Mon ami Rem* me fait l'honneur de cette nouvelle version d'un article qu'il a déposé chez Ruminances il y a quelques jours. Je l'en remercie. Il semble, selon lui, qu'il ne soit que la conclusion d'un ouvrage bien plus vaste dont il parlera sans doute. Place à l'écrivain engagé.
TINA
soit qui MALI pense !
23
janvier 2013, IN EXTREMIS !!
- L'actualité m'impose d'interrompre mes corrections (avec l'aide de
quelques ami(e)s, merci !) pour reprendre plume imprévue... :
Tout d'abord, de l'amie Martine - qui illustre la
couverture - voici son bel article, paru sur «Ruminances» le 19
janvier 2013. Puis ma réaction.
Aminata Traoré, ma sœur
«Les gens connaissaient leurs difficultés, nous vivions dans une situation sur-réactionnelle au Mali».
Aminata
Traoré dénonce en tant que Malienne, ancienne ministre de la
culture, femme politique, écrivaine, humaniste, altermondialiste et
essayiste, engagée, y compris sur le plan artistique, et, surtout,
femme de ce monde...
Aux
dernières nouvelles, Aminata était contre une intervention
militaire internationale au Mali. Elle craignait, entre autres
choses, la maltraitance faite aux femmes en représailles, quels que
soient les clans auxquels elles appartiennent.
Elle
avait peur aussi d’un jugement fait à l’emporte-pièce sans
prendre en compte la trame de la situation globale des forces
existantes, entraînant forcement des conséquences catastrophiques
et injustes.
Enfin,
la soumission des peuples qui s’en suivront avec l’installation
plus profonde du monde marchand qui pillera inévitablement, plus
qu’à l’accoutumé, les terres dévastées, sous un prétexte ou
cause détournés.
Le
peuple des Touaregs devient le peuple à abattre, alors qu’ il est
victime de misère, comme tous les peuples africains, sauf que les
conditions géographiques, géopolitiques, ont précipité beaucoup
d’entre eux dans une lutte devenue religieuse, venue de Libye après
avoir transité par l’Irak.
Aminata
Traoré considère que les pays africains sont des peuples soumis et
poussés à la libéralisation par les institutions internationales,
les appauvrissant jusqu’à la rupture. Le même processus
d’austérité qu’en Europe, les africains y sont accoutumés
depuis plusieurs décennies : une dette imposée, impossible à
rembourser, des prêts d’argents consentis par le FMI à la
condition de laisser s’installer multinationales et libéralisme.
Pour
elle, le printemps arabe n’a rien à envier à la lutte pour la
démocratie passé il y a une vingtaine d’année au Mali. Les
peuples du nord de l’Afrique pourraient prendre leçon du passé
Malien... Le problème reste l’emprise de la globalisation mondiale
et de la mainmise du monde marchand sur les dirigeants africains
restaurant rapidement l’anti-démocratie, favorisant l'éclosion
d’élites et l’aggravation de la pauvreté, le retour à la
soumission. Le capitalisme corrompt les relais élus sur place qui
deviennent les 1% de maliens prospères naviguant dans les affaires,
laissant les autres dans une pauvreté extrême. Ainsi la corruption
grandit dans le sens où, comme on le dit en Côte d’ivoire, «
débrouiller n’est pas voler ».
Il
faut bien trouver un moyen de survivre en Afrique, quand les terres
sont arrachées aux agriculteurs, quand les eaux sont vidées des
poissons par les multinationales qui exploitent aussi à grande
échelle toutes les matières premières à moindre retour. La
pollution ouverte à tous les excès. Il n’y a pas de travail, les
fonctionnaires, sauf les gradés, ne sont pas payés. Idem dans le
privé. Que reste-t-il aux gens ? L’immigration… Il y a aussi
l’enrôlement dans l’armée de fanatiques en rage et le milieu
mafieux de la drogue.
«
Quand on broie les peuples il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils
restent assis »,
dit Aminata Traoré en juin dernier, étonnée que l’on ne fasse
cas du peuple malien qui se rebellait : «
Les occidentaux sont naïfs, il faut cesser de croire à cette
démocratie et voter ne sert à rien. Celui qui sera élu sera celui
qui a le plus d’argent et s’il a de l’argent c’est qu’il
est le plus corrompu. La Cédéao (CDAO) est dépendante du système
extérieur et les peuples africains sont coincés sans pouvoir y
échapper. S’il en avait été autrement, si les Touaregs avaient
pu vivre dignement, jamais ils ne se seraient fourvoyés avec les
combattants islamistes. »
«
Il faut que les africains profitent que l’Europe soit en crise et
en perdition pour se réinventer des solutions d’existence
conformes à l'esprit de communauté traditionnel» (Aminata
Traoré - La démocratie ne suffit pas par
legrigriinternational).
«
Il faut cesser d’adhérer au système européen imposé alors que
justement il est en train de se perdre. Tant que le système de la
mondialisation restera basé sur la prédation et la subordination,
nous vivrons dans un contexte d’insurrection. La meilleure façon
de s’en sortir c’est de comprendre tous les enjeux et voir ce qui
se passe réellement sans se boucher les yeux. »
Intéressant
discours, non ?... Aminata Traoré s’est beaucoup investie dans
l’art Africain pressentant qu’il y avait dans cette activité un
des débouchés. Elle lutte encore dans ce domaine, même en occident
pour la libération et la promotion de l’art qui est l’image des
peuples. Je suis heureuse en tant que femme, en tant qu’artiste, de
savoir qu’il existe un être comme elle qui a le courage encore et
encore d’affronter la réalité avec tant d’objectivité sans se
laisser corrompre. Je loue son livre «
Le viol de l’imaginaire »
qui a sa sortie, il y a déjà plusieurs années, m’a donné le
sentiment de me sentir moins seule.
« TINA
soit qui MALI pense »
Rappel :
TINA est l'acronyme de «There Is No Alternative»
de Margaret Thatcher. Tel n'est pas du tout l'avis
d'Aminata Traoré, nous rappelait Martine le 19 janvier 2013. Mais ce
ne sont que deux femmes suspectes de vaines prétentions à
la lucidité !
L'important
est l'avis de deux messieurs-biens, lucides présidents de la
Françafrique, pardon de la 5° République Française. Le premier
dans un historique discours hystérique du côté de Dakar, le second
dans un historique acte hystérique du côté de Bamako. Deux
variantes d'une même continuité politique «grandiose» (mais dans
le «changement», ment le second). Celle d'une France Éternelle, ô
cocorico, qui fut coloniale (sans -iste!) pour la saine évolution de
pauvres sauvages vers les beautés, blabla, de LA civilisation que
l'on sait... : car on l'a tous sur le dos, la TINA !
Certes,
avoue implicitement le discours de Dakar, la France a eu quelques
ratés dans sa glorieuse époque de «grande mission civilisatrice»,
puisque les pauvres africains «souffrent toujours de n'être pas
assez rentrés dans l'Histoire», a-t-il osé dire entre autres
fadaises de mépris arrogant. Et son successeur, bien autant
arrogant, prétend voler au secours du Mali par les armes. En tardif
pompier d'un incendie qu'alluma son ancêtre politique : le si
«grand humaniste» Jules Ferry, à la fois théoricien de notre
sainte école publique et de notre sainte colonisation, excusez du
peu.
Ils ont
tout faux, ces deux messieurs. Ces deux dames ont tout raison.
Elles et tous les peuples d'Afrique et d'ici, qui ont sur le dos «les
bienfaits de la civilisation», versus Mme Thatcher and so on :
«TINA ! ... : Le libéralisme est là, renard dans le
poulailler, c'est LA liberté du capitalisme triomphant. Qui fera
SEUL l'Histoire, désormais... prétendent-ils (car «la
Dame de Fer en avait deux grosses» moquent des
écossais, amusés du fait qu'elle refusa, par décence, de porter le
kilt!)...
On ne peut
comprendre l'actualité du Mali sans la replacer dans la si vaste
Afrique :
Les peuples
d'Afrique bien autant que ceux d'ici et de partout, ont fait, font et
feront l'Histoire. Pour se limiter à la seule Afrique Noire et aux
récentes périodes anticolonialistes, les africains ont à peu
près tout tenté, avec grand courage, face à l'envahisseur
«civilisateur». Surtout pilleur et incendiaire... Après y avoir
été tant esclavagiste pour leur Amérique... Et avant de jouer au
pompier-pyromane.
Il y eut de
grands faits d'armes anciens, pour la plupart inconnus de nous
(l'Histoire est encore loin d'être impartiale) mais pas des griots,
donc des traditions. Puis, plus récemment, sont nées de grandes
actions politiques audacieuses, grâce à une multitude d'anonymes.
Et marquées de ces quelques noms : Patrice Lumumba, Nelson
Mandela, Kwaine N'Krumah, Sékou Touré, Thomas Sankara, Amilcar
Cabral, Augustino Neto, Eduardo Mondlane... et au Mali, enfin, Modibo
Keita.
Le point
commun de tous ces leaders fut de se réclamer «Africains», pour
une unité africaine perdue par des frontières aberrantes
post-coloniales. C'était du temps de la dite «guerre froide»
et des chauds maquis (ou coups d'états), plus ou moins inspirés par
divers marxisme-léninismes. Dégénérant souvent (comme en URSS...)
en conflits politicards !... Cette période anti-coloniale puis
post-coloniale a beaucoup souffert de ces caricatures de «révolutions
mode marxiste» en modèle très inadapté. Manœuvré souvent par
l'URSS, Cuba, La Chine... avec scissions fomentées par les USA, la
France, etc. : bon merdier pour petits politiciens et gros
affairistes. Et surtout misères s'aggravant lourdement
(migrations intérieures, inter-régionales, vers le riche Nord)...
Le MALI, à
sa façon, est une espèce de caricature-résumé de toutes ces
misères héritées du colonialisme. D'abord par la pire
extravagance de frontières artificielles intenables, qui ne
furent que bêtes divisions de zones militaires provisoires entre
petites armées françaises rattachées à un commandement soit à
Alger soit à Dakar !...
La
caricature continue avec l'appellation coloniale de «Soudan
Français». Qui, à l'indépendance (59/60) deviendra MALI. Mais...
après rocambolesques aventures de «Fédération du Mali» (nom
de l'ancien empire régional du 13°siècle), avec le
Sénégal. Hélas son président L.S. Senghor finira par
rejoindre le point de vue pro-Francafrique de F. Houphouët-Boigny
(«la Côte d'Ivoire ne veut pas être la vache à lait d'une
fédération romantique»). Et l'essai de panafricanisme capote,
après avoir tenté la Haute-Volta (Burkina-Faso) et d'autres :
Ghana, Guinée, Togo. Oui, Modibo Keita est grand panafricain.
D'ailleurs, il proteste contre les essais nucléaires français au
sud algérien voisin, reconnaît le GPRA avant l'indépendance de
l'Algérie, expulse les dernières troupes françaises du Mali en 61
(... revenues en fanfare aujourd'hui !!).
La misère
du Mali n'a cessé de s'aggraver, pire encore que chez ses voisins,
depuis. Entre autres, les spéculateurs sur le cours du coton ruinent
la grande ressource du Mali. Le «libéralisme» de TINA le veut.
Puisque c'est le remède de cheval pour «assagir»
(assassiner!) un pays qui fut tenté par une «3°voie» (non alignée
et socialiste) d'une époque révolue. SAUF QUE NON... : IL Y A
des ALTERNATIVES !
Après
l'échec (mondial) de l'alternative «communiste» aux sauces
staliniennes ou maoïstes, voici notre nouveau choix devant le mur de
TINA. Soit la révolution «d'en bas», sage-populaire,
soit la pseudo-révolution «d'en haut»,
élitaire-délirante.
-Soit
«d'en bas» le genre indignés, versus Grèce,etc. ou
versus «printemps arabe» et autres (Birmanie, Bolivie, n. zones à
défendre) : Multiformes mouvements libertaires, sorte de
révolution rampante qui prolifère par immenses variations
locales, d'avenir. Celui de la Justice
Sociale. De l'élémentaire Liberté...irrépressible
pulsion de vie.
-Soit
«d'en haut», révolutions de l'élite de ceux qui savent, (car Dieu
les a choisis!), genres évangélistes yankees, catho-intégristes
d'ici, radicaux hébraïques d'Israël, divers islamistes-du-djihad.
Volontiers kamikazes et sanguinaires pour les pires :
là, ils sont, comme les autres, escrocs religieux - mais bien plus
mis «en vedette». Notamment grâce à l'abcès de fixation que la
mouvance Al-Qaïda a pu créer dans le Nord Mali, si loin de
tout (même de Bamako) : Après sa naissance par son fracassant
succès du 11/09/2001, ses échecs en Algérie, en
Afghanistan-Pakistan, ailleurs...
Alors, oui,
bien sûr, comme tout le peuple malien, tous les africains, tout
le monde, je suis atterré des invraisemblables exactions de fous de
Dieu qui violent, coupent des mains, tuent, pillent, bref des fous
furieux. Brigands surarmés par les stocks d'armes de l'ex-régime du
fou furieux Kadhafi *, lequel est remplacé par … à peu près rien !
Mais ces
bandes, capables de ce pire-là, ont aussi une élite de très
jusqu'au-boutistes disciplinée, capable d'un très grand coup
contre les «infidèles» sur une exploitation gazière d'Algérie
à In Amenas. Le plus important coup depuis le 11 septembre
2001, peut-être. C'est une «opération coup de poing» dans une
tradition des certains maquis (qui par exemple infligèrent en
Espagne la première défaite aux conquêtes napoléoniennes) :
Ces combattants là seront «hors-la-loi, terroristes» si vaincus,
ou «héros patriotes» s'ils finissent par gagner. Or l'armée
algérienne se revendique être fille des moudjahid des maquis,
vainqueurs de l'«Algérie Française» d'il y a 50 ans. Elle n'a
donc jamais toléré que d'autres maquis puissent naître depuis
contre elle. Alors que les injustices sociales dues à «l’État
FLN rentier du pétrole » se sont très, très aggravées :
Dans un régime policier si puissant, si corrompu-corrupteur, les
revendications populaires, faute de mieux, ont donc été
canalisées par les islamistes. De plus en plus extrémistes au fur
et à mesure qu'ils furent battus et repoussés au sud.
Donc, au
Sud-Sahara, après établissement de leur grande «base arrière de
l'Azawad», - odieusement chipée au légitime mouvement Touareg
autonomiste -, ils reviennent à la conquête de l'Algérie ! :
Tel est le schéma de la stratégie de cette mouvance islamiste. Mais
la réalité est bien différente : ces islamistes là ne sont
plus dans le peuple algérien, mais bandes de brigands sans FOI ni
LOI, sinon de tout justifier au nom de Dieu, et d'abord leur
terrorisme atroce sur... d'autres musulmans !
Beaucoup
trop de mouvements insurrectionnels connaissent ce genre de
dramatiques dérives. Hier : Tupamaros d'Uruguay,
Sandinistes d'Amérique Centrale, Bolivariens de Colombie (etc.)
avaient chaude intimité avec les revendications populaires. Faute
d'avoir pu prendre le pouvoir, ils se sont étiolés et, souvent,
résignés à survivre de trafics lucratifs, drogue principalement.
Le cas des Talibans en Afghanistan et Pakistan est de pire dérive...
et la dérive s'étend (via Soudan...et Internet !) au Sahara.
Pendant ce
temps le «printemps arabe» des révolutions vraiment
populaires a pu enfin naître, fragilement. Renversant au
moins trois despotes, Ben Ali, Moubarak, Kadhafi, menaçant le 4°,
El-Assad-le-coriace. Fragilement puisque l'expérience d'une
société se libérant toute seule de tels poids est neuve. Et que de
«vieux chevaux de retour» affluent. Certains libérés de prison ou
d'exil (pour des opposants politiques laïcs et d'extrême-gauche).
D'autres recouvrant libre expression publique, après être restés
discrètement actifs dans leurs vastes réseaux sociaux : les
frères-musulmans.
Cette
appellation (officiellement «confrérie») est très souple, un peu
comparable à la vaste «démocratie chrétienne» d'Europe depuis un
siècle. A l'époque, d'ailleurs, les bons bourgeois des deux
religions s'entendaient sur un point fondamental : «nous
sommes des élites en charge de nos peuples ignares, à guider par la
religion», et divergeaient sur le nom de cette religion !...
Mais, tous deux, animèrent d'utiles services sociaux... en restant
ambitieux de conquérir le pouvoir. Avec dérives
fatales...
Retour au
Mali, dont les pouvoirs étatiques sont quasi nuls et dont les
misères du peuple sont quasi inimaginables. Ce serait une
nouvelle Somalie si les islamistes sahariens parvenaient à
Bamako ! Rappel : la Somalie fut abandonnée au rapport
bénéfice/coût d'intervenir dans cette pauvre «corne d'Afrique».
Donc abandonnée aux pires pirates. Mais le Mali (même s'il n'a que
de potentielles mines d'or) a une position stratégique entre Algérie
et Nigeria pétroliers. Est voisin des belles mines d'uranium du
Niger si indispensables à la France. Voisin du Sénégal et de Côte
d'Ivoire, où tant s'exerce «notre» Françafrique (officiellement
reniée)... Et puis, cocorico encore, cette démonstration de force
française au Mali est «vendeur» de «notre» beau joujou
Rafale aux princes du Golfe Pétrolier. Ces schizophrènes-graves qui
trouillent sur leurs pétrodollars, les dispersent aux Djihad...
Attaqués par ces joujoux made-in-France. Au prestigieux «cocorico»
à défaut d'être vraiment riche !
Les voisins
du Mali sont presque autant fauchés que le Mali, en tout cas
incapables de concrétiser sur le terrain leur solidarité militaire
tant affichée en beaux discours... :
Le club de
la riche Europe a la même réalité que de la pauvre CDAO :
égoïsmes et beaux discours de solidarités... (et l'ONU ? :
pire blabla!) : Le FMI, lui, gouverne...
Bref, ni
les Maliens, ni les Algériens - ni les Touareg, encore une fois
grands perdants de leur Azawad si juste - ni personne, surtout
pas les musulmans (parfois réjouis par des coups d'éclats tels qu'à
In Amenas) ne peuvent attendre qu'on agisse à leur place. D'abord
celle des Maliens «aux premières loges». La malienne Aminata
Traoré est très lucide, elle est très convaincante. Merci, Martine
de ton billet sur «notre sœur-courage» que je salue comme toi !...
Rem*
-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-
* Juste un aparté concernant l'ancien guide Kadhafi : de grands journaux français, à l'époque plus objectifs qu'aujourd'hui, ne l'avaient pas jugé ainsi. (documents de 1973 à 1987) Pauvre Libye, pauvre Mali, pauvre Afrique !
bab
Merci, l'ami Bab de faire paraître ce texte, dans une version très améliorée par rapport à celle qui a parue sur Ruminances.
RépondreSupprimerUne première remarque d'abord : l'article de Martine qui ouvre le mien est paru en TROP petits caractères pour être lisibles!! Si c'est possible, merci de corriger ce défaut...
Autre chose :
Comme tu le signales dans ton "chapeau", ce texte termine (au delà de ma conclusion qui date du 31 décembre dernier) mon futur et proche bouquin (mi-février).
Titre : "jeune Utopie & Anarchie manifeste",
182 pages au format A4
Petite édition "sauvage" perso à mes frais ( cherchant éditeur bienveillant)
Si vous êtes curieux de la chose, je vous en dirai plus (avec extraits de textes) sur demande : écrivez-moi par courriel à l'adresse
remi.begouen@free.fr
J'ai agrandi les caractères, Rem* : cela reste un peu plus petit que le reste du texte, malgré tout.
RépondreSupprimerOK - c'est lisible comme ça !
SupprimerExcellente analyse qui devrait faire réfléchir tous les inconditionnels de la propagande hollandaise
RépondreSupprimerJe me disais "lu quelque part" ;-)
RépondreSupprimerHollande au balcon, TINA joue au lion.
RépondreSupprimerHollande écarté, TINA, va t'coucher !
TINA, c'est pas bon, Hollande, démission !
TINA, du pipeau, Hollande à vau l'eau.
Merci Louanchi. Le colonialisme prend bien des aspects, y compris les plus sordides.
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