Il
y a peu se déroulèrent les primaires de la droite, dans l'indifférence
quasi générale, hormis chez les prêtres des médias qui psalmodiaient des
airs convenus.
Pour bientôt se préparent les primaires de la
gauche, sous les quolibets, voire les horions. Le soufflet qui fit
hausser les sourcils des bien-pensants du marais médiatique fut bien
plus que cela : c'était un soufflet de toute la vraie France, celle qui
travaille, ou qui tente de le faire, envers toute celle qui s'impose
depuis sa morgue, aux deux sens du terme.
C'est la morgue des « grands » envers ceux qui triment pour leur payer festons dorés et chasubles d'or, contents, ou pas.
C'est
la morgue où se réfugie le cadavre de la gent politicienne, plus que
discréditée, incinérée sur le bûcher qu'elle s'est elle-même dressé à
coups de mépris.
Oui, ce soufflet est le geste instinctif de
millions d'opprimés, sur la caste d'oppresseurs aux casquettes
différentes, mais au contenu identique. Ce soufflet a retenti comme le
signal de la fin pour les barbares du premier rang, pour les tenants du
POUVOIR mondial, toutes nuances politiques confondues, d'une droite
extrême se répandant depuis son PACAge jusqu'aux terrils, à une gauche
extrême mondialiste jusqu'aux cheveux.
Allons, mesdames, messieurs les Superbes ! Ite, missa est.
Allez-vous en, le message vous a été envoyé, adressé, infligé, asséné.
Dehors ! Dehors, avec vos amis milliardaires en sous-sous et en POUVOIR.
Vous êtes véritablement dans les cordes avant même le match, écrasés
par les huées, les haros et les invectives. Place au Peuple, peuchère.
Avec 2017, ce sera son Grand Retour, après que vous ayez été
copieusement chouchoutés, gattazés pendant plusieurs générations déjà.
Vous avez besoin de nous, nous n'avons pas besoin de parasites.
Good Bye Farewell chez vos amis anglo-saxons, et ne revenez pas, jamais.
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samedi 21 janvier 2017
dimanche 8 janvier 2017
Les primaires "à la française et la légalité, par Denys Renaud
Les « Primaires » à la française : un coup de boutoir insidieux dans nos institutions, mais
Quid de leur légalité ?
L’instauration
subreptice des « Primaires » dans la scène politique constitue dans
leurs formes comme dans leur organisation une pratique
extra-institutionnelle inédite qui non seulement pose problème sur
leurs conséquences dans la vie publique à terme, mais interroge aussi
tant sur leur légalité que sur leur légitimité.
Cette
intrusion progressive revient à modifier nos institutions par la bande,
sans débat public, sans bilan critique, et, bien sûr, sans consultation
des citoyens, ce qui aboutit à utiliser de plus en plus la pratique du « fait accompli » comme méthode de réforme.
D’autres
exemples récents comme le « pseudo-référendum » concernant le projet
d’aéroport à Notre-Dame-des -Landes, limité à un seul département,
annoncé d’ailleurs comme dépourvu de caractère contraignant, mais
surtout totalement inconstitutionnel contribue à banaliser de façon
inquiétante la mise en place de pratiques illégales.
Des
exemples antérieurs comme le référendum sur le quinquennat organisé à
la sauvette, sans débat public, au retour des vacances en septembre
2002, ou bien l’inversion du calendrier électoral de 2002 par Lionel
Jospin, avaient initié cette habitude de plier et tordre les
institutions selon les besoins immédiats du moment sans égards pour
leurs conséquences à long terme.
Cependant
avec l’établissement de ces « Primaires » ce n’est pas seulement le
problème de la légitimité qui est posé mais bien celui de la légalité
de leur organisation et de leur déroulement.
Une formation politique peut-elle utiliser les listes électorales des mairies pour organiser la désignation de son candidat ?
Les formations politiques ont-elles le droit d’organiser des primaires ouvertes à tous les électeurs ?
Les formations politiques ont-elles le droit d’organiser un vote payant ?
La circulaire du ministère de l’intérieur du 22 février 2016 rendant les mairies « libres
d’accepter ou non les demandes émises par les partis politiques de mise
à disposition de locaux ou de personnels communaux, de fournir les
isoloirs et les urnes voire l’utilisation des panneaux d’affichage
municipaux... », tout ceci étant laissé à leur appréciation ne
semble pas avoir d’assise juridique bien solide car elle établit
l’inégalité de fait en fonction des options personnelles ou des humeurs
des édiles locaux. D’autre part on peut considérer que s’agissant de
locaux et de matériel officiels de la République, ils ne peuvent servir
à une même utilisation électorale par des organisation partisanes.
Les
formations politiques désirant recourir à des élections primaires
devraient normalement les organiser avec leur propre matériel
électoral, dans des bâtiments leur appartenant, ou dans des bâtiments
non officiels loués à cet effet. Elles devraient réserver le vote à ses
adhérents et éventuellement à ses sympathisants d’après les listes
qu’elles détiennent sans mettre à contribution ni personnel ni matériel
communaux.
Toutes ces
pratiques illégales qui finissent par s’imposer par le fait accompli et
se multiplient aujourd’hui relèvent plus d’une culture « putschiste »
que d’une culture républicaine. Comme pour le déni de démocratie suite
au référendum de 2005, et le véritable coup d’état du traité de
Lisbonne, mais aussi la réforme territoriale arbitraire, elles
traduisent avant tout un profond mépris du peuple.
Symptôme
du délitement de nos institutions, le peu de réaction qu’elles
suscitent révèlent en même temps un état d’affaiblissement inquiétant
du corps social et politique de notre pays.
Plus que jamais l’élection d’une assemblée constituante semble indispensable.
Denys Renaud - cercle Pour Une Constituante de Nantes
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