
 
 Reprenant en chœur le refrain de futurs printemps
Le cœur en bandoulière, la parole libérée,
Marchant, dragon en colère, poings levés sur le pavé,
Portant haut la mémoire des traîne-misère, de la chair à canon,
Hâtivement enfouie dans la boue des tranchées
Le nom gravé dans la pierre anonyme des calvaires
Des morts pour rien au banquet des charognards
Debout dans la nuit, debout sous la pluie, debout sous les regards
Le vent de la révolte écume le pavé des boulevards
 
Lediazec
 

Je suis raciste, et je persiste

 

Compte tenu des nombreux, très nombreux même, coups de boutoir volontaires à la bonne entente entre tous les humains, il fallait que je réitère mes dires d'il y a cinq ans quitte à ajouter un mot, ou deux. Personne n'en a assez, de ces délits perpétrés par ceux qui font l'opinion, ou ceux qui décident, au nom de "valeurs" pas toujours très nettes ?

 

 

Je suis raciste

mercredi 5 octobre 2011



Que ce soit sous la forme d'un zébu, d'un homo sapiens sapiens ou d'un orang-outang, toute créature qui vit par et pour l'argent est un être à rejeter. Donc vis-à-vis d'une telle erreur, je suis raciste.

Je me suis laissé dire que les zébus ne recherchaient que rarement à s'enrichir sur le dos des yaks. Que les orangs-outangs possédaient une solidarité naturelle et enviable. Que la plupart des animaux qui rampent, volent, crissent, caquettent, blatèrent ont le même humanisme malgré leur obligation de tuer, parfois, pour vivre.

Ne reste que cet homo sapiens sapiens, au rictus parfois déplaisant, mais au sourire pas toujours porteur de bonnes intentions. Le plus dangereux, l'homo sapiens dollarens, porte le plus souvent cravate, belles chaussures et chemise bien repassée. Regardez-le bien dans le soleil couchant : malgré ses lunettes d'aviateur, aux reflets métalliques, ses yeux brillent en forme de S barré de deux traits verticaux. Danger.

Il faut remarquer que ce bipède (oui, généralement c'est ainsi qu'on le voit en public : en privé c'est autre chose) n'a pas toujours le même « métier », comme il dit. Banquier, il se déplace souvent autour du monde dans un véhicule crachant et rapide nommé « avion ». Politicien, c'est la limousine avec chauffeur qui le tente : c'est dans une taille un peu moins importante l'équivalent du véhicule précédent, avec des roues qui tournent violemment au lieu de « tuyères ». C'est pourquoi il passe plus près du sol, en général. Pourtant, on dit souvent de lui que « la Terre ne le porte pas » . Soldat, il présente un accoutrement surchargé de galons, de décorations, d'écussons, de gros boutons, et il adooore faire marcher ou courir d'autres hommes, pendant que lui ne bouge pas. Sa voix est forte. C'est tout, il n'y a rien d'autre à en dire. Les autres bipèdes de cette espèce, que l'on nomme patrons de presse, ou grands industriels, ou encore représentants du peuple, tendent à ressembler à ces types-là, selon les circonstances.

En raison de ces aspects différents, seuls les yeux peuvent les singulariser et les signaler à notre attention. Il faut le répéter, ce sont des animaux dangereux, les seuls qui le soient vraiment sur cette planète. Le plus souvent, ils manœuvreront pour que des humains auxquels ils auront donné des ordres fassent à leur place des besognes cruelles, collectivement, et sans savoir la finalité de leurs gestes. Ces humains normaux, par contagion et mutation, deviennent parfois eux aussi ces sapiens sapiens aux yeux redoutables. C'est pourquoi cette engeance doit être combattue, par la parole, par l'écrit, par le geste aussi quand la pression est trop forte.

Je suis raciste. Je combats l'homo sapiens dollarens. Frères humains, je vous en conjure, cessez de l'écouter, de lui obéir, car il vous tuera tous. Mais rappelez-vous : seuls les yeux peuvent le trahir, malgré les lunettes d'aviateur.

jeudi 25 août 2016

Captain America fait une "rencontre non professionnelle"

On notera des contre-sens flagrants, une fois de plus.


Selon l'AFP, quatre navires militaires iraniens sont passés mardi à pleine vitesse près du destroyer américain USS Nitze avec leurs armes découvertes dans le détroit d'Ormuz, ce qui a constitué une rencontre "dangereuse et non professionnelle", a regretté un responsable de la défense américain mercredi.

Le bateau américain a tiré des coups de semonce, a sifflé et essayé sans succès de communiquer avec les navires iraniens, a précisé ce responsable qui s'exprimait sous condition d'anonymat.


Mais après tout, QUI a tiré des coups de semonce ? Je ne savais pas que, dans les eaux internationales, existaient des limitations de vitesse : le détroit d'Ormuz ne fait pas dix mètres de large, que je sache (il fait 40 kilomètres).  Une provocation, une fois de plus ? Et bien sûr les Ricains une fois de plus aussi se croyaient sûrs de leur bon droit. Celui du "plus fort".

Cela me rappelle une anecdote amusante.






mardi 23 août 2016

Immigration, nationalité, histoire commune et je ris des idées toutes faites

Non, l’immigration n’est pas un GRAND problème, à condition que les immigrants ne soient pas fustigés, et en même temps manœuvrés par des prêcheurs extrémistes. L’immigration est nécessaire, à doses raisonnables, pour compenser le déséquilibre démographique pourtant moins crucial qu’en Allemagne par exemple. Et si nous arrêtons de leur taper dessus chez eux avant qu’ils ne partent, leur flot se ralentira vite : on ne part pas ainsi avec la joie au cœur. 

Je me doutais bien que ma position sur l’immigration allait donner lieu à polémique. D’abord parlons statistiques. J’ai lu il y a deux ans (donc avant la ruée actuelle, à mon avis passagère) que le solde des entrées et sorties de personnes en France était assez faible par rapport avec d’autres pays – car il ne faut pas oublier ceux qui partent, ne serait-ce que parce que ce sont des “libéraux” – dans les 1,5%.

D'aucuns vont avancer : il suffit d'interdire l'avortement, ainsi il y aura plus de naissances comme au XVIIIe siècle au Québec (les familles de 10 enfants étaient quasi la règle). Vous n’admettez pas facilement l’avortement ? Dites-vous que selon moi la seule vraie possession que l’on devrait avoir, c’est celle de notre propre corps, ce que “religieux”, politiciens, “législateurs” s’ingénient à vous enlever. D’où cet acharnement contre l’euthanasie, par exemple. Quant à l’égalité, c’est mon Grand Cheval de Bataille, égalité réelle et totale (qui interdit d’être au-dessus de quelqu’un, mais aussi en-dessous, naturellement) qui heurte de plein fouet un machisme terriblement dominant.



Pour ” l’histoire commune ” , combien de générations vous faut-il pour considérer l’avoir, donc pour « être de vrais Français » comme ils disent ? Les Burgondes en avaient-ils une commune avec les Ligures, les Gaulois, les Romains, les Wisigoths, les frustes Francs, les Normands, les Italiens qu’ont fit venir au XIXe siècle https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_des_Italiens_d%27Aigues-Mortes
puis les Espagnols de la Guerre d’Espagne ou non, puis les Portugais
http://www.dailymotion.com/video/x6qeiy_le-portugais-joe-dassin_music
et bien sûr les Maghrébins que “nos troupes” avaient envahis au XIXe “pour leur bien”….. ?


Ce jour-là, quand les soldats ont débarqué à Sidi Ferruch, ce sont nos frères d'autrefois, au temps où la Méditerranée était romaine, dont l'avenir fut brisé.

Nous sommes un Peuple vivant, vivant parce que les apports extérieurs n’ont pas cessé, pendant que certains de nos compatriotes, eux, sont partis ailleurs comme à la suite de la révocation de l’édit de Nantes. Se replier sur soi, ce n’est pas bon du tout.


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lundi 22 août 2016

Approuvé - Le Nouvel Ordre Mondial, les maîtres du néant

Le Nouvel Ordre Mondial, les maîtres du néant  (vu sur le blog Notre ennemie l'union européenne )


Ein Volk, ein Reich, ein Führer, voilà la nouvelle doxa.
Ein Volk, les Banquiers
Eux seuls existent, eux seuls ont une importance, ce qui est logique, puisqu'ils ne servent à rien qu'à eux-mêmes.
Ein Reich, le Monde
On ne finasse pas, pour ces apatrides le monde entier n'est même pas assez grand pour leurs activités prédatrices .
Ein Führer, l'Argent
L'Argent, Mammon comme disaient les juifs, est leur dieu unique, leur Alpha et leur Omega, à la fois la source et le but du POUVOIR, ce maître insatiable.

Mais bon sang quand ils auront éliminé 90% de la population du globe, 90% des terres cultivables (par urbanisation, par empoisonnement, ou autre), 90% ou plus de plein de choses, qu'il n'y aura plus qu'une vingtaine de Grands Caïds et un certain nombre de larbins pour leur laver les chaussettes et le contenu, que les seuls trucs encore mangeables viendront de serres hautement sécurisées, aseptisées, anti-nucléarisées (ça, c'est moins évident) pilotées par des robots mécaniques et/ou humains, et qu'ils n'auront plus qu'à jouer au Pokémon Go sur une Terre dévastée, cela leur servira à QUOI ?
"Les Dieux aveuglent ceux qu'ils veulent perdre" (Térence, il y a 21 siècles)
 
 
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vendredi 5 août 2016

B O Y C O T T . . . C I O

Bonjour.

Je viens de vérifier : il paraît que c'est demain 6 août que commenceront les festivités au Brésil.

J'espère qu'un maximum de personnes prendront bien soin de les ignorer, afin de protester contre l'aspect répugnant de ce qui n'est plus du sport, mais du business et de la politique.

J'ai pu observer que pas une seule fois n'a été soulevé un soupçon de dopage envers les athlètes "Occidentaux", et en particulier US. Il est pourtant patent que les ressortissants de cette contrée ne sont guère sans tache, on se souvient entre autres d'un certain coureur au tour de France. Mais pas qu'eux.

L'esprit initial, nonobstant la personnalité du promoteur que j'aurais eu de la difficulté pour le qualifier d'ami si nous avions été de la même époque, avait tout de même une odeur plus saine qu'aujourd'hui, et bien que les dégradations aient commencé depuis longtemps. On se souvient trop bien, déjà, des personnalités rencontrées dans ce film "Les chariots de feu", qui n'étaient pas des modèles de vertu. Il s'agissait pourtant des années 1920.