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lundi 5 novembre 2012

Manuel Valls, le danger qui vient



Non, nous ne sommes pas à Tarnac, petite commune de 327 habitants oubliée dans un coin du plateau de Millevaches (qui veut dire Mille Cours d'Eau, et non Mille Ruminants, même si ceux-ci n'en sont pas absents).

Nous sommes devant les grilles (fermées, évidemment) du pire bunker de la république française après la salle de crise de l'Élysée, mais pas pour les mêmes raisons. Nous sommes Place Beauvau, à Paris. Passez votre chemin, citoyens, ici il n'y a rien à voir. L'opacité est de mise. La "fermeté" également. Pour preuve l'occupation de la rue de Solférino le jour d'une manifestation à Paris contre l'aéroport de Notre Dame des Landes. Tous les passants, au garde-à-vous, arboraient le même seyant costume. Les véhicules, également. Quidams en maraude, passez votre chemin.

Les Français "au courant" avaient pris l'habitude d'un ministère de l'Intérieur brutal, sans pitié, délogeur de pauvres et protecteur des riches, pourvoyeur de charters aux frais des contribuables malgré leur opposition, plus prompt à embastiller des Tarnaciens que des financiers coupables de faire leur "métier". C'était à une époque où régnaient des natifs ou d'anciens habitants de Neuilly, et il suffisait d'attendre avec une patience angélique qu'ils dégagent !

L'époque a changé, c'est toujours un ancien habitant de Neuilly qui est à l'Élysée, mais Place Beauvau c'est un ancien catalan qui officie désormais. Il était né à Barcelone en 1962, en pleine répression, alors que son père avait fui l'Espagne en 1948 pour éviter d'être arrêté comme opposant au franquisme. Cherchez l'erreur. Il suffit de constater la façon dont s'est passée l'arrestation d'Aurore Martin pour deviner quelles sont ses inclinations politiques. Les autorités françaises et espagnoles se sont mutuellement félicitées de cette capture, alors qu'ensuite le ministre affirme, la main sur le cœur, qu'il n'a rien pu faire pour l'éviter.

Il n'en restera pas là, soyons-en persuadés. Ses prédécesseurs avaient eu le cas Tarnac, il a celui-ci - que Guéant n'avait pas osé aborder - et il n'y a plus qu'à attendre le suivant.

Cet homme a les dents longues. Disons-nous bien qu'il brigue déjà la présidence de 2017. Déjà les médias le portent aux nues, les instituts de sondages lui donnent des chiffres de popularité impressionnants, sortis sans doute du chapeau de Garcimore (je préfère un lapin). Compte tenu de ses états de service, le résultat serait, à n'en point douter, pire qu'avec l'ancien OCCUPANT de l'Élysée. Avocat comme lui, moins dispersé, plus calme, il pourrait être un excellent geôlier de Marianne.

C'est pourquoi il est indispensable de souligner dès à présent, et jour après jour, le danger que représente cet homme. Il faudra s'y employer. Dénonçons, dénonçons le potentiel qu'il représente en matière de malignité. Rappelons qu'il est prévu entre l'Union Européenne de sinistre mémoire et le gouvernement des États Unis d'Amérique qu'entrent en application en 2015 des accords aussi bien commerciaux (un libre-échange total) que de sécurité. Ces accords seront une arme terrible pour frapper les lanceurs d'alerte, les opposants et tous ceux qui se dresseront dans le chemin de l'intégration transatlantique. En effet, ils prévoient la mise en commun des données personnelles des citoyens, de tous les citoyens. Nous ne sommes plus en démocratie ? Ce sera pire encore. Plus rien d'important ne sera soumis à l'approbation des citoyens, voire plus rien du tout. Avec un tel homme, il est permis de craindre que notre situation ne soit encore pire que ce que prévoient ces funestes accords.

Citoyens, soyons vigilants, prévoyants et constants. Cet homme ne doit pas devenir le décisionnaire de notre pays. Jamais.

4 commentaires:

  1. Très bon titre ! J'ai relayé. Mon titre aussi est bon : "le Franco de la France"

    http://sos-crise.over-blog.com/article-alerte-l-espagnol-manuel-valls-sera-le-franco-de-la-france-112105777.html

    à +, eva

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  2. Merci Eva ! Continuons à rappeler ces faits pendant les presque cinq ans qui viennent, afin que nul n'oublie.

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