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jeudi 8 novembre 2012

Croassance or not croissance ?

Aujourd'hui notre ami Des Pas Perdus nous relatait le contenu de l'ouvrage "Le choc de la décroissance", écrit par Vincent Cheynet. Cela m'a inspiré quelques lignes.


Actuellement la "croissance" n'est qu'une compensation, comme on dit en psychologie, d'une immense frustration : dominés par le Travail avec un grand T, trop de gens en oublient de vivre, tout simplement. Ils s'isolent, et la seule façon pour eux d'avoir l'impression de continuer une vie sociale, est de la vivre "par procuration", via les téléphones mobiles, la télévision, les transports auxquels ils sont accros en raison des distances à parcourir pour rejoindre le Travail... Se côtoyant sans fin, ils s'ignorent, et dès qu'ils ont un peu de temps ils vont s'isoler plus encore en allant "en vacances" quelque part tout en continuant à ignorer leurs voisins.

La découverte, ce n'est pas à des milliers de kilomètres qu'elle peut s'opérer : parfois il suffit de quelques mètres.

La déclaration des droits de l'homme et du citoyen a fait une grosse faute en plaçant parmi ses principes de base la propriété. C'est la même terre pour tous. C'est au point que ce principe est devenu sous-jacent, implicite : il ne l'est pas. Par nécessité vitale, nous avons tous un droit d'usage sur les richesses de la planète, mais selon le principe, transcendant, d'égalité, nul ne peut solliciter exagérément ces richesses au détriment de tous les autres, au présent et ceux qui en auront besoin dans le futur.

La décroissance, c'est retrouver une vie en commun avec toute la planète et ses habitants. C'est prendre non son dû, mais ce dont on a vraiment besoin : la différence est immense.

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