De la solidarité mondiale viendra la paix, malgré les accapareurs qui veulent diviser pour régner.
...........................................Tous égaux en droits et en devoirs, mais surtout tous différents dans cette égalité
Il y a déjà pas mal de temps que j'ai fait le parallèle .
Il ne peut pas y avoir de doute. Entre l'État Français de 1940-1944 et le proconsulat actuel, c'est le même cadre "légal" qui s'applique. Même Sarkozy n'était pas allé aussi loin. La conjonction d'un ancien
"Young Leader", d'un article d'importation franquiste et de plusieurs
Sayanim est explosive. Comme le chef de l'État est aussi le chef des
armées, on se retrouve avec une armée d'occupation sur les bras,
renforcée par les structures de la Guardia Civile du même type que
les hordes (GMR) de Pucheu de sinistre mémoire .
Bien malin, qui pourra démontrer le contraire. C'est le monde entier qui
retombe très bas, avec les nouvelles figures en Argentine et au
Venezuela (changement de majorité législative), et depuis un certain temps un nouveau président en Iran, le
fameux Rohani qualifié par les "Occidentaux" de modéré : la chape de
plomb soulevée un peu par l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad est
retombée. Même constat très pessimiste en Turquie, où le renouveau de
l'ère Kémal est bâillonné par un extrémiste là aussi. De quel côté qu'on
se tourne, le pire est en train de gagner . Heureusement, la Russie a fait le bon choix.
Pendant ce temps-là, les consommateurs consomment, il n'y a plus une seule grève, les médias ne parlent que d'élections de Miss quelque chose..... Au secours !
- affamer les enfants (voir ce que font des boîtes comme Glencore (associé avec Crédit Suisse)) par spéculation sur les stocks colossaux de biens alimentaires
- assécher des zones peuplées, détourner des accès à l'eau (voir un pays qui a détourné l'accès au Jourdain, mais c'est un exemple parmi bien d'autres)
- empoisonner d'autres zones, soit grâce aux rejets industriels, soit grâce à des produits à "usage agricole" où les utilisateurs tombent comme des mouches. Merci Monsanto.
- entretenir le chômage, la précarité, la misère généralisée, y compris dans "les pays riches"
- entretenir des guerres, où les deux parties sont généreusement armées et entraînées par les mêmes
Ce n'est pas l'avenir, c'est maintenant, tous les jours, dans un silence plein de bisounourseries, de bons sentiments étalés comme des sous-vêtements sales.
Non, ils ne s'en cachent même pas vraiment, dès qu'on cherche un tant soit peu les petites déclarations fleurissent dans ce sens , dont les aut eurs sont généralement des multimilliardaires.
Que leur faut-il ? Eux qui ne sont peut-être qu'une dizaine de milliers à l'échelle de la planète, et certainement bien moins encore, ont besoin de larbins pour leur service PERSONNEL, répartis sur le globe, de fournisseurs POUR EUX de nourritures haut de gamme et fiable, de voitures, d'avions, de bijoux ou vêtements sophistiqués. Tant mieux, si quelques nouveaux riches nés de ces services les rejoignent de temps en temps.
Le reste ? Il n'a pas d'importance. Cinq cent millions de serviteurs, c'est amplement assez. Y compris ceux qui meurent au fur et à mesure dans les mines, les usines restantes, et les services "utiles" pour eux.
Le
Pouvoir en place, de plus en plus, a tendance à considérer tous
« ses administrés », comme de potentiels suspects. D'où
cette chasse incessante à l'opinion exprimée, rédigée, ou même
seulement reconstituée par des faisceaux de mots-clefs censés
révéler telle pensée.
Tous
suspects ? En grande priorité, et très logiquement, il faut se
pencher sur tous ceux qui se sont arrangés pour avoir un coin, grand
ou petit, de pouvoir.
Pourquoi
ce besoin de supériorité SUR d'autres ?
-
- - - - - - - Par le statut d'enseignant, qui apporte le moyen de
façonner d'autres personnes, d'en extirper ce que SOI-MÊME l'on
considère comme MAL parce que précisément on a soi-même été
formaté ainsi
-
- - - - - - - Par le biais de l'argent , que l'on distribue, que
l'on rémunère, que l'on place, que l'on traque : le banquier
par ses manœuvres en arrive à orienter la vie même non seulement
de ceux qui viennent le solliciter, mais de leurs enfants, liés par
des dettes parfois contractées avant leur naissance.
-
- - - - - - - Via des créations d'associations, de cercles de
pensée, de sectes diverses, de cellules politiques, dont on accapare
soigneusement la primauté seul, ou à plusieurs « complices ».
-
- - - - - - - En se présentant à la charge de juristes, censés
décider en interprétant des textes, du sort d'autres personnes. Là
aussi une décision peut décider du sort de plusieurs générations
de personnes.
-
- - - - - - - En invitant "les électeurs" à confier leur
sort pour un temps déterminé, à VOS choix, qui sont personnels en
vertu de l'article 27 de la Constitution de la 5e République.
-
- - - - - - - En suivant de longues études souvent très dirigistes,
permettant ensuite de diriger à son tour, sans en connaître
matériellement les tâches, nombres de personnes qui améliorent le
sort de tous les autres (transport, énergie, santé…), aussi bien
dans les hautes sphères des ministères, qu'à la tête de grandes
entreprises publiques.
Tous
ces canaux souvent s'entrecroisent, par copinage, par "esprit de
corps" entre ceux qui ont suivi les mêmes études, et au gré
des circonstances, casent untel et untel en espérant bien un retour
d'ascenseur plus tard.
C'est
pourquoi ce sont TOUS CEUX-LÀ qui d'office sont suspects. Tous.
Ce sont également ceux qui, par jalousie de leur statut "supérieur"
(dans leur esprit), suspectent tous les autres.
L'analyse
marxiste trouve là son grand clivage, entre la classe dominante, et
la classe dominée. La chose est d'autant plus traîtresse, que
certains parmi les dominés, parce qu'ils ont une parcelle de pouvoir
octroyée par ceux du dessus, s'imaginent vraiment y être conviés.
Ils sont seulement trompés, malgré souvent une grande intelligence,
parce qu'il leur est caché l'ensemble du Système, dont ils ne
peuvent voir qu'une partie.
Oui,
oui, la Grande Magouille du "Haut" est le panier de crabes
des suspects, panier qu'un jour, par bribes ou d'un seul coup, il
faudra vider.
Qui va en parler aujourd'hui ? La défaite est lourde.
Au bout de 16 ans, le Venezuela de Chavéz aura vécu. Son successeur Nicolas Maduro n'aura pas réussi à empêcher la coalition des grands bourgeois d'affamer le peuple, suscitant une vague de mécontentement dirigée bien sûr (médias aux ordres de l'opposition obligent) contre le gouvernement. C'est dans les supermarchés vidés par calcul que tout s'est joué.
Il faut dire que le peuple bolivarien avait affaire à forte partie. Il a voulu jusqu'au bout rester légaliste, il n'a pas cherché à nationaliser de force les médias, et les grandes entreprises en cheville avec les États-Unis. En somme il s'est lui-même offert en pâture aux lions. Le président Maduro n'avait pas la poigne de son prédécesseur et mentor. Il n'a pas voulu instaurer une dictature, désormais ce sont ceux qui combattaient contre lui qui auront tout loisir de l'instituer.
C'est un fait, que le Président a reconnu aussitôt. La coalition de droite soutenue par Washington, la MUD (Table de l'unité démocratique) a obtenu aux législatives 99 sièges, alors que le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) n'a pu en décrocher que 46. Il y avait 167 sièges à pourvoir. La Présidente du Conseil national électoral, Madame Tibisay Lucena, a cependant fait remarquer que quelques sièges sont encore mal assurés, et le décompte, à peine terminé. Vu la différence entre les résultats, cela ne change rien.
Le Président dans son discours n'a pu que faire état de sa grande loyauté envers les institutions qui désormais brisent le grand espoir des classes laborieuses vénézuéliennes :
" Nous sommes venus avec notre morale, avec notre éthique, pour reconnaître ces résultats adverses, pour les accepter et pour dire à notre Venezuela que la Constitution et la démocratie ont triomphé ".
Désormais le pétrole de Maracaïbo ne coulera plus pour le bien du peuple, mais il sera accaparé comme ailleurs, comme en Libye par exemple, par les multinationales qui soutiennent le régime totalitaire de Washington. Désormais les plus démunis, qui avaient un temps relevé la tête, vont retomber dans une misère comparable à celle de leurs voisins colombiens. On ne peut que constater une dure épreuve pour le socialisme bolivarien. Dans d'autres pays d'Amérique du Sud, il subit également de rudes coups. Il suffit de penser aux difficultés du Président Evo Morales en Bolivie.
Que se passe-t-il ? La bête immonde du Capitalisme que l'on pensait en difficulté, a-t-elle retrouvé un nouvel élan dans son échec même ? Les résultats électoraux en France, à l'issue d'un premier tour sans vraiment de surprise, le confirmeraient.
Quand face à des défenseurs de l'environnement sans arme, la hiérarchie policière approuve l'emploi de grenades offensives, il se passe quelque chose. On y voit une funeste analogie avec ce qui se passe en Palestine occupée. D'un côté, une véritable armée avec ses protections, ses boucliers, ses armes létales, et le feu vert pour "y aller". De l'autre des défenseurs de la Terre, qui est la chose qu'il faut défendre au nom de tous nos enfants. Ceux-là ont tout au plus des cailloux.
Saurons-nous vraiment ce qui s'est passé ? Est-ce un ordre trop pris "à la lettre", ou une initiative hasardeuse ? Ce ne fut pas, ce jour-là (26 octobre 2014) et selon les témoins, la seule grenade offensive lancée, mais entre 30 et une cinquantaine selon les sources : ordre avait donc bien été donné d'utiliser ce qui est une véritable arme de guerre individuelle comme le FAMAS bien connu de ceux qui en voient dans les gares, ou le PA MAC toujours en usage, que j'ai eu l'occasion d'utiliser grâce (euh) à la conscription. Il y eut donc au moins une imprudence dans la chaîne de commandement, à laisser mettre en œuvre de tels "outils". Et une imprudence à oser les utiliser contre des personnes non dangereuses. Nous avons bien dit "au moins", car il se peut que ce choix ait été délibérément assumé (mais non revendiqué). En comparaison, les centaines de simples grenades fumigènes lancées au cours de l'affrontement sont anecdotiques.
Quoi qu'il en soit désormais, le ministère de l'Intérieur, dont dépendent les gendarmes mobiles, est en première ligne pour avoir au moins permis, ou n'avoir pas interdit, ces armes-là. Il est bien connu des militaires, malgré les dénégations du ministère, que ces grenades à la détonation impressionnante peuvent tuer si une personne est atteinte par le bouchon allumeur... les instructeurs des bidasses y insistent bien.
En hommage à Rémi Fraisse, je tiens à faire figurer ici le billet de Romain Jammes, qui connaît le Testet pour y être allé. Au revoir Rémi, paix à ta mémoire, paix à la Terre.
Pour ce retour de l’Art
et la Manière, j’aurais aimé être plus grandiloquent. Mais je crois que
le ton ne s’y prête pas ici. Vous savez parfois, l’indécence atteint de
tels sommets qu’on a envie de revenir à des choses simples, épurées,
tellement la situation parle de soi.
Dimanche, ça fera 1 an
que Rémi Fraisse est mort, sur le lieu du saccage de la forêt de Sivens.
Un « anniversaire » qu’on est beaucoup à vouloir commémorer, pour
s’être battus à ses côtés et pour avoir partagé les idées pour
lesquelles il est mort. Sauf qu’une mort politique, ce n’est pas une
mort comme les autres…
Le barrage de Sivens
Je vais pas vous refaire
l’historique en détail. Le barrage de Sivens, c’est le genre de projet
qui traine dans les tiroirs de notre bureaucratie depuis des décennies.
Comme un fameux aéroport près de Nantes. Bref, un projet qui date, et
pour lequel les agriculteurs (en fait, la FNSEA) reviennent
régulièrement à la charge.
Pourquoi un tel
barrage ? Théoriquement pour permettre l’irrigation des champs de maïs…
Parce que le maïs, à la base, c’est pas forcément fait pour pousser dans
le Tarn. Derrière le projet, il y a donc le débat sur le modèle
agricole qu’on souhaite. Le barrage est sur-dimensionné, les enquêtes
publiques et les institutions écolo (FNE,…) font la gueule mais il en va
de la virilité du porteur de projet qui s’obstine à faire plaisir à son
électorat : le président du Conseil Général.
Chemin faisant, les
contestations prennent de l’ampleur, et l’affrontement devient logique.
Une ZAD s’installe à Sivens pour « empêcher » la destruction d’une
partie de la forêt (d’autant qu’elle a commencé en toute illégalité). Le
25 octobre a lieu le premier grand rassemblement national.
Le jour J
Ce jour nous sommes pas
mal à être sur place. Les potes et moi on est venus 2 ou 3 fois filer
des coups de mains, des vivres pour ceux qui restent la nuit. C’est un
samedi, il n’y a pas de chantier, rien a protéger, pourtant, les flics
sont là et de manière ostentatoire à partir d’une certaine heure. Pour
quelle raison ? Protéger les arbres déjà coupés ? Ceux qui vont l’être ?
Logiquement, les
affrontements ont fini par arriver. Cette provocation en amenant
d’autres… Rémi se prend une grenade offensive dans le dos, une des
nombreuses jetées ce soir là. 70 grammes de charges explosives, le type
d’arme qu’on utilisait dans les tranchées de la grande guerre… normal.
Paniqués, les flics le trainent sur 40 mètres pour cacher le corps.
La nouvelle nous arrive
le lendemain. Pour l’Intérieur pas de doute sur la raison du décès, mais
rien ne filtre et les pouvoirs publics laissent aller les rumeurs. Les
parents de Rémi apprendront par la presse la raison de la mort de leur
fils… On a fait plus délicat, et c’est le début d’une gestion plus que
honteuse du drame.
Cracher sur sa tombe ?
J’aurais aimé que
l’expression soit vraie. En vérité, Rémi Fraisse n’a toujours pas de
tombe. Et il s’est écoulé plusieurs semaines avant que sa famille ne
puisse voir le corps. Suite au drame le gouvernement essaye de calmer le
jeu et laisse les milices de la FNSEA se charger des zadistes qui
restent. Les violences se multiplient à leur égard, comme à l’égard des
habitants qui osent les aider. Comme depuis le début, la presse fait le
garde chiourme.
Identifier la
responsabilité de la mort de Rémi n’est pas facile, au final il n’y en
aura pas. Est-ce que c’est le flic qui a jeté la grenade ? Celui qui lui
a dit de le faire ? Celui qui a prévu l’opération ? Le Préfet ? Le
Ministre ? Non, rien de tout ça : c’est la faute à pas de chance.
Un drôle d’anniversaire
Mais ce n’est que le
début. Un an après, le conflit est toujours chaud. Les collectifs contre
le barrage veulent organiser une marche commémorative à Sivens. La
FNSEA annonce un rassemblement au même lieu en faisant planer des
menaces sur ceux qui viendront. La maire de Lisle-sur-Tarn et le préfet
prennent ce prétexte pour interdire le rassemblement. Après avoir laissé
faire sa milice, les autorités publiques se font dicter leurs décisions
par la FNSEA… Tout va bien.
Un rassemblement
officiel est donc organisé à Plaisance du Touch, près de Toulouse. Après
avoir caché les raisons de la mort de Rémi, y compris aux parents.
Après avoir louvoyé pour se renvoyer la patate chaude des
responsabilités, après avoir empêché la famille de voir le corps, de
pouvoir l’enterrer encore aujourd’hui… Même la commémoration de sa mort
est méprisée.
Dimanche, avec d’autres,
j’irai donc à Sivens pour ne pas me laisser intimider de cette manière.
J’irais pour rendre honneur à Rémi et à toutes celles et tous ceux qui
ont lutté, y compris violemment, contre ce projet destructeur. J’irais
pour dénoncer l’indécence de cette situation, cette façon abjecte de
cracher sur sa tombe…
Je visionnais une
vidéo de la Compagnie Jolie Môme, et quelque chose ne passe pas
pour moi dans le message. " Les prolétaires n'ont pas de patrie " !
Je pense qu'il y a confusion. L'Internationale pour laquelle je
milite n'a rien à voir avec la mondialisation. Chaque pays en raison
de données géographiques, climatiques, historiques, a ses
particularités, et c'est tant mieux pour la diversité.
Sous
la protection de frontières, on peut réussir à créer un point
rouge, où enfin les dominés, les opprimés, les écrasés par la
lutte des classes réussiront à renverser l'horrible
hydre capitaliste. Par émulation d'autres suivront, protégés eux aussi par des frontières. Et
puis d'autres.
La grande faute de ce qu'on appelle "extrême
gauche (NPA, LO) est d'être tombée dans la mondialisation perverse,
dont ils ne se relèveront pas. La planète entière ne se soulèvera
pas à la fois, et c'est bien là où "les autres" les
attendent. "Les autres", possèdent les banques,
partout. Ils possèdent une part importante des médias, partout. Ils
sont main dans la main avec les industries d'armement et celles de
l'alimentation, du monde entier, avec les stocks de nourriture qu'ils
peuvent bloquer s'il leur en prend envie.
Oui, il faut enfin
revenir à l'Internationale, la fraternité entre les nations. Et les
prolétaires ont une patrie, sinon... ils n'ont rien.
La grande perversité des Grands de Ce Monde aura été de soudain, à coups de millions de dollars (il ne faut pas se voiler la face), déclencher un exode massif probablement à grands coups de propagande, de pots de vin, de conflits allumés en des points précis. Auparavant, aura été instauré cette aberration qu'est l'espace de Schengen pour transformer en Titanic un navire aux caissons de cale bien séparés.
Tous ces pauvres gens du monde, effrayés, hagards, se précipitent vers ce qu'on leur a dépeint comme un Eldorado chatoyant. Il en tombera en route ? Qu'importe, il en restera bien assez, arrivés à pied d'œuvre, pour accepter de travailler pour un bol de riz par jour, même si ce sont des diplômés. Plus besoin de se déplacer pour recruter très loin un Lumpenproletariat : c'est lui qui se présente directement. Déraciné, bousculé, il acceptera tout. Même l'innommable, même le détestable, même pire encore.
Ne nous y trompons pas : avec un peu de temps, toutes ces personnes arrivées cahin caha jusqu'ici réussiront à se placer, s'il ne continue pas à en arriver toujours plus bien entendu. C'est à un État nouveau, complètement opposé à la catastrophe actuelle, d'y remédier, et cela peut marcher. C'est Michel Rocard, que je n'apprécie pas souvent, qui avait dit « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, (mais elle doit en prendre sa part). » Et petit à petit, comme il y a environ 75 ans les Républicains espagnols, les nouveaux venus finiront par s'insérer dans notre nation et lui apporter leur part, car une nation fermée est une nation morte.
Bien entendu, pour cela, et j'y insiste, les frontières devront y jouer un rôle, pour canaliser les flots de personnes (en particulier quand il est soupçonné que certaines ne pourraient être que des infiltrés aux intentions suspectes). Canaliser n'est pas interdire. Le but n'est pas de rejeter les plus démunis, comme le ferait le Front National (c'est son principal argument, ce qui en donne le niveau), mais au contraire de les protéger et de les aider à devenir citoyens à leur tour, un jour. Comme le faisait dire à ses acteurs des Mariés de l'An II Michel Legrand, "Les sans-patrie sont français".
Le 28 septembre Thierry Meyssan, que certains n'apprécient guère, apportait une analyse sur la situation telle qu'elle se dessine au plan international. Il partait des dernières tractations entre "Grands", à propos de la Syrie. Son titre, "La troisième guerre mondiale n'aura pas lieu".
C'est bien, mais je
n'aurai pas tout à fait la même analyse. J'ai toujours pensé que
la troisième guerre mondiale a commencé précisément le 6 août
1945 à Hiroshima, dans le seul but de contrer l'avancée des troupes
russes en extrême-orient. Depuis toutes ces années, les USA ont
soutenu mordicus une politique expansionniste mondiale (économique,
"culturelle", militaire à l'occasion), et il est possible
que "l'os" syrien ait changé la donne.
Ajoutons à cela un
commencement de ras-le-bol du Globish asséné dans toutes les pubs,
dans les abscons titres des nouveaux films, dans les jargons de plus
en plus hermétiques des commentateurs télévision, partout, trop
c'est trop, et une situation économique ne reposant désormais plus
que sur le militaire. Le quasi-échec de l'avion F35, nettement moins
performant que ses concurrents, voire que son prédécesseur, va
faire marquer le pas à l'autoproclamé gendarme du monde.
Je ne parle même
pas de la finance, où l'on constate que petit à petit le règne
absolu du dollar commence à être battu en brèche. Cela à un
moment, où la planche à billets US s'emballe, précipitant une
fuite en avant dans l'abîme du déficit américain. A l'heure où il
est constaté que 80% des étatsuniens frôlent le seuil de pauvreté,
cela s'appelle voler délibérément sans filet. La moindre
pichenette, et c'est fini. Soit c'est la débâcle totale comme il y
en a eu déjà dans des villes comme Detroit, soit c'est soudain une
militarisation généralisée, l'emplissage des camps de la FEMA
par les opposants raflés partout , la dictature baissant carrément
le masque.
En somme soit le
régime honni de Washington, avec tous ses tentacules, s'effondre et
laisse la place à une nouvelle donne, soit c'est un durcissement qui
non seulement transformera cette région en un vaste camp de
concentration, mais incitera les "Faucons" du Pentagone à
jouer leur va-tout, au détriment du monde entier. Je doute fort que Barack Obama, malgré sa bonne volonté, réussisse à renverser ce morbide besoin de domination washingtonien qui est la cause, hors catastrophes naturelles, de presque tous les malheurs du monde
Nos amis grecs sont actuellement dépouillés au-delà de toute imagination. Seule la comparaison avec le pillage des ressources du reste du monde par les colonialistes européens depuis le XVIe siècle peut aider à comprendre ce crime délibéré d'États dits "responsables" sur d'autres États souverains et réellement civilisés - au point d'être la source de NOTRE civilisation. Il y eut la Babylonie, désormais effacée à jamais de la carte. Maintenant, un autre pays anglo-saxon s'attaque à la Grèce.
C'est pourquoi je reporte ici un article qui confirme d'autres sources, y compris de personnes qui vivent actuellement en Grèce. Que l'avenir nous viennent en aide, car très vraisemblablement ce même processus implacable, noté avec quelques variantes en Libye, en Tunisie, sera appliqué aux autres pays du tour de la Méditerranée, dont le nôtre. Des Qisling sont déjà en place dans la plupart de ces pays, dont le nôtre, cela pourrait intervenir très vite.
Tôt le matin, à la radio Deutschlandfunk, nous parvient la nouvelle
que Fraport, un investisseur sis à Francfort, prend possession de
14 aéroports régionaux en Grèce. Cela a commencé! Le patrimoine national
grec va être pillé, après avoir attiré le pays dans le piège du
surendettement. Ce procédé n’a rien de neuf. Dans les années 1960 et
1970, il a été pratiqué dans le Tiers Monde, comme John Perkins le
décrit dans «Les Confessions d’un assassin financier».1 A
l’époque, Perkins incitait les pays en développement à entreprendre des
projets d’infrastructure surdimensionnés à l’aide de chiffres et
pronostics erronés. Pour cela, on eut recours à d’énormes crédits
conduisant les pays dans le piège du surendettement. Puis, on put les
soumettre aux «intérêts économiques des Etats-Unis». Dans le livre,
Perkins décrit sans ambages de nombreux exemples et retrace la façon
dont lui et d’autres spécialistes furent choisis par la NSA, au service
des Etats-Unis, pour mener divers pays dans ce piège.
La Grèce est la premier Etat sur le continent européen dont le
patrimoine national est soumis ouvertement au pillage. Le Hellenic
Republic Asset Development Fund (HRADF) est responsable pour toutes les
privatisations prévues, une société anonyme privée dont l’Etat grec est
le seul actionnaire. Dans le conseil d’administration du fonds HRADF se
trouve depuis mars 2015, outre cinq membres grecs, un observateur de la
zone Euro et un de la Commission européenne. Les biens patrimoniaux
transférés de l’Etat au HRADF se composent de biens immobiliers, des
participations et de droits à des entreprises. Une fois que les actifs
se trouvent en main du HRADF, ils ne peuvent plus revenir à l’Etat. Le
plan de développement des actifs du HRADF, daté du 30 juillet 2015,
donne une impression des privatisations en cours:
Aéroports régionaux: 14 aéroports régionaux, divisés en deux groupes avec chacun 7 aéroports […]
Athènes-Hellinikon: ancien aéroport d’Athènes, 6?000?000?m2 de surface, situé au bord de la mer […]
Astir Vouliagmenis: complexe hôtelier Astir Palace Vouliagmeni SA y compris un port de plaisance […]
Afandou, Rhodes: développement de deux propriétés dans le district d’Afandou sur l’île de Rhodes pour le golf et le tourisme […]
Opérateur grec du système de transport de gaz naturel (DESFA) […]
Piraeus Port Authority S.A. (OLP) […]
Thessaloniki Port Authority S.A. (OLTH) […]
TRAINOSE S.A. & EESSTY S.A (ROSCO): TRAINOSE fournit des
services techniques pour le transport ferroviaire de passagers et de
marchandises. […]
Aéroport international d’Athènes S.A. (AIA) […]
Poseidi Chalkidiki: développement du tourisme […]
Centre de sport équestre Markopoulo […]
Enchères électroniques II, III, IV […]
Ports de plaisance: port de plaisance Alimos et les ports touristiques restant dans le portefeuille du HRADF […]
Egnatia Motorway S.A.: une autoroute à péage dans le nord de la Grèce, longue de 648?km, entièrement équipée. […]
Hellenic Petroleum S.A.:[…] entreprise leader dans le raffinage et la distribution du pétrole en Grèce […]
OTE S.A.: […] le plus grand fournisseur de télécommunication sur le marché grec […]
Société nationale d’approvisionnement en électricité (PPC) […]
Société d’eau et d’eaux usées de Thessalonique (EYATH) […]
Société d’eau et d’eaux usées d’Athènes (EYDAP) […]
Public Gas Corporation (DEPA) […]
Hellenic Post (ELTA) […]
D’autres mise en adjudication de propriétés: […] vente de terrains
et d’immeubles à Argos, Véria, Stylida, Céphalonie et sur l’île de
Rhodes, Nauplie, Chalcidique, Messénie et Athènes. […]
Dans le plan de développement des actifs du HRADF, les objets de privatisation sont tous documentés.2
Ce que la troïka exige de la population grecque est bouleversant et
révoltant: la Grèce – dévastée d’abord par les troupes allemandes
pendant la Seconde Guerre mondiale, puis foulée aux pieds par les
Britanniques et les Etats-Unis – allant jusqu’à un coup d’Etat
militaire. L’Allemagne officielle refuse jusqu’à ce jour de reconnaître
les crimes de guerre en tant que crimes contre l’humanité, dont le
massacre des villageois de Distomo. Argyris Sfountouris ayant survécu en
tant que bébé, grâce à l’humanisme d’un soldat allemand, s’est adressé
en 1994 à l’ambassade d’Allemagne à Athènes pour demander si une
compensation était prévue pour les victimes survivantes de Distomo. Dans
la réponse négative de l’ambassade allemande, on ne trouve ni excuse,
ni compassion, ni regrets. On y constate que «selon le gouvernement
fédéral allemand, des représailles, comme celles entreprises contre le
village de Distomo, ne sont pas définies en tant qu’actes nazis […],
mais représentent une mesure prise dans le cadre de la guerre en tant
que réaction aux attaques des partisans.»3 Cette vue erronée
de l’ambassade est soigneusement réfutée par Sfountouris dans son
dernier livre, «Trauer um Deutschland»: à Distomo, un crime contre
l’humanité a été commis.
Compte tenu de ce passé historique, une attitude différente serait
appropriée à l’égard du peuple grec. Une amie allemande s’est prononcée
spontanément à l’égard de la privatisation du patrimoine national du
peuple grec: «Ce qui se passe actuellement est honteux. Je pourrais
m’enterrer de honte.»
Quelle leçon les Etats européens doivent-ils tirer de cette tragédie en
Grèce? Les dettes peuvent mener à la servitude pour dettes et en
conséquence à la perte de la souveraineté nationale. Cela vaut également
pour nous qui vivons en Suisse.
Henriette Hanke Güttinger,
historienne
1 John Perkins. Les Confessions
d’un assassin financier. Révélations sur la manipulation des économies
du monde par les Etats-Unis. Canada 2005, ISBN 978-2896-26001-0 2 Hellenic Republic Asset Development
Fund, plan de développement des actifs du 30 juillet 2015, traduction
interne (BMF) Übers.-Nr. 0818-2015, trouvé sur Internet le 11/9/15 3 Lettre de l’Ambassade de la
République fédérale d’Allemagne à Athènes, du 23 janvier 1995, publié
in: Argyris Sfountouris. Trauer um Deutschland. Reden und Aufsätze eines
Überlebenden [Deuil pour l’Allemagne. Discours et essais d’un
survivant], Wurtzbourg 2015, p. 87, ISBN 978-3-8260-5821-9
Mykonos, Santorin, Rhodes: sur ces îles de vacances, Fraport veut à l’avenir exploiter des aéroports
L’investisseur de Francfort prendra en charge 14
aéroports régionaux en Grèce. Il veut les agrandir et naturellement
gagner de l’argent de cette manière. Manolis Kalimakis est le chef du
syndicat des employés aéroportuaires de Grèce. Pour lui, il est
incompréhensible que le gouvernement grec veuille vendre ces aéroports à
un investisseur étranger. «C’est notre argenterie familiale», déclare
Manolis Kalimakis. «Ces aéroports sont nos meilleurs aéroports. Ce sont
ceux qui nous apportent les meilleures recettes et ces recettes aident
notre économie.» Si l’on privatise ces aéroports, la Grèce perd ces
recettes. «Je ne comprends pas cette mentalité. Pour soutenir notre
économie, nos amis européens décident qu’à l’avenir nous n’avons plus
droit à ces recettes. Je ne vois pas comment cela pourrait nous aider.»
Manolis Kalimakis fait le calcul: «En 40 ans, nous pouvons gagner
16 milliards d’euros avec ces aéroports, mais nous les bradons pour 2 ou
3 milliards d’euros. Au cours de ces 40 ans, nous aurions donc beaucoup
plus d’argent à réinvestir dans les aéroports. Et nous aurions en outre
encore de l’argent pour les services publics et pour rembourser les
dettes publiques.» Manolis Kalamakis ne voit que des désavantages dans
la privatisation. Il craint que l’investisseur renvoie des
collaborateurs et augmente les prix des vols. En conséquence, le
tourisme dans son ensemble en pâtira. […] Manolis Kalamkis du syndicat
veut continuer à lutter. «Nous ouvriers, nous allons faire tout le
possible pour stopper ce deal!», prévient-il. Mais même le parti grec de
gauche, Siriza, a abandonné sa résistance contre la privatisation.
Qu’importe qui gagnera les élections parlementaires du dimanche passé,
Fraport reprendra les 14 aéroports grecs.
Source: Deutschlandfunk. Informationen am Morgen. Thomas Bormann.
«Streit um Privatisierung in Griechenland: Widerstand gegen Fraport» du 10/9/15
(Traduction Horizons et débats)
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Pour
cet apparent dilemme entre religion écrasante de hiérarchie et de
dogmes, et religion libératrice à la Don Helder Camara, je me
demande s'il ne faut pas revenir, comme je le fais souvent, à la
célèbre phrase de Laplace en réponse à Napoléon : " Je n'ai
pas besoin de Dieu dans mon hypothèse ".
S'encombrer
de religion risque fort, comme un opium, d'enfumer la pensée, et
de lui cacher au moins en partie les vrais défis qui se présentent
au citoyen. La lutte des classes est là, ardente, d'autant plus
ardente que sa composante la plus nombreuse en devient indifférente,
alors que l'autre n'a pas souvent été aussi agressive. Il s'agit
bien là, tout de même, d'une remise en question sous tous rapports
de cent cinquante ans de luttes souvent sanglantes, et parfois
victorieuses pour les dominés.
N'est-il
pas significatif, que le 1er mai commémore une avancée dans le pays
aujourd'hui le plus apparemment en pointe dans la mainmise
capitalistique ? La religion n'y est guère mise en avant, à cette
occasion, au contraire sans doute. Nous n'avons guère de nouvelles
de nos camarades étatsuniens - qui existent cependant, mais qui sont
gommés en tant que force de combat.
Je
pense, déjà, qu'il faut très nettement différencier la religion
hiérarchique, celle qui est mise en avant dans les merdias, dans ses
rapports incestueux avec les "élites" politiques ; et la
religion (je dirai plutôt croyance) des personnes, qui a retenu
essentiellement des règles universelles de vie, de partage, par-delà
toutes les propagandes tendant à diviser les humbles. Ces règles
universelles ont été clairement édictées par Zoroastre, un homme
intelligent qui probablement en tenait au moins une partie d'autres
personnages dont l'Histoire n'a pas retenu les noms. Le bon sens vrai
n'a pas besoin de noms. Il n'a pas besoin non plus de "religion".
C'est probablement ce qu'ont appliqué des personnes comme François
d'Assise, Louis IX dit "saint Louis", Haroun al Raschid,
et beaucoup d'autres trop humbles pour laisser un nom sur un
grimoire.
Depuis
longtemps je considère que le grand piège est de mettre en avant la
liberté. Ce n'est pas anodin, si les capitaine d'industrie, les
théoriciens "en vue" se disent "libéraux". La
liberté sans frein (car il s'agit bien de celle-ci) provoque avec
allégresse les pires catastrophes, si l'individu (je ne dirai pas la
personne) n'a en interne aucun frein qui lui signifie qu'au-delà de
certaines décisions il empiète sur les libertés de milliers, de
millions d'autres individus. Les premiers chrétiens se disaient
égalitaires, alors qu'ils avaient un chef, le nommé Saül de Tarse.
L'épisode Ananie et Saphire, dans les Actes, indique bien la
violence de celui-ci, comparable à celle d'un certain Manuel
aujourd'hui.
Oui,
l'égalité comme base fondamentale est la clef de tout le reste.
Elle implique que personne ne peut prendre une décision seul. Sauf
bien entendu si elle le concerne en propre, et sans interférence
avec quiconque. Cela va loin, puisque la décision de mettre fin à
ses jours peut paraître outrepasser cette égalité de décision,
sauf si on considère que bloquer des personnes pour entretenir un
partant pour le néant est inadmissible. Le cas Vincent Lambert est
assez significatif : pour des prétextes "moraux" des
personnes aux motivations étranges empêchent une fin normale et
heureuse. Je parle des parents happés par une secte, je parle aussi
de personnages plus considérés comme "représentatifs",
qui pour des raisons dites "morales" obligent la loi à
ne tolérer qu'un débranchement de certains apports vitaux, sans
accepter de savoir si ce n'est pas une torture pour le malade (je
refuse de l'appeler "patient", c'est ignoble).
Oui,
l'égalité est le moteur primordial. D'elle naît la fraternité,
entre personnes qui se savent TOUTES égales, et en même temps
TOUTES différentes, ce qui élimi ne tout "racisme"
évidemment. Entre égaux il ne saurait y avoir la moindre
hiérarchie, de quelque sorte que ce soit. Même si des tâches sont
décidées en commun, l'un des décideurs sera choisi comme
coordinateur pour éviter les difficultés de cafouillages divers :
mais il ne sera que cela, pour un cas précis, en égalité avec tous
les autres. La fois suivante, ce sera un autre.
On
paraît loin du su jet "religion" ? Pas du tout, il s'agit
bien des rapports entre personnes (qui sont plus que des individus,
parce que toutes pensent et réfléchissent). Les Dieux ayant été
créés par des humains, c'est aux humains de tout gérer. Y compris
l'absence des Dieux.
J'ai pu lire sur des blogs comme celui de Hélène Richard-Favre que la stratégie US d'avant-guerre de 39-45 était "un coup de maître. Armer d'abord le Joker, puis l'URSS pour que les deux se détruisent, récupérer certains cerveaux (bombe, fusée) et détruire toute puissance d'une Europe sortie exsangue de cette boucherie" (théorie de l'intervenant Charles)
L'Allemagne, les États-Unis n'en ont jamais eu peur. Si elle fut attaquée plus tard, c'est parce que à partir de 1940-1941 le chancelier n'était plus assez souple, et que la Grande-Bretagne risquait d'en faire les frais. Entre Albion et son rejeton, une synergie continue à se développer, aujourd'hui encore.
En revanche, la Russie, même réduite à son glacis propre, est toujours la bête noire. On se souvient que l'OTAN vit le jour le premier, et que le Pacte de Varsovie ne fut signé que pour s'en défendre. L'URSS est tombée, le Pacte a disparu, l'OTAN est toujours là, et a même réussi à s'introduire parmi certains membres des "pays de l'Est".
En même temps, une Europe faible avec une Allemagne forte ne déplaît pas au Département d'État. Allemagne forte, mais cependant vassale. On est loin de l'utopie de Coudenhove-Kalergi.
En tout cas, se déroulent actuellement des Grandes Manœuvres diplomatiques et militaires dignes des avant-guerres précédentes, qui ne présagent rien de bon. Le Pygargue à Tête Blanche est au plus mal, ce qui le rend terriblement nerveux. La bête acculée pourrait oser l'insensé. Nous avons la chance que la Russie bénéficie (au plan international) du roc Poutine, car placé entre deux feux, le sous-continent européen aurait déjà pu en pâtir largement. Il nous suffit largement de Tchernobyl, Fukushima, et autres petits "incidents" passés ou à venir.
Pourtant, vu le déploiement de troupes sous la bure du réfugié, et mêlées à de vraies populations en exode, se dessine une tactique de simple invasion. Ces troupes emploient les transports normaux, leur seule arme est le téléphone - pour le moment- et aucun geste hostile n'a été observé. Cela me rappelle les faits que notre ami (au temps de Dazibaoueb) Mohammed Nabbous, seul journaliste libyen indépendant de Cyrénaïque (et peut-être même de toute la Libye), nous disait avoir observé : "Je vois apparaître des matériels, je vois apparaître des hommes, qui ne devraient pas être là". Malgré sa prudence, dès le 19 mars 2011 il fut abattu en plein front par un sniper, alors qu'il filmait. Il ne fallait pas de témoin.
Des réfugiés arrivent SOUDAIN par milliers, des confins orientaux de l'Europe. Leur point d'arrivée est un peu flou. On sait qu'ils viennent, c'est sûr. C'est très étrange.
Je peux me tromper. Je pense que plusieurs opérations ont été montées à la fois, afin de brouiller les pistes.
Il s'agit de dégarnir la base arrière démographique de Bachar el Assad, afin de l'affaiblir. Donc toute la population est "invitée" par les mercenaires du duo Washington-Tel Aviv, les pseudo-"musulmans extrémistes" qui n'y connaissent rien à l'Islam, à quitter le pays par la peur. C'est la "vitrine".
Il s'agit en même temps de faire infiltrer ces jeunes hommes célibataires, armés de téléphones pour le moment, parmi les expatriés affolés. Eux, ils sont probablement payés, en tout cas la logistique les a amenés à pied d'œuvre. Et pour ceux qui ont été blessés, des hôpitaux de " l'État d'Israël " les ont accueillis. Ils viennent de pays divers. Probablement pas d'Afghanistan, comme ont pu le dire certains, car se poserait le problème du langage. Si cela se confirme, c'est une sorte d'invasion sous le manteau d'une Colonne de Fer, à laquelle un peu plus tard ses sponsors fourniront des armes.
En même temps se déroule une campagne médiatique insensée et particulièrement mensongère, qui se donne pour tâche d'orienter les esprits manquant de bases politiques, et d'embrouiller de données contradictoires ceux qui ont une certaine idée de la vraie situation. Cette campagne porte à la fois sur les " migrants " (comme ce terme est bien choisi ! ) et sur les agissements russes, comme si une armée russe entière était déjà à pied d'œuvre à Tartous et dans ses environs, au nord de la Syrie. On retrouve là les mêmes ingrédients, exactement, qu'à propos du Donbass dont les médias soudain ne parlent plus.
Ces ingrédients divers paraissent repiqués de divers épisodes des précédents avant-guerres. N'oserait-on pas affirmer que c'est directement pris dans les pages de Propaganda, le livre-phare d'Edward Bernays ? Dans ce cas, une phase décisive de la troisième guerre mondiale pourrait être à nos portes. Phase décisive, parce que je pense que cette guerre a commencé exactement le 6 août 1945, de façon particulièrement spectaculaire et douloureuse. Il s'agit simplement de l'achèvement de la domination mondiale par un cartel financio-militaro-industriel, qui avait raté son coup avec le Joker Hitler.
Sa dernière photo avant qu'il ne soit balayé par le bras armé de Washington. N'oublions jamais.
Viva Salvador Allende Gossens, homme juste, grand socialiste, DONC homme à abattre pour les terroristes de la CIA. Celle-ci a même tenté de couvrir ce crime par un autre crime 28 ans plus tard. C'est raté !
Sur Le Grand Soir, Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, nous propose un texte. Je pense qu'il ne s'appesantit pas assez sur les moyens, se contentant de généralités que nous connaissons souvent déjà. Je me suis donc senti obligé de compléter ses propos, voire d'en nuancer certaines notions comme la "croissance".
L’Histoire ne fait peut-être pas machine arrière, mais elle
n’invente pas tout, tous les jours. Des éléments qu’on pensait
oubliés ressurgissent, ripolinés, poncés un peu, et "bon pour
le service". Il faut en tenir compte.
Je cherche dans ce texte des moyens, je ne vois que des
considérations. Il faut relancer du côté des classes dominées,
écrasées, la lutte, c’est un fait. Cela implique soit de se
préparer à prendre le pouvoir par les urnes, de façon "légale"
quand la légalité est écrite par ceux mêmes qui tiennent ce
pouvoir ainsi que celui des médias, celui de la "force
publique", et pire encore celui de l’argent (on peut rêver) ;
soit de se préparer à des luttes plus difficiles, pas forcément
violentes (c’est le camp d’en-face qui n’hésite pas à faire
couler le sang), mais où il faudra se donner à fond.
Si ( et je souligne ce si ) nous réussissons à
être suffisamment, unis dans un but commun, l’issue peut nous être
favorable. Alors viendra la proclamation de la sortie de l’union
européenne en urgence (en bloquant tous les flux financiers, et les
personnages aux dents longues disposant souvent de jets privés),
donc la sortie de l’euro ; parallèlement et automatiquement
ce sera le rejet total de notre ennemi militaire, l’OTAN ; en
même temps il faudra réunir les travaux de ceux qui préparent déjà
une nouvelle Constitution. Celle-ci, elle sera ratifiée article par
article par un référendum. Car bien entendu, il n’est tout
simplement pas possible, à moins d’être un doux idéaliste,
d’espérer que le monde entier changera à la fois. Ce sera pays
par pays, et ensuite pourra s’envisager une Internationale des
nations (comme le nom l’indique) qui ont opté pour autre chose que
le mortifère mondialisme capitaliste.
Bien entendu les banques seront saisies (leurs fonds propres), et
seront assujetties à une Banque de France à nouveau nationalisée,
et seul créateur de monnaie. Seront également saisies les
compagnies d’assurances non réellement mutualistes. Toute la
monnaie étant déclarée non convertible, les liquidités resteront
dans l’hexagone. La spéculation ne pourra plus s’exercer, et
s’éteindra d’elle-même.
Alors pourra débuter la phase de reconstruction, avec l’argent
rendu à ceux qui en ont créé l’existence : les
travailleurs. En coopération avec des producteurs extérieurs de
matières premières, des industries pourront se relever,
l’agriculture pourra redevenir la base de NOTRE alimentation. La
circulation des personnes, des biens, des données, de l’énergie
ainsi que sa production seront re-nationalisées. Bien entendu, les
riches expatriés verront leurs bien français séquestrés aussi
longtemps qu’ils ne reviendront pas en France pour y payer leurs
impôts. Même chose pour les multinationales au siège placé à
l’étranger, qui ne toucheront plus rien de leurs filiales
françaises (monnaie NON convertible).
Les classes dominées auront alors gagné leur droit simplement de
vivre correctement, y compris ceux qui actuellement sont à la rue ou
équivalent. Les dominants actuels et leurs prédécesseurs auront
perdu leur domination, et naturellement ne pourront participer ni à
l’écriture de la nouvelle Constitution, ni à l’exercice commun
du Pouvoir collectif.
Un point important : on ne saurait parler de "croissance".
Il s’agira simplement de reprendre les activités normales
nécessaires à la vie ensemble, au lieu d’en importer à grands
frais les résultats comme actuellement. Une conséquence en sera
probablement une baisse significative du trafic autoroutier, et une
grande embellie du chemin de fer régional. Les industries
redeviendront essentiellement l’affaire de PME, réduisant d’autant
les trajets auxquels sont astreints les vrais producteurs. Quand le
capitalisme est muselé, "la croissance" pour la croissance
n’a plus de sens. Nul doute que les agriculteurs cesseront de nous
empoisonner avec des pesticides, fongicides, et autres, fort chers
d’ailleurs, en revenant aux cultures alternées, voire mélangées.
L’écologie est un corollaire d’un retour du raisonnable.
Avec ces quelques lignes, il me semble être allé plus loin, sans
m’embarrasser exagérément du vocabulaire habituel des communistes
(dont je n’ai jamais été), et sans avoir la prétention d'avoir été exhaustif. Ma base : l’égalité, source
de la solidarité. Ensemble, elles canalisent une notion qui peut
être dangereuse : la liberté.
La « morale », voilà un terme auquel je ne trouve
aucun sens, même si les religions tentent d’y introduire des
évidences dites « naturelles » de ce qui se fait, et ce
qui ne se fait pas. S’y enchevêtrent des interdits à peu près
communs à des civilisations très différentes, et d’autres
prescriptions bien fluctuantes. C’est dire l’intérêt pour cette
notion. On va pourtant oser parler, parfois, de « morale
capitaliste » : le mot est gros, tant il peut prêter à
caution.
Oui, pour un capitaliste, le seul critère valable est « ce
qui se vend », ce qui veut dire qu’un gadget parfaitement
inutile pour les simples individus, mais qui se vend bien grâce à
des artifices de propagande, est utile pour le chiffre d’affaires,
donc pour l’actionnaire. On voit là combien la notion
« d’utilité » peut avoir des impacts différents.
Toutes ces choses dites « utiles » sont créées par le
travail.
Le travail est-il un concept utile ? Pour l’actionnaire,
oui, s’il accroît son profit - sachant que ce n’est pas lui qui
l’accomplit. Pour le travailleur, astreint à donner son temps, ses
efforts, une partie non négligeable de sa vie à un actionnaire que
la plupart du temps il ne connaît pas (et réciproquement), c’est
bien plus discutable. Même si une petite partie de sa contribution
lui est restituée sous forme de salaire, différé ou non, la
frustration la plupart du temps inconsciente est grande. Ce n’est
pas pour rien que le mot travail renvoie à des notions de torture,
de pénibilité, loin de l’effort librement consenti en vue d’un
but que l’on s’est fixé. Bien entendu, le pire des travaux est
celui du chômeur astreint à des attentes interminables au Pôle
Emploi, inutiles mais obligatoires, qui augmentent ses frustrations
tout en le gardant conscient que ces efforts contraints n’ont
d’utilité pour personne. Sauf que pendant qu'il est astreint à
ces obligations, il ne peut contribuer par désespoir à des
désordres qui pourraient perturber Messieurs les Actionnaires. Un
bel exemple de contradiction susceptible de rendre fou.
Je ne sais pourquoi les capitalistes continuent à obliger les
gens à travailler, ou à tenter de décrocher une place d'esclave,
puisque cet argent qu’ils révèrent se multiplie à l’infini par
la grâce des banquiers et des "montages financiers", sans
recourir à la main du travailleur. Qu’ils aillent donc s’installer
dans un coin, pour jouer tranquillement, et que les travailleurs
enfin libérés puissent vaquer aux tâches importantes pour eux,
pour leur famille, pour leur voisinage, pour des projets "régionaux"
(géométrie très variable) devenus nécessaires... Au lieu
d’échanger, partageons les fruits de la Terre et des
efforts de tous selon leurs moyens, pour tous selon leurs besoins.
Là, les capitalistes n’ont point accès à un système pareil, où
la notion de profit individuel disparaît.
Quelle
est la solution, pour enlever au capitalisme sa capacité de nuisance
extrême ? Comment délivrer l'humanité entière, et par contrecoup la
Planète, de ce fléau de plus en plus prégnant et dangereux ?
Voici
une solution de loin la plus simple en son principe, sans l'être vraiment pour autant.
Enlever toute signification à la monnaie, aux devises, en supprimant la
propriété privée, et en la remplaçant par le seul droit à la jouissance
des biens, quels qu'ils soient. Plus de thésaurisation, plus
d'inégalité dans les droits, plus de PROFIT : chacun se retrouve avec
des tâches (le terme travail disparaît) concernant lui-même, ses
proches, ou sa communauté de proximité, ou l'humanité entière. Il
revient à des coordinateurs, pas toujours les mêmes surtout, de répartir
les tâches entre tous. Ces coordinateurs ne sont pas des chefs, puisque
chacun le devient à son tour. Pour lever un meuble lourd, pour bâtir un
mur, le coordinateur est nécessaire. Il n'est pas au-dessus des autres,
il accomplit sa tâche comme les autres.
En
tout cas, avec pareil système, la monnaie et les devises deviennent
inutiles, puisqu'il ne s'agit plus du tout d'échange, mais de partage.
"De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins". Il faut bien
l'avoir à l'esprit, nous sommes à la fois TOUS égaux, et TOUS
différents. La société actuelle va s'arranger pour avantager certains,
en fonction de talents arbitrairement "supérieurs", et dénigrer
d'autres, dont les talents tout aussi réels ne sont pas mis en valeur,
pour des raisons aussi triviales que "la mode". Il faut changer tout
cela, et reconnaître en chacun ses vraies possibilités, ses richesses,
différentes de celles du voisin. On est bien loin de la standardisation, et aussi de la compétition,
dans un pareil contexte. Cela s'apparente fort au vrai sens du mot
"Djihad", si malmené aujourd'hui, et aussi à la philosophie de l'Ubuntu.
« Quelqu'un d'ubuntu est ouvert et disponible pour les autres, dévoué
aux autres, ne se sent pas menacé parce que les autres sont capables et
bons car il ou elle possède sa propre estime de soi — qui vient de la
connaissance qu'il ou elle a d'appartenir à quelque chose de plus grand —
et qu'il ou elle est diminué quand les autres sont diminués ou
humiliés, quand les autres sont torturés ou opprimés. »
Eh voilà. L'honorable contrat franco-russe d'armement naval est quasi-clos. Alors que les Chantiers STX de Saint Nazaire, après avoir construit pour Moscou deux navires dits "BPC" (Bâtiments de Projection et de Commandement), redémontent tous les matériels russes déjà installés sur les navires, alors que les frais de gardiennage et d'assurances s'élèvent à cinq millions d'euros par mois, sans doute l'instigateur de ce recul, Bernard Henri Lévy, doit-il se frotter les mains. Ce n'est pas lui qui a pris cette décision, bien entendu, mais François Hollande lui-même. Du locataire officiel du Quai d'Orsay, on ne parlera même pas.
C'est il y a quatre ans et demi, le 25 janvier 2011, que le contrat avait été signé à Saint Nazaire entre Alain Juppé, ministre de la Défense, et le vice-Premier Ministre de la Fédération de Russie. Aujourd'hui, alors que la livraison avait déjà été honorée financièrement, c'est un bien gros chèque que la France devra payer en retour. Presque un milliard a déjà été reversé, il restera sans doute encore environ deux cents millions, sans compter le démontage des appareils, la "dérussification" des indications portées sur les coursives et les équipements divers, et peut-être la mise aux normes OTAN des navires, s'ils sont acceptés par un pays membre de cette organisation.
S'ajouteront à ce bilan un peu dispendieux le duo gardiennage-assurance, mais aussi le manque à gagner d'autres fournitures qui ne se feront pas, comme les deux autres unités du même type que devaient construire sous licence les Chantiers de la Baltique, comme le contrat de maintenance sur 30 ans, comme d'autres bateaux plus petits qui étaient en projet. Avec l'énorme contrat de 126 Rafale auquel l'Inde a renoncé, c'est une note globale de deux milliards et plus qu'aura coûté l'entêtement d'un homme. A rapprocher de la perte du marché habituel de l'Iran pour Peugeot, que Ford a remplacé au pied levé. A rapprocher des souffrances de l'agriculture française, très marquée par le logique contre-embargo russe qui lui ôte de gros débouchés.
Tout se passe comme si, sur injonction de Washington peut-être, le président de la République s'ingéniait à torpiller tout ce qui fait encore sens dans notre pays. C'est au moins du sabotage. Après, c'est à une Cour de Justice de déterminer les termes exacts du crime. D'autres se retrouveraient avec lui sur les bancs des accusés, en Assises, pour affronter la Justice du Peuple et non des professionnels qui pourraient les absoudre. B. H. Lévy bien entendu, mais bien d'autres encore sans doute.
Ce serait bien entendu la bonne occasion pour rompre les relations diplomatiques avec l'oncle Sam, et démanteler son dispositif d'espionnage situé à l'angle de la Concorde, sur le toit de l'ambassade, à deux pas de l'Élysée.