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vendredi 12 octobre 2012

Le Nobel de la paix au... capital ?

On apprend que le comité d'Oslo a attribué le Nobel de la paix à l'union européenne, ce machin antidémocratique par définition basé à Bruxelles. La paix ! Mais la guerre n'a jamais cessé ! Et comme avant ce sont les plus vulnérables qui sont les plus touchés. On déplore peut-être moins de morts, ceux-ci étant le plus souvent des personnes tellement accablées qu'elle se sont supprimées. Les statistiques montrent une réelle augmentation de ce fait très parlant.

Oui, c'est la guerre. Et comme en 1914, ce sont des innocents qui sont obligés de monter en ligne, et qui s'entretuent à coups de concurrence. Et comme en 1914, ce sont les banquiers qui comptent les points, car une guerre est extrêmement rentable pour eux. Avant des quartiers entiers étaient écrasés de bombes, voire des villes entières comme Dresde, Royan, Coventry, que sais-je..... Maintenant quand l'on passe par exemple dans le nord de la France, se découvrent d'immenses friches industrielles, sinistrement abandonnées des hommes.

Oui, c'est la guerre.  Et les journaux financiers, mais pas qu'eux, retentissent de communiqués de victoire consécutifs à des fusions qui laisseront des milliers de travailleurs sur le terrain, ils se félicitent de grandes manœuvres financières, ils annoncent fièrement que telle ou telle banque est "sauvée".  Mais sauvée comment ? Ce sont les États qui ont donné l'argent, et les États, ce sont les impôts et taxes qui les alimentent. "Achetez du pain, braves gens, achetez des allumettes, achetez une voiture, c'est pour une bonne œuvre !"

Oh oui, une bonne œuvre.  Cet argent péniblement collecté finira dans un paradis fiscal, changera de mains de nombreuses fois, et reviendra sous la forme d'un nouveau rachat d'entreprise, qui sera pillée à son tour et laissée à l'abandon, et le cycle recommencera.

Cette Europe (sic) n'est qu'un autre nom pour le grand capital, celui qui tient ses quartiers européens au Luxembourg, à Jersey, à Monaco ou ailleurs. Elle n'est que l'émanation directe des banquiers, Goldman Sachs en tête, qui en ont eu l'idée dès 1944 pour servir de support où écouler les marchandises de l'industrie US. C'est là, loin du conflit, que Jean Monnet,  Robert Schuman, et d'autres sans doute, furent initiés par les auteurs du projet et préparés à leur futur rôle de Pères de la Nouvelle Europe. Une Europe forte économiquement, mais nain politique.

Aujourd'hui, avec le vote du TSCG et celui de la Règle d'Or, notre pays est inféodé jusqu'aux cheveux à ce non-sens capitaliste, à cette aberration qui rend l'Europe complètement esclave des banquiers de New York et de Londres. Une grande réussite.

A une telle réussite, le Nobel va si bien, n'est-ce pas ?

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