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samedi 31 décembre 2011

Pourquoi la France devient la terre promise du Qatar


Une thèse intéressante d'asse42.... répercutée ici grâce à Eva. A débattre.
(posté le 12 décembre 2011)

Pourquoi la France devient la terre promise du Qatar.

Copains comme cochons...

Il ne se passe plus un événement politique et financier d’envergure dans notre pays sans que la signature du Qatar n’apparaisse dans le tour du table. Ce micro-état est devenu banckable au point où il a table ouverte dans notre pays et possède quasiment tous les droits réservés à une monarchie. C’est-à-dire qu’elle est intouchable et que les scandales la touchant sont rapidement étouffés. Une accusation de viol est rapidement étouffée tant cela confine directement à l’intérêt supérieur de l’État.

Il faut dire que les investissement qataris dans notre pays s’apparentent à une colonisation financière. Ils sont partout et veulent s’infiltrer partout, même dans les industries sensibles et stratégiques pour notre pays comme le nucléaire. Évidemment cette frénésie d’investissement ne laisse pas d’inquiéter tant elle semble téléguidée par des intérêts supérieurs identifiés et déterminés. Il y a donc un plan derrière tout cela, une connivence, un pacte qu’il nous faut décrypter pour mieux comprendre la réalpolitique de ce monde.

vendredi 30 décembre 2011

Les devises des pays émergents en forte baisse face au dollar en 2011

On ne pouvait passer à côté de ce paradoxe : l'économie US est au plus mal, mais grâce à des tours de passe-passe de la FED sans doute, le billet vert ne s'est jamais aussi bien porté depuis longtemps. C'est une agence russe d'infos qui le souligne.




Les devises des pays émergents en forte baisse face au dollar en 2011
15:10 heure de Moscou  le 30/12/2011
NEW YORK, 30 décembre - RIA Novosti
La valeur du dollar américain a augmenté en 2011, non seulement par rapport aux principales monnaies des pays développés, mais aussi face à la majorité des devises des pays en développement, informe vendredi l'agence d'information financière MarketWatch.

Le cours de la monnaie américaine a affiché la plus forte dynamique par rapport au rand sud-africain et à la livre turque, qui ont chuté de 24% face au dollar depuis le début de l'année 2011.

La roupie indienne a quant à elle connu une baisse de 19% face au dollar. Le real brésilien et le peso mexicain ont à leur tour perdu tous les deux près de 13% de leur valeur par rapport à la devise américaine.

Le rouble russe s'est déprécié de 5,3% face au billet vert, indique MarketWatch.

Elections : 20% des jeunes pourraient ne pas être inscrits

30/12/2011 12h43 Cri d'alarme de Fabien Abitbol


Selon un communiqué diffusé jeudi 29 décembre au soir par le ministère de l’Intérieur, 10 à 15% de jeunes ayant atteint la majorité chaque année ne voient pas leur inscription automatique sur les listes électorales se réaliser.
Cette fourchette donne donc un jeune sur six à un jeune sur dix.
Mais, comme il n’y a pas eu d’élections en 2011, il est clair que personne n’a pensé à aller vérifier sa situation.
Le chiffre est donc à doubler, pour obtenir un “bug” d’au moins vingt pour cent sur deux classes d’âge: les jeunes qui ont eu 18 ans après mars 2010 et avant avril 2012.
Dans le Nord, le maire (MoDem) d’une commune de 6000 habitants, voulant vérifier l’inscription de son fils, a découvert six oublis sur 105 noms attendus. «Si on extrapole aux quelque 40 millions d'électeurs en France, ça ferait 40.000 jeunes pas inscrits», a-t-il calculé.
Selon le ministère de l’Intérieur, «les moyens alloués (…) au CIDEM ont été 6 fois plus importants en 2011 qu'en 2006, pour ce volet “campagne d'inscription”». Le Cidem est une association Loi de 1901, implantée dans le 20e arrondissement de Paris, qui regroupe depuis les années 80 une dizaine d’associations citoyennes d’origines diverses. Cette année, la campagne a été lancée le 11 novembre, «sur des sites comme MSN ou Orange, sur les portails institutionnels ou associatifs», en sus des affichettes traditionnelles et dépliants (à retrouver ici)…
A Paris, l’inscription sur les listes est encore possible samedi 31 décembre. Au-delà, seuls certaines personnes très précises pourront encore s’inscrire (lire ici).
En 2012 ont lieu l'élection présidentielle (avril et mai), puis les élections législatives (mai et juin). Le Code électoral précise en son Article 9 que l'inscription sur les listes électorales est «obligatoire». Mais aucune sanction n'est prévue par la loi en cas de manquement.

Washington et Riyad signent un contrat militaire de 29,4 milliards de dollars

Je vous laisse commenter cette nouvelle... annoncée par le site Al Oufok


vendredi 30 décembre 2011, par La Rédaction
Les États-Unis et l’Arabie saoudite ont signé un contrat de vente de 84 chasseurs-bombardiers F-15 et de modernisation de 70 autres appareils, pour 29,4 milliards de dollars au total, a annoncé, jeudi, la Maison-Blanche en pleine montée des tensions avec l’Iran. "Les États-Unis et l’Arabie saoudite ont signé un contrat (...) de fourniture d’avions de combat avancés F-15SA à l’armée de l’Air royale saoudienne", a précisé le porte-parole adjoint de Barack Obama, Josh Earnest, depuis Hawaii (Pacifique) où le président américain passe les fêtes de fin d’année. Cette vente d’armes avait déjà été soumise au Congrès américain fin 2010 et ce dernier n’avait pas soulevé d’objections.

"D’une valeur de 29,4 milliards de dollars, ce contrat prévoit la production de 84 nouveaux avions et la modernisation de 70 appareils" F-15 déjà utilisés par Riyad, a précisé Josh Earnest dans un communiqué en vantant les conséquences "positives" de cet accord pour l’économie américaine, notamment "50 000 emplois" ainsi "soutenus" aux États-Unis. De même source, on indique que "cet accord renforce les relations solides et de longue durée entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, et démontre l’engagement des États-Unis à de fortes capacités défensives saoudiennes, une composante importante de la sécurité régionale".

Hasard du calendrier ou pas, cette annonce intervient alors que la tension est très vive entre l’Iran, puissance régionale rivale de l’Arabie saoudite, et les États-Unis, alliés de longue date de Riyad, l’un de leurs principaux fournisseurs de pétrole. Téhéran a menacé ces derniers jours de fermer le détroit d’Ormuz, par où transite entre un tiers et 40 % du trafic pétrolier mondial, en cas de nouvelles sanctions internationales contre son programme nucléaire controversé, un geste qui exposerait la République islamique à une réaction militaire des États-Unis.
(30 décembre 2011 - Avec les agences de presse)

La paranoïa grandit aux USA : Payer en liquide devient suspect, etc..


 
Payer en liquide est suspicieux…
Le Big Brother américain nous dit comment reconnaître les citoyen terroristes
 
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmKkfYqMPnhh_xXQWk3mCw9yw3mH2HjKksgtXg1G0udqJ-2V7fSVZT9x9n2DDq2VXHt2SbQN0Y3ZGqJGIugW5OKDQfbDCW8Zi-M-nLTXnZ5TEVgX2VtRcaQhTPfd3l0bgSAKvZjgMhXH_B/s1600/Paranoia.jpg
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmKkfYqMPnhh_xXQWk3mCw9yw3mH2HjKksgtXg1G0udqJ-2V7fSVZT9x9n2DDq2VXHt2SbQN0Y3ZGqJGIugW5OKDQfbDCW8Zi-M-nLTXnZ5TEVgX2VtRcaQhTPfd3l0bgSAKvZjgMhXH_B/s1600/Paranoia.jpg

Nouvel Ordre Mondial: la paranoïa de l’empire américain

grandit de jour en jour…

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Possédez-vous une lampe torche ? Ou payez-vous en espèce vos achats au lieu de payer avec une carte de crédit ? Faites-vous vos courses pour la semaine ?. Je le fais. Probablement le faites-vous aussi, et bien voici la nouvelle: d’après le département de la sécurité de la patrie (NdT: Department of Homeland Security ou DHS, la Stasi ou Securitate américaine…) et le FBI, ceci pourrait bien faire de nous des terroristes. Récemment une vidéo du DHS a abondamment circulée sur la toile; cette vidéo dit aux gens de manière non équivoque que “payer en espèces est suspicieux et bizarre.” Avec une voix calme et assurée, le narrateur explique à l’audience que “si un client apparaît nerveux ou anxieux, ou insiste pour payer en liquide, contactez les agents de sécurité, car cela EST une attitude suspicieuse.”

Donc il en découle, que si vous avez eu une journée stressante et n’avez pas de carte de crédit, vous êtes bon pour la romaine.

Cette suggestion, ainsi que bien d’autres, a été envoyée aux hotels à travers les Etats-Unis comme partie intégrante de la campagne actuelle du DHS “Vous voyez quelque chose, dites quelque chose”. Cela inclut même un manuel de 84 pages, pompeusement titré “Guide des mesures de protection pour l’industrie de l’hôtellerie américaine”, qui stipule entr’autre que demander une certaine intimité est suspicieux et alarmant.

Et cela est vraiment de a quoi tout cela est fait pour: une guerre contre la vie privée et l’intimité. Un terroriste potentiel, argumente le DHS, est bien plus facile à tracer s’il utilise une carte de credit. Une carte de crédit donne à Big Brother un accès quasi immédiat aux informations de contact de l’acheteur, son historique d’achats, et si besoin est, la capacité de couper son flot financier en un instant.

Mais l’application de cette idée est en fait un noir projet: au lieu d’utiliser un système de contrôle déjà existant pour les aider dans leur tâche, les agences comme le DHS et le FBI suppriment de facto la liberté de choix garantie dans un pays supposé libre.

Vous ne voulez pas vivre à crédit ? Vous êtes un terroriste potentiel. Nerveux ? Vous êtes un terroriste potentiel. Vou ne voulez pas être dérangé / Vous êtes un terroriste potentiel.
Et il y a pire. Dans une brochure du FBI distribuée aux grossistes et maisons de surplus, les gens “qui font des achats en gros incluant des munitions tout temps ou des containers d’allumettes, des repas tous préparés ou des outils de vision nocturne y compris les lampes torches” doivent être dénoncés, parce que toutes ces marchandises sont “des indicateurs d’activité terroristes potentielles.”
RT

url de l’article original: http://rt.com/news/terrorism-credit-cards-government-613/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Palestine, de l'héroïsme quotidien à l'avenir

L’occupation de la Palestine se base sur une aberration soulevée peu fréquemment. Le système israélien de la conscription est extrêmement lourd, Dès l’âge de 18 ans (important), garçons et filles vont pendant trois ans pour les uns, deux ans pour les autres, être au service de la dictature israélienne. Ils vont apprendre, à un âge où l’on est encore malléable, à mépriser, à humilier, à blesser, voire à tuer femmes, enfants, vieillards, sans discernement et presque sans contrôle. De retour dans leurs foyers, ils ne seront plus les mêmes, d’autant que périodiquement ils devront retourner "sur le front" pour ne pas oublier. Le gouvernement israélien fabrique délibérément des machines à haïr, qui n’ont droit à aucun recul. Ce qui était un acte sur ordre devient naturel, évident. Devenus "adultes", d’âge mûr, ces jeunes déboussolés sciemment et quasi scientifiquement deviendront à leur tour l’ossature politique de ce pays.

En face d’eux, ce sont des adultes vrais qui les voient agir. Cultivés, sûrs de leur droit, ils subissent. Parfois les plus jeunes d’entre eux lancent quelques pierres, dérisoires, les plus exaspérés envoient des "missiles", des pétards d’artifice pour annoncer que, oui, ils sont toujours là. Malgré les check points qui morcèlent leurs routes, les tracasseries administratives sans fin qui les ballottent et leur font perdre leur temps, les colonies arrogantes et illégales qui les surplombent depuis les moindres collines et leur volent leur terre, quand elles ne les attaquent pas, ils savent encore verser dans l’humour comme l’illustre avec tant de talent Naji al-Ali. Trop de talent ? On l’a tué.

La Palestine est la terre de l’avenir, celle de ceux, héros malgré eux, qui relèvent la tête quand des soldats bardés de munitions, casqués, aux lunettes noires, voudraient les voir baisser les yeux. Le Palestinien est comme l’olivier, il dure, il dure, il durera toujours, enraciné dans sa terre, parce que c’est sa terre, qu’il le sait, et qu’elle le sait. Ensemble, ils attendent. Ils attendent le jour où ces envahisseurs retourneront au-delà des mers, chassés par leur propre haine et leurs propres contradictions. Ne serait-ce justement que cette conscription, omniprésente, marquée par la présence dans chaque gros village d’une caserne, qui coûte des fortunes en permanence à un État tenant seulement grâce aux énormes subventions permanentes du grand frère US.
Oui, la Palestine vivra, elle vivra toujours même si elle est détruite. En perpétrant la Naqba, le jeune État autoproclamé d’Israël a disséminé dans le monde entier les graines d’une Palestine toujours présente. La négation de cette dispersion par les nations inféodées aux USA n’en changera pas la réalité. Après tout, ballotés, bousculés, humiliés, massacrés, vendus, les Acadiens aussi sont toujours là.

jeudi 29 décembre 2011

Le président du Kirghizstan veut fermer la base militaire US

12:19 29/12/2011
BICHKEK, 29 décembre - RIA Novosti
La base aérienne américaine au sein de l'aéroport international de Manas, situé dans la capitale kirghize Bichkek, représente un danger pour le Kirghizstan et doit être fermée, a déclaré jeudi le président du pays Almazbek Atambaïev.
"Le Kirghizstan n'a pas besoin d'une base militaire située dans un aéroport civil, c'est très dangereux. Nous voulons que l'aéroport Manas soit uniquement un aéroport civil", a indiqué le nouveau chef de l'État kirghiz lors de son premier point-presse.
Ce dernier a également indiqué avoir déjà annoncé à la partie américaine que la base aérienne de Manas devra être fermée à l'expiration du contrat, en 2014.
"Les Américains devront alors ou bien quitter Manas, ou bien organiser un centre de transport civil, en coopération avec la Russie ou d'autres pays", a déclaré M.Atambaïev.
Le président kirghiz a réfuté les affirmations selon lesquelles il aurait pris cette décision sous la pression de la Russie.
La base aérienne américaine au Kirghizstan, ultérieurement baptisée Centre de transit du Pentagone, a été crée au sein de l'aéroport international de Manas en décembre 2001, et elle permet d'assurer près de 30% des ravitaillements en vol des avions participant à l'opération militaire de l'Otan en Afghanistan. Le centre de Manas représente également un nœud de transport important pour le transfert de frets et de forces de l'ISAF (Force internationale d'assistance et de sécurité) en Afghanistan. Selon les informations officielles, près de 1.500 militaires et civils américains travaillent dans ce centre.

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A mon avis, voilà ce qui ne va pas faire l'affaire des faucons (faux ?....) US. Cette base était éminemment stratégique pour eux dans cette région du monde. Avec l'échec afghan, la reculade irakienne (relative), la mainmise du pays à la bannière étoilée (de sang ?) en prend un coup en Asie, comme la création de la CELAC en Amérique latine y a sérieusement étrillé la doctrine de Monroe.

bab

Envoyez une lettre à Asako House !

De grand cœur, je répercute ici un appel de Pierre Fétet

Lundi 26 décembre 2011 1 26 /12 /Déc /2011 23:25
Il était une fois une vieille dame dénommée Kumagai Asako qui habitait au bord de la mer. Comme elle adorait son paysage et connaissait les dangers de l’atome, elle lutta de son vivant contre l’implantation d’une centrale nucléaire. En refusant de se séparer de son terrain, elle contraignit un constructeur à déplacer de 250 mètres l’emplacement d’un futur réacteur car le projet était trop proche de sa maison. Elle savait que si elle les laissait construire l'usine, la mer serait contaminée. Malgré des menaces et des tentatives de corruption, elle a tenu bon contre la volonté de la compagnie d’électricité japonaise J-Power. Après sa disparition en 2006, sa fille et sa petite-fille ont conservé cette propriété afin de perpétuer le combat d’Asako. 

Elles ont dénommé la maison "Asako House" .
 

La maison de la résistance "Asako House" (Oma, Préfecture d’Aomori)
source photo : Kiyoshi Ota/Bloomberg
 
Aujourd’hui, la maison est entourée par les terrains achetés par J-Power. L’opérateur essaie de faire fermer la route d’accès à la maison en comptant le nombre de personnes qui l’utilisent. Si plus personne n’emprunte cette route, ils pourront ainsi démontrer qu’on peut la fermer.
 

La route qui mène à Asako House
 
Afin de contrer cette menace, la fille et la petite-fille d’Asako lancent un appel afin que chaque jour, quelqu’un emprunte cette route. Et cette personne sera le facteur. Pour se faire, elles demandent simplement qu’on leur envoie une lettre.
 
A l’heure où il ne reste plus que 6 réacteurs nucléaires en activité au Japon (contre 54 au début de l’année), il est important de soutenir le peuple japonais pour se débarrasser de cette énergie dangereuse et polluante. Et pour s’en débarrasser, il faut déjà empêcher les nouvelles implantations.
 

Centrale d’Oma en construction
source photo : Kiyoshi Ota/Bloomberg
 
C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui de participer à cette action qui ne vous coûtera qu’un timbre et quelques minutes de votre temps. Si vous envoyez une carte ou une lettre à Asako House, vous pourrez freiner la construction d’une centrale nucléaire !
 
Adresse où envoyer votre courrier (pour un envoi au Japon depuis la France, tarif normal à moins de 20 grammes, carte postale ou lettre, ce sont des timbres mauves à 0.89 €) :
 
 
Asako House
 
aza-kookuto 396
 
Oma-machi
 
Shimokitagun
 
Aomori Pref.
 
039-4601
 
Japan
 
 
 
Voici le message original de la famille :
 
“If you sympathize, please send them a letter.
Against nuclear energy!!
No more Fukushima!!
Save Japan!!! And your country.
Do you know Asako House?
If you send a letter or a card,
You can stop to build the atomic power plant.
This house was build to stop to construct Oma atomic power plant of Aomori, northern of Fukushima.
The house is nearby Oma nuclear power plant which is not operation yet.
The road of photo is almost blockade.
The plate of fence is written "Keep out"
but actually, this road is for Asako House and her field.
Why this road is watched by some atomic power plant?
We can't understand.
They want to shut and to break the house.
This state is serious inva of human rights, and Japanese constitution,
If you send some letter, this road is used by postman, so the atomic power plant can't shut it.
Pray for Japan, pray for Fukushima,
And now send your thought!”
 
 
La centrale nucléaire d’Oma ( 原子 ) est actuellement en cours de construction. Elle sera exploitée par la société Electric Power Development (aussi nommée J-Power). Le réacteur, si jamais il devait être un jour utilisé, sera unique en son genre car il sera capable d'utiliser un cœur constitué à 100% de MOX. Les travaux actuels sont réalisés pour rendre la centrale résistante à un fort tremblement de terre. Elle devrait commencer à être opérationnelle en novembre 2014.
 
En envoyant une lettre à Asako House, vous participerez à la lutte contre le développement de l’énergie nucléaire et vous contribuerez à l’abandon de la fabrication du MOX en France par Areva.
 
Si chacun des mille lecteurs réguliers de ce blog accepte d’envoyer une carte à Asako House, le facteur passera tous les jours, pendant 3 ans, sur la route que le lobby nucléaire tente de fermer.
 
Pour se faire, je vous propose d’indiquer la date prévue de votre envoi dans les commentaires, en vérifiant auparavant que cette date n’a pas déjà été choisie. Le mieux est de faire ces envois de manière chronologique. Une fois votre engagement pris, notez cette tâche sur votre calendrier ou votre agenda afin de ne pas rompre le fil de cette action.
 
Asako, disparue en 2006, appartenait à une génération qui connaissait les dangers de la radioactivité en raison d’Hiroshima. Ne se souciant pas de l’argent, elle a refusé une offre d’achat de sa propriété à 2 millions de dollars. Depuis 1982, date à laquelle la construction de la centrale a été décidée, près de 136 millions de dollars ont été distribués en subventions publiques pour acheter la conscience des habitants d’Oma.
 
Faites comme Asako, ne vous laissez pas corrompre par l’industrie de la mort !
Et merci à Iori Mochizuki d’avoir relayé cette lutte exemplaire !
 
 
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Sources :

mercredi 21 décembre 2011

Fukushima : arrêt à froid de l’information

Nous répercutons ici cet article de Pierre Fétet sur le blog de Fukushima. Ce n'est plus la panique, c'est la déroute sur le front du nucléaire !
Mercredi 21 décembre 2011 3 21 /12 /Déc /2011 03:25


conférence de presse ministre énergie - président TEPCO
Un arrêt à froid en entraîne un autre.
Suite à l’achèvement de l’étape 2 de la feuille de route destinée à sortir de la crise nucléaire, le ministre japonais en charge de ce dossier, Goshi Hosono, a indiqué hier que désormais, le gouvernement ne ferait plus de conférence de presse conjointe avec TEPCo. Puis, très pressé de rejoindre une émission de télévision de NHK, il a planté les journalistes en plein milieu de cette dernière conférence de presse, abandonnant ses camarades Yasuhiro Sonoda, secrétaire parlementaire et Toshio Nishizawa, président de Tepco. Alors que le ministre partait, ces derniers ont voulu clore la séance des questions et partir dans la foulée.
Il n’en a pas fallu plus pour que les journalistes s’énervent et invectivent le ministre :
 
« Pour quelle raison les personnes autres que M. Hosono auraient à quitter aussi la salle ? »
« C’est la dernière conférence de presse commune. Prenez vos responsabilités et répondez aux questions ! »
« Vous n’avez pas du tout répondu aux questions du peuple japonais ! »
« Vous êtes impoli et trahissez le peuple japonais ! »
« Vous êtes un arnaqueur ! »
« Vous êtes un assassin ! »
« Vous ne pouvez pas être sérieux ! »
« S’il vous plait, restez ici pour répondre aux questions ! »
 
Entendant cela, Hosono a fait demi-tour et, après avoir demandé aux journalistes de rester courtois, a à nouveau expliqué qu’il ne pouvait pas rester. Puis il a négocié avec Sonoda pour que celui-ci reste pour répondre aux questions.
« Qu’en est-il des questions auxquelles nous n’avons pas eu de réponse jusqu’à maintenant ? » lance un journaliste.
« Nous vous répondrons par mail ou par courrier », répond le ministre qui s’excuse encore une fois et s’en va.
 
Et là… le président de Tepco, Toshio Nishizawa, n’ayant absolument pas envie de répondre aux questions des journalistes, s'est sauvé comme un couard. Car lui, il n’avait pas d’émission de télé, il n’avait pas de raison de partir.
« Pourquoi M. Nishizawa s’en va ? »
« M. Nishizawa ! »
« M. le président ! »
Zengo Aizawa, vice-président de Tepco, a pris le micro et, tout penaud, a expliqué qu’il ne savait pas pourquoi Toshio Nishizawa était parti. Et le porte-parole de Tepco, Junichi Matsumoto, son voisin de table de presse, a poussé un gros soupir de fatigue.
 
Cet épisode en dit long sur l’incapacité du gouvernement japonais et de l’opérateur Tepco à répondre sincèrement aux questions des journalistes. Le peuple japonais s’inquiète de plus en plus des effets sanitaires de la catastrophe nucléaire de Fukushima mais il n’y a personne pour répondre aux questions qu’il se pose.
 
Voici la vidéo de ce passage mémorable de cette dernière conférence de presse commune. Le sous-titrage est en anglais. Tepco envisage également de réduire le nombre de ses points presse. L’information a pris soudain un coup de froid. L’état en a décidé ainsi.
 
Il n’est pas certain que dans ces conditions, le gouvernement Noda dont les ministres se font maintenant insulter garde longtemps la confiance de son peuple. La vérité, que le lobby nucléocrate essaie tant bien que mal de cacher, se fait connaître petit à petit. On n’est plus au temps de Tchernobyl, l’Internet fait son travail, surtout par l’intermédiaire des jeunes générations.
(merci de lire la suite sur le blog de Fukushima

État, désinformation et avenir

Place Beauvau - jardin
Il semble que, d'une façon générale, la désinformation dans notre pays ait atteint un sommet depuis quelques années, et en particulier depuis 2002.  On a l'Intérieur qu'on peut ! Parfois, il faudrait se purger...

Plus grave, cette désinformation s'est constitué des cibles : la défense (sous forme la plupart du temps de virulentes attaques) d'un État aux frontières indécises, à la législation peu précise sur le rôle des institutions, et l'application de celles-ci aux citoyens de façon égalitaire ; à l'agressivité contestable ; à l'attachement aux lois internationales inexistant.

Ou encore, le rôle de ressortissants d'autres États ou de leurs descendants dans la prospérité du pays. Sont montrés du doigt les vrais utiles,  alors que les nuisibles, il faudrait les chercher plutôt du côté des prescripteurs, précisément.

Ou bien encore, la part des simples citoyens, soit en tant que "consommateurs", soit au niveau de leur rapport au travail, dans la désorganisation systématique des finances, de l'économie, des services publics de notre pays. Très bien notés par des instances internationales, ils sont fustigés par un gouvernement qui reporte sur eux ses propres incuries, ses propres bassesses, ses propres incompétences parfois volontaires.

Il faudra ajouter à cela la façon dont certains gouvernements étrangers sont mis plus bas que terre, en soutien à une politique "Occidentale" ayant pour but d'annexer économiquement et politiquement des nœuds importants de la planète. A l'exemple d'un gouvernement étatsunien devenu "expert" dans l'utilisation du mensonge (il faut bien employer le terme), la "diplomatie" au plus haut niveau, court-circuitant de façon malheureuse les vrais diplomates, se laisse aller à démolir des chefs d'États pour la seule vraie raison qu'ils ne sont pas à plat ventre devant la toute-puissance de l'OTAN et de ses Grandes Compagnies. En revanche, des pays aux mœurs et aux politiques plus que sombres, tels que l'Arabie saoudite, ne sont jamais inquiétés.

A l'avenir, il sera essentiel de redonner leurs lettres de noblesse à notre diplomatie, au respect des citoyens dans leur intégrité en cessant de les tromper, à l'éducation dans les principes républicains de nos enfants. En corollaire, ceux qui tiennent le haut du pavé partout devront être discrètement (ou non selon ce qu'ils auront fait) amenés à n'avoir plus du tout d'influence sur la vie publique. Qui sait, peut-être assisterons-nous, dans un sursaut républicain, à un procès du siècle où seraient impliquées des centaines de personnes, dont un ex-chef d'État. Rêvons.

mardi 20 décembre 2011

Prédateurs, du Canada à l'Afrique

Le Canada de Harper ! Encore un pseudopode du grand capitalisme du voisin du sud. 

les prédateurs de la finance
Vous prenez un pays bien né, ou à peu près, vous y lâchez les rapaces, cinq ou dix ans après vous jetez la dépouille, et vous recommencez ailleurs. Un pays ne vaut que par ses habitants ? Mais non, c’est fini, il ne vaut que par ses prédateurs. C’est limité dans le temps, mais justement eux pensent au jour le jour, voire bien plus court. 

La jeunesse ? Quelle jeunesse ? Il faut la nourrir, la loger, l’habiller, l’éduquer : quel gaspillage ! On prend dans le cœur de la bête, la tranche 30-40 ans, et quand elle est usée arrive une relève déjà déboussolée, sans résistance, de bons petits robots qu’on jette encore plus vite. Encore plus de profit.

Quand ne reste plus que la tranche en-dessous de 5 ans, il est temps de prendre son carpet bag pour aller ailleurs. N’est-ce pas ainsi que l’on fait, messieurs les chacals ? Aux dernières nouvelles le sud-est asiatique est devenu "trop cher", alors l’Afrique profonde tend les bras à ses futurs tortionnaires.

Après ? Mais pourquoi donc penser à demain ? C’est peut-être l’Europe, entretemps laminée, qui sera le nouvel eldorado des sanguinolents quadrupèdes à cravate et souliers vernis.

La curée du Nord, politique économique et propagande


occuper le système, à Wall st
Une chose fait peur...

A l'occasion du décès de Kim Jong il, les images s'attardent sur un peuple encore tellement plus contraint qu'on ne l'imagine habituellement, et qui ne bouge pas. Parce qu'il ne peut pas, ou qu'il ne peut plus. Bien sûr la propagande occidentale se déchaîne contre "ce régime". Malheureusement "le régime de Washington", ou "le régime de Paris" s'appliquent à copier, voire dépasser  ce modèle, afin  que nul désormais ne songe à les contester. Eux aussi possèdent l'arme nucléaire, le plus obèse des deux a même osé l'utiliser contre des populations afin d'assouvir une "politicaillerie" mesquine envers une URSS dont il craignait un trop grand développement géographique.

Il y a donc cette Corée du Nord, deux fois moins peuplée que sa sœur du sud (24 millions contre 48 millions).  Entre les deux factions de part et d'autre de la zone démilitarisée, s'échangent d'homériques insultes, quelques horions parfois. Mais les deux parts de ce même pays se gardent bien d'aller trop loin. L'une plie sous le joug d'une dictature stupide qui l'étouffe progressivement. L'autre resplendit des fausses lumières d'un "Occident" adapté à ses coutumes, mais qui ronge celles-ci petit à petit. L'une et l'autre se trompent bien sûr.
la faim, fléau assumé

 Car le problème est ailleurs. Il est dans cet Occident, ce Monde du Nord qui veut plier le monde entier à ses normes, qui n'a cure, par ses placements et ses spéculations sur les ressources essentielles que sont l'eau, le blé, le riz, les oléagineux, de faire crever de faim des millions d'enfants chaque jour. Il y prend même plaisir, puisque le malthusianisme est l'une des bases de ses idéologies, et que pour lui nous sommes trop nombreux. Alors que, selon des chiffres très récents, la planète pourrait nourrir aujourd'hui et sans peine douze milliards d'habitants. Ce n'est qu'une question de répartition et de priorités. Il suffit de penser à cette culture de plus en plus répandue d'un gaspilleur d'eau sans pareil qu'on appelle le maïs. La chose va encore plus loin, puisque ce maïs est destiné à engraisser du bétail, ou, plus stupide encore, à fabriquer du carburant pour les voitures des riches. Pour des multinationales comme Cargill, ces filières sont des sources insensées de financement et de profit. C'est la curée.
biocarburant 

Une autre voie existe bien sûr. Elle consisterait à évincer ces redoutables parasites, afin de rétablir une terre où tout le monde peut compter sur tout le monde : les rapports humains sont la plus grande richesse. Mais ceux-ci possèdent aussi, par rapacité, et par intérêt de propagande, la plupart des médias mondiaux. Et cette propagande, bien léchée, bien au point, est permanente. C'est le côté terrible de la chose  : à aucun moment elle ne se relâche. Que faire ?

Oh oui, il reste les blogs et débats sur Internet, mais outre le fait qu'ils ne concernent qu'une frange infime de la population, ils ne sont en rien le noyau d'une vraie résistance. Donc, on tolère, pour l'instant, pour en démontrer la futilité.

Je suis dur ce matin, mais je crains bien d'être trop près de la vérité.

lundi 19 décembre 2011

Lettre ouverte d’un inspecteur honoraire au ministre de l’Éducation nationale

Grâce à Sarkofrance, relayé par Ruminances, un syndicat d'enseignants nous confie cette lettre ouverte d'un Inspecteur de l'Éducation Nationale à Luc Chatel, ministre actuel, ou faisant office de.

samedi 17 décembre 2011, par SNPI-FSU3

Notre collègue et camarade Alcide Carton, inspecteur de l’Éducation nationale honoraire, qui fut longtemps rédacteur en chef de notre bulletin Inspecteur aujourd’hui, nous a confié la lettre ouverte qu’il a décidé d’envoyer au ministre de l’Éducation nationale. Le projet de réforme de l’évaluation des enseignants a constitué pour lui une vive source d’inquiétude pour l’avenir de l’école. Il a considéré qu’il était de son devoir de l’écrire au ministre.

Arras, le 15 décembre 2011

À
Monsieur Luc Chatel, Ministre de l’Education nationale

Monsieur le Ministre,

LETTRE OUVERTE :

J’ai exercé la mission d’Inspecteur de l’Éducation Nationale pendant 17 années.

Aujourd’hui, les enseignants rejettent, dans leur ensemble, vos nouvelles propositions d’évaluation. Je les comprends.

En remettant en cause l’évaluation des enseignants c’est la mission d’inspection que vous videz de sons sens.

Votre étroite vision de celle-ci trahit la cohérence de vos arrières-pensées politiques en matière d’éducation : déconstruire le socle républicain de l’école et faire des établissements des lieux autoritaires de compétition et de concurrence marchande de la transmission des savoirs.

Oserait-on demander à un Inspecteur de la Cour des Comptes d’exercer sa mission en la limitant à un rapide dialogue avec le responsable d’une institution sans vérifier in situ la validité de ses comptes ? C’est pourtant ce que vous prétendez faire s’agissant de l’action pédagogique des enseignants.

L’évaluation de la manière de servir des enseignants ne peut être séparée de l’inspection, acte administratif, qui consiste à adresser rapport au recteur sur la manière dont la politique éducative est déclinée concrètement au sein des classes, c’est-à-dire au plus près de son déroulement.

En dehors du fait, souligné par les enseignants eux-mêmes, qu’ils n’ont pas été formés pour cela et qu’ils ne disposent pas des compétences pédagogiques et techniques pour le faire, je conteste aux chefs d’établissements la compétence pour assurer une mission d’inspection, du fait de leur po-sition fonctionnelle. Juges et parties, ils ne disposent ni de l’impartialité institutionnelle qui garantit la liberté pédagogique des enseignants ni de l’impartialité du jugement dont doit disposer tout éva-luateur digne de ce nom.

L’évaluation de l’acte complexe d’enseigner et de la manière de l’exercer ne peuvent se réduire à quelques échanges déclaratifs. Je me sens humilié professionnellement par vos propositions.

J’ai souhaité devenir inspecteur pour servir l’État, par une demande écrite sur papier timbré, à subir les épreuves redoutables d’un concours anonyme exigeant. J’ai toujours considéré que cette manière d’accessit me respectait et justifiait le libre exercice de mon indépendance et entière responsabilité.

Je me suis toujours senti redevable d’une double mission :
- rendre compte à ma hiérarchie, selon les règles de l’art, de la manière dont la politique éducative définie par le législateur était appliquée et exercée. Quand je dis règles de l’art, je veux simplement signifier qu’il ne peut y avoir de mission d’inspection autrement qu’en garantissant l’indépendance absolue de jugement à ceux qui ont à l’exercer. C’est un principe élémentaire de démocratie.
- garantir aux élèves et aux enseignants les conditions d’application concrètes du droit à l’éducation prescrit par la loi sans lesquelles il n’est point, là aussi de démocratie.

J’entends par-là, d’abord, le principe de liberté et de laïcité.

En représentant la République, je me devais de veiller à ce que les écoles placées sous ma responsabilité assurent aux citoyens —enseignants, parents et aussi les élèves— les conditions du plein exercice de cette liberté (liberté de conscience). Il y allait ainsi du respect de la liberté péda-gogique des maîtres (choix éclairé des méthodes et démarches), de la nécessaire et permanente réflexion quant aux conditions d’application équilibrée des compétences éducatives partagées (élus locaux, parents, enseignants) pour que l’un ou l’autre des trois acteurs de cette coopération ne puisse se sentir l’otage des deux autres.
C’est à l’Inspecteur, représentant de l’état, de veiller à garantir aux maîtres ces espaces de liberté et de responsabilité, parfois même d’en rappeler à chacun l’exigence laïque. Il doit aussi s’interdire à lui-même l’exercice de toute pression pédagogique ou administrative en dehors du cadre réglementaire.

J’entends aussi le principe du respect des droits des familles, à ne pas confondre avec l’exercice libéral de la consommation marchande, mais celui qui préserve les personnes, l’intimité des choix éducatifs et n’offre pour modèle que l’idéal émancipateur républicain.
Cela me conduit au second principe qui est celui de la fraternité. Il est impossible de fonder cette confiance indispensable à tout acte concret d’enseignement, celle qui doit pouvoir s’exprimer entre l’élève et son maître, comme entre les parents et le maître, sans soutenir une fraternité éducative qui suppose connivence, proximité, reconnaissance d’origines et de traits en commun.

J’ai beaucoup réfléchi, durant mon activité, à créer les conditions de la solidarité fraternelle entre les maîtres, à l’apprentissage de l’exercice de la solidarité entre les élèves, donc à interroger toutes les dimensions de la compétition et des hiérarchies égoïstes.
Le troisième principe qui m’a beaucoup occupé et pour lequel l’usage des statistiques a pu servir ma rhétorique pédagogique est celui du principe d’égalité sans lequel les deux autres ne sont rien.

Je me suis toujours attaché à ce que tous les parents soient considérés également avec la même dignité et que les enfants, dans une même commune ou deux communes voisines, bénéficient des mêmes conditions d’enseignement (celle de fréquenter la piscine gratuitement et d’y apprendre à nager avant l’âge de 7 ans, par exemple).

De même, j’ai fait en sorte que les garçons et les filles jouissent de la même considération ; enfin, que les enfants des pauvres, ceux en situation de handicap, les exclus, les étrangers, soient vus pour ce qu’ils sont, des élèves comme les autres. Il ne viendrait à l’esprit de personne l’idée de refuser d’évaluer les progrès des élèves. Mais l’acte d’enseigner est un acte complexe, et l’on doit accepter qu’il y ait de l’incommensurable dans celui-ci. Cela commande d’inspecter en classe avec des outils pertinents d’observation avec le recul nécessaire que confère l’indépendance des corps d’inspection.

C’est la question de la confiance qui est alors posée, la confiance politique qu’une nation et son gouvernement se doivent d’accorder à leurs maîtres. C’est cette confiance-là que se doit d’accorder aux maîtres l’inspecteur qui en a la charge administrative : reconnaître leur capacité et leur conscience professionnelle, les guider et les aider quand cela est nécessaire.

En fondant l’exercice de mon métier sur ces trois principes dont je viens d’en tenter la déclinaison, il m’a semblé me conduire en fonctionnaire responsable cherchant à agir sur les esprits par la seule force de la Raison de mes propos et l’exemple de ma conduite, rejetant par avance toute revendication autoritaire. J’ai consacré mes efforts à faire converger ceux des maîtres pour faire mentir toutes les fatalités et favoriser l’éclosion des talents multiples des enfants. J’ai inspecté pour que l’école de tous soit l’école commune pour tous.

Voilà, Monsieur le Ministre, les commentaires fidèles aux principes républicains dont sont issus les corps d’inspection —que vous osez comparer à des directeurs de ressources humaines—, que votre proposition m’amène à vous adresser.

Eu égard à votre fonction, et seulement pour cela, je vous prie d’accepter, Monsieur le Ministre, l’expression de toute ma considération.

Alcide Carton,
Inspecteur de l’Education Nationale Honoraire
Officier des Palmes académiques

Documents joints

dimanche 18 décembre 2011

Bécaud : bon sang, dix ans !


Bécaud au piano
C'était il y a dix ans. C'était il y a un siècle. Bousculé par les casseurs de guitares, "Monsieur 100 000 volts" est un peu effacé désormais. Dix ans qu'il a été trahi par cette gorge si explosive, que ce boute-en-train a cessé de chanter ce que son tempérament énorme le poussait à exprimer.

Bécaud est mon chanteur préféré. Bien sûr Brassens le suit de près, avec le Grand Jacques qui ferme la marche. Les Trois B. Amateur de classique plus que de chansonnette, je me retrouvais davantage dans les chansons, que dis-je, les monuments de ces trois-là. Avec Gilbert en premier, cela ne s'explique pas. Plus volubile, plus empli de joie sans doute.

Allez, salut l'artiste, on ne t'a pas oublié !

http://www.dailymotion.com/video/x2kcaa_gilbert-becaud-dimanche-a-orly_music

jeudi 15 décembre 2011

Selon un ingénieur japonais, l’explosion du réacteur 3 était une explosion nucléaire

Il m'a semblé important de rappeler ici l'article de Pierre Fétet, dans son "blog de Fukushima".
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Mercredi 14 décembre 2011 3 14 /12 /Déc /2011 02:58
Le désormais célèbre blog Ex-SKF, qui donne des informations journalières en provenance du Japon, vient de rapporter l’interview d’un ingénieur japonais, Setsuo Fujiwara, ancien inspecteur au JNES (Japan Nuclear Energy Safety Organization). Celui-ci a déclaré au magazine SPA qu'il y a eu deux explosions au réacteur 3 le 14 mars à Fukushima Daiichi : une explosion d'hydrogène, puis une explosion nucléaire à la piscine de combustible usé.

   

Ce qui suit est une copie du texte japonais, puis une traduction en anglais et enfin une traduction en français. Précisons qu’EX-SKF n’a pas de connaissance particulière en physique nucléaire, et que de ce fait, sa traduction peut être sujette à révision, le cas échéant.


 
「福島第一原発3号機で3月14日に起きた爆発はピカドン(核爆発)だ!!」

"The explosion in Reactor 3 at Fukushima I Nuke Plant on March 14 was nuclear!"

"L'explosion dans le réacteur 3 à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi le 14 mars était nucléaire ! "


そう語るのは、10年の春まで日本原子力安全基盤機構(JNES)で原発検査員を務めていた藤原節男氏。原発の施設と運用について隅々まで知る専門家の一人だ。

So says Mr. Setsuo Fujiwara, who worked at Japan Nuclear Energy Safety Organization (JNES) until the spring of 2010 as nuclear plant inspector. He is one of those experts who know the nuclear power plant facilities and operations in great details.

C'est ce que dit M. Setsuo Fujiwara, qui a travaillé à l’Organisation de sûreté de l’Energie nucléaire du Japon (JNES) jusqu'au printemps de 2010 comme inspecteur des installations nucléaires. Il est l'un de ces experts qui connaissent très précisément les installations et les activités de la centrale nucléaire.
 

 「3号機の爆発では、一度ピカっと炎が出た後、ドーンと黒煙がまっすぐ建屋上方へと立ち上っています。水素爆発であんな黒い煙は出ません。キノコ雲の形状といい、核爆発の現象に酷似している」

"In the Reactor 3 explosion, there was a flicker of fire, then a vertical, black smoke up the reactor building. A hydrogen explosion does not produce such a black smoke. And the mushroom cloud. It resembles a nuclear explosion."
« Dans l’explosion du réacteur 3, il y a eu une lueur d'incendie, puis une fumée noire verticale au dessus du bâtiment réacteur. Une explosion d'hydrogène ne produit pas une fumée noire. Et le nuage en forme de champignon. Cela ressemble à une explosion nucléaire. »
 
 


しかし、政府、東電の発表では、原子炉内部は安定を取り戻してきているはずだが?

But according to the government and TEPCO, the nuclear reactors are getting more stable, aren't they?
Mais selon le gouvernement et TEPCO, les réacteurs nucléaires deviennent plus stables, n’est-ce pas?
 

 「重要な放射能飛散原因は、使用済み燃料プールです」

"A more important source of radioactive materials dispersed is the Spent Fuel Pools."
 
"Une source plus importante de matières radioactives dispersées est la piscine de combustible usé."


 彼は一原発を陸側から写した航空写真を取り出した。

Fujiwara takes out an aerial photograph of the plant shot from the land side.
 
Fujiwara sort une photographie aérienne de la centrale prise du côté terre.

 
「建屋上部フレームは、使用済み燃料プールの場所が吹っ飛んでいます。プール内で爆発が起こり、そこにあった燃料棒は飛び散ってしまったと思われます」

"The upper frames of the reactor building are blown off at the location of the Spent Fuel Pool. I believe there was an explosion inside the SFP, and the fuel rods inside were blown out."
 
«Les cadres supérieurs du bâtiment réacteur sont arrachés à l'emplacement de la piscine du combustible usé. Je crois qu'il ya eu une explosion à l'intérieur du SFP et les barres de combustible qui étaient à l'intérieur ont été soufflées."

   


 
だが、たとえ使用済み燃料が溶融して下に溜まっても、果たしてそれで核爆発は起きるのだろうか。

If the spent fuel had melted and sank to the bottom of the pool, would that cause a nuclear explosion?
Si le combustible usé avait fondu et coulé au fond de la piscine, est-ce que ça aurait causé une explosion nucléaire?

 
「3 号機の燃料プール内では、爆発が生じるまでに冷却水が少なくなり、ジルカロイ・水反応で水素が発生。上方の燃料被覆管が溶けて、中のペレットはブロック崩 し状態。プール内が原子炉さながら、小出力で臨界状態となって水が沸騰したと思われます。そして、プール水面上方で水素爆発。その圧力で沸騰水中のボイド (水蒸気)が圧縮。ボイド反応度係数はマイナスなので、一気に核分裂の反応度が高まり、即発臨界の核爆発が起きた。3号機爆発のスローモーションビデオを 観ると、爆発音が3回聞こえる。これが、水素爆発の後に核爆発が生じた証拠です」

"The amount of cooling water decreased in the Reactor 3 SFP prior to the explosion, and hydrogen was generated from the zircaloy-water reaction. The upper part of the cladding melted, and the pellets fell out and piled [at the bottom of the pool?]. Inside the SFP, it was like a nuclear reactor becoming critical, and the water boiled. Then there was a hydrogen explosion above the surface of the water in the SFP, and due to the pressure from the explosion, voids (steam bubbles) in the boiling water were compressed. The void coefficient was negative, so the reactivity of nuclear fission was suddenly heightened, resulting in a nuclear explosion from the prompt criticality. When you see the slow-motion video of Reactor 3's explosion, you hear three explosive sounds. It is the evidence that the nuclear explosion occurred after the hydrogen explosion."
"La quantité d'eau de refroidissement a diminué dans la SFP du réacteur 3 avant l'explosion, et l'hydrogène a été générée par la réaction du zircaloy avec l’eau. La partie supérieure de la gaine a fondu, et les pastilles sont tombées et se sont empilées [au fond de la piscine ?]. A l'intérieur de la SFP, c’était comme un réacteur nucléaire qui devient critique, et l'eau s’est mise à bouillir. Puis il y a eu une explosion d'hydrogène au-dessus de la surface de l'eau dans la SFP, et en raison de la pression de l'explosion, les vides (bulles de vapeur) dans l'eau bouillante ont été compressés. Le coefficient de vide a été négatif, donc la réactivité de la fission nucléaire a été soudainement accrue, produisant une explosion nucléaire de criticité instantanée. Quand vous voyez la vidéo au ralenti de l'explosion du réacteur 3, vous entendez trois bruits d'explosions. C'est la preuve que l'explosion nucléaire a eu lieu après l'explosion d'hydrogène. "

 
続いて彼が指差したのは、排気筒と3号機を結ぶ配管部分だ。太いパイプはそこで断裂し、短い管が口を空けて転がっている。

Next, he points to the pipe that connected the exhaust stack and Reactor 3. The big pipe is broken, and the short segment of the pipe is lying on the ground.
 
Ensuite, il pointe le tuyau qui reliait le tuyau d'échappement et le réacteur 3. Le gros tuyau est cassé, et le segment court du tuyau est couché sur le sol.


 
. 「東 電は、定期点検中の4号機で水素爆発が起きたのは、3号機で発生した水素がこの配管を通って、4号機建屋に入ったためだと説明しました。しかし写真を見る と、このとおり配管は繋がっていない。4号機でも使用済み燃料プール内で水素が発生して、爆発したと言える。3、4号機爆発とも、使用済み燃料プールの水 素なら、1号機も使用済み燃料プールの水素による爆発ではないか。これら重要な事故シナリオについて、誰もダメ出しをしていない」

"TEPCO explained that the hydrogen gas generated in Reactor 3 passed through this pipe and entered the reactor building of Reactor 4, causing the hydrogen explosion in Reactor 4 which was in regular maintenance at that time. However, if you look at the photo, the pipe is broken. I think it was a hydrogen explosion in Reactor 4 also, caused by hydrogen generated inside the Spent Fuel Pool. If Reactors 3 and 4's hydrogen came from the Spent Fuel Pools, is it possible that the explosion of Reactor 1 was also caused by hydrogen from the Spent Fuel Pool? But no one is questioning [TEPCO] hard on these important points in reconstructing the accident."
    «TEPCO a expliqué que le gaz hydrogène produit dans le réacteur 3 a traversé ce tuyau et est entré dans le bâtiment du réacteur 4, provoquant l'explosion d'hydrogène dans le réacteur 4, qui était dans un entretien régulier à cette époque. Cependant, si vous regardez la photo, le tuyau est cassé. Je pense que c'était aussi une explosion d'hydrogène dans le réacteur 4, causée par de l'hydrogène généré à l'intérieur de la piscine de combustible usé. Si l’hydrogène des réacteurs 3 et 4 provient de la piscine de combustible usé, est-il possible que l'explosion du réacteur 1 ait également été causée par l'hydrogène à partir de la piscine du combustible usé ? Mais personne ne questionne fermement [TEPCO] sur ces points importants concernant la reconstitution de l’accident. »
 
彼は、脱原発の技術者たちにもこれら事故シナリオ内容を投げかけたが、コメントを控えたという。「日本の技術者は、自分の専門領域以外のことにはなかなか発言しようとしない」と藤原氏は苛立つ。

Fujiwara says he tried to run his scenario of the accident with the engineers who are anti-nuclear, but that they withheld comments. "Japanese engineers are too reluctant to comment on things outside their specialties", says Fujiwara, irritated.
 
Fujiwara dit qu'il a essayé d'exécuter son scénario de l'accident avec les ingénieurs qui sont anti-nucléaires, mais qu'ils ont retenu leurs commentaires. "Les ingénieurs japonais sont trop réticents à commenter des choses en dehors de leurs spécialités», dit Fujiwara, irrité.

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Qui est Setsuo Fujiwara ?
 
Cet ancien inspecteur âgé de 62 ans, ayant dénoncé des irrégularités dans les rapports d’inspection concernant la sécurité d’installations nucléaires au Japon, a été forcé par le JNES à prendre une retraite anticipée en mars 2010. Pour tenter de retrouver son travail, il a porté plainte à la cour de justice du district de Tokyo.
« J'ai décidé de devenir un Don Quichotte et d'élever ma voix, maintenant que je suis presque à la retraite et que je n’ai plus rien à perdre », avait déclaré M. Fujiwara dans une interview.
C’est donc un expert nucléaire japonais qui parle sans aucune contrainte.
 
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sources :