Il ne reste plus que deux mois aux hordes de Washington et leurs chiens damnés pour lancer leur offensive afin d'alimenter le Moloch. Deux mois. Ensuite, ils passeront la main, le supplétif à manivelle improprement nommé le Charles-de-Gaulle devra rentrer pour révision, le soutien partout sera affaibli, les dents seront cassées. Les Rafale actuellement sur le qui-vive seront rentrés à la niche.
Vont-ils oser se lancer ? Les grands fauteurs de guerre du Pentagone trouveront-ils le prétexte "vendable" auprès des populations US pour préparer leur fête (à admirer de loin, comme ils l'imaginent) ? Sans doute, leur position dans un Washington un peu à l'intérieur des terres leur donne-t-elle un sentiment d'invulnérabilité. Leur rage (au sens réel de la maladie) qui leur donne l'envie de mordre tout ce qui est à portée doit les tenailler tellement !
Je pense que, si quelque chose est lancé, les Russes pas du tout agressifs, mais déterminés, leur feront apprécier LES PREMIERS l'étendue de la riposte. Elle sera fulgurante et irrémédiable, c'est à la fois juste et nécessaire.
Si pareille catastrophe survient, les étendues immenses de la Russie l'aideront une fois de plus, alors que probablement les régions entre Rio Grande et Grands Lacs seront une marmite de sorcière. En particulier leurs deux côtes, celles qui votent encore pour les chiens de guerre. La ville de L'Enfant ne sera plus qu'un lointain souvenir (rien moins qu'impérissable d'ailleurs). Les bas quartiers de la Grosse Pomme en seront au même point, eux qui abritent tant de Grands Banquiers. San Diego, Norfolk ne seront que quelques ruines fumantes, de même que Seattle. Ne resteront que les États centraux du blé et des bovins, car probablement l'orgueilleuse Chicago aura-t-elle subi le sort des côtes, avec quelques minutes de retard, ainsi sans doute que le quartier général sous la montagne, près d'Omaha.
Deux mois à tenir ! et au bout de ces deux mois, la probable poignée de main décontractée entre deux hommes qui auront su quel était leur devoir envers tous leurs concitoyens. Les garder vivants. Nous garder vivants.
Le compte à rebours est commencé.