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jeudi 29 novembre 2012

Japon - les municipalités sont mobilisées à propos des carburants nucléaires usagés (NHK)

NHK, le 28 novembre à 4h11 TU (13h11 au Japon) soit 5h11 en France

Selon un tour d'horizon de la NHK, presque la moitié des municipalités au Japon hébergeant une centrale nucléaire ou des stockages de carburant usagé déplorent que les mesures de sécurité soient inadéquates. Ce tour d'horizon en octobre a visé 34 municipalités. Les inquiétudes à propos de fuites potentielles de radiations ont augmenté depuis que le désastre de mars 2011 a endommagé les piscines de stockage des barres usées à la centrale de Fukushima Daiichi.

Quinze municipalités concernées ont assuré que les mesures actuelles de sécurité sont inadéquates. Elles assurent avoir demandé que les opérateurs des installations  de production et des sites de stockage prennent de nouvelle mesures pour les protéger des tremblements de terre et renforcer les systèmes de refroidissement.

Dix municipalités ont demandé à voir retirés les sites de stockage de matériaux usés de leurs juridictions. Onze autres ont convenu que le stockage pendant un certain temps était inévitable. Treize municipalités ont déclaré qu'elles ne pouvaient pas répondre de la surveillance. L'une d'elles a demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités. Une autre a poussé pour que les discussions comprennent les municipalités qui utilisent l'électricité liée au nucléaire.

Les matériaux nucléaires usés sont stockés à travers le pays sous un programme gouvernemental de recyclage. Tous ces déchets sont repris dans une centrale à Rokkasho, dans la préfecture Aomori, au nord-est du Japon, pour un retraitement. Mais la centrale ne fonctionne pas à pleine capacité. Il en résulte que 14400 tonnes sur les plus de 17000 tonnes de déchets actuellement en stock restent dans les piscines de toutes les centrales sur le territoire national. Ces centrales sont actuellement à 70% de leur capacité de stockage.

De nouvelles mesures concernant l'énergie annoncées en septembre par le gouvernement promettent de diminuer la dépendance du pays à l'énergie nucléaire dans le futur, tout en conservant le recyclage des déchets radioactifs.

A la préfecture de Fukui, au centre du Japon, le maire de la ville de Tsuruga, Kazuharu Kawase, exige la construction immédiate de centres de confinement temporaire et de traitement des déchets. Dans la préfecture d'Ibaraki, au nord de Tokyo, le chef du village de Tokai, Tatsuya Murakami, constate qu'en dépit des prévisions, en cinquante ans le traitement des déchets radioactifs n'a vu aucun progrès.  Il ajoute qu'il est mal de s'accrocher à des mesures inapplicables. Pour lui, le plan actuel consistant à déplacer tous les déchets dans la préfecture d'Aomori n'est pas réaliste. Il considère qu'il est plus pratique de conserver les déchets dans les centrales qui les ont utilisés.


(traduction personnelle, avec les coquilles et approximations habituelles)

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