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mardi 17 avril 2012

Obama : président, ou prisonnier ? Où sont les dictatures ?

C’est terrible, dans ce monde il ne faut pas se leurrer : il existe des dictatures assumées, comme en Corée du Nord, comme en Birmanie où la junte commence timidement à faire quelques concessions, comme en Chine où les inégalités ne manquent pas, bien que plus supportables que dans les exemples précédents ; et puis il y a celles dont on ne parle jamais, comme en Arabie saoudite auprès de laquelle le joug religieux des Ayatollah chiites d’Iran ne pèse que plume, comme aux États-Unis d’Amérique (aimons le titre pompeux) porteurs d’un "étendard de la liberté" fort chiffonné et déchiré : comme au temps des lettres de cachet n’importe qui peut se voir appréhendé, emprisonné, sans jugement, et à vie. Voilà la réalité des choses.

Obama en est-il responsable ? N’est-il que le jouet des forces qui l’ont fait élire selon leur bon plaisir, et pour leur plus grande satisfaction ? Peut-être le saurons-nous un jour, nous ou plutôt nos enfants. En tout cas, vu que les USA sont de très loin la plus grande puissance militaire du globe, ce genre de question se pose avec une acuité toute particulière. Une dictature aussi puissante ne peut être qu’un problème majeur, sans doute le plus important pour notre avenir à tous.

C’est pour détourner l’attention, que des gouvernements non inféodés à ses diktats sont montrés du doigt. Bien entendu, la façon la plus efficace de procéder est de les accuser, eux, de dictature : cela permet éventuellement de donner un prétexte pour les attaquer au nom "d’ingérence humanitaire" par exemple. On voit ce que cela donne, en Irak, en Libye*, des pays ravagés, qui ne s’en relèveront peut-être jamais. Ou en Syrie, où ce genre de tentative semble bien aboutir à un échec. Ou en Afghanistan ou au Vietnam, où l’échec est encore plus cuisant.


* Libye : très subtile fut la façon dont les USA, soudain bien timides, ont envoyé (hormis quelques troupes très spéciales et anonymisées le plus possible) leurs supplétifs européens. L’essentiel n’était-il pas que le travail fût fait ?

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