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lundi 16 avril 2012

L'épine de Cuba toujours plantée dans le sommet des Amériques

AFP  le 15-04-2012 à 21h00- Mis à jour à 22h01

Le sixième sommet des Amériques s'est achevé dimanche en Colombie sans déclaration finale, en raison d'un différend avec les États-Unis sur l'exclusion de Cuba, une épine qui met en péril l'avenir même de cette conférence continentale.
"Il n'y a pas eu de déclaration parce qu'il n'y a pas eu d'accord", a annoncé le président colombien Juan Manuel Santos, à l'issue de cette rencontre qui réunissait depuis samedi une trentaine de dirigeants des pays de l'Organisation des États Américains (OEA) dans le port caribéen de Carthagène.
Soulignant que "la majorité des pays soutient la participation de Cuba", M. Santos, qui avait qualifié d'"anachronisme" l'exclusion, a appelé à lancer un "processus pour que cela devienne réalité" lors de la prochaine édition.

Merci de lire la suite de la dépêche ici

Les tout-puissants États-Unis sont désormais bien isolés sur "leur" continent, celui dont la doctrine de Monroe avait dessiné les contours unilatéralement.  De plus en plus l'Amérique du Sud et du centre entend bien être chez elle, sans ingérence du voisin du Nord, malgré l'appétit de celui-ci. Il n'a plus guère pour allié que son "caniche" Stephen Harper, digne successeur canadien d'un certain britannique Tony Blair, quelques années plus tôt ; et comme esclave le pauvre Mexique encore sous le joug de Felipe Calderon. Seules ses plus de mille bases et points d'appui militaires répartis sur le monde entier soutiennent encore sa force non de défense (le sol des États-Unis n'a jamais été attaqué), mais d'attaque potentielle. Un très gros poing menaçant, soutenu par un corps de plus en plus déliquescent. Un jour le poing s'écroulera, faute de fondement.

Il ne faut sans doute pas en vouloir aux généraux, et même aux personnages politiques de Washington, de se montrer aussi agressifs : eux-mêmes sont l'épée dans les reins, poussés par un puissant lobby des armes et des industries connexes. C'est tout ce qui reste de la puissance  US. La planche à billets la maintient encore en vie. Seule crainte : pourvu que, se sentant perdu, ce $¥$T€M où l'argent et la puissance tiennent lieu de vertu ne se lance pas dans un holocauste généralisé, indifférent à l'effacement de la vie intelligente sur Terre...

2 commentaires:

  1. C'est obligé : le régime de Washington ne réussit à se maintenir qu'en s'inventant des ennemis. En fait, il est son propre ennemi, en ne faisant reposer sa cohérence que sur des bases précaires (le salut au drapeau dès le plus jeune âge à l'école, un peu dans le genre Corée du Nord, et c'est à peu près tout vu que la Constitution est bafouée par ceux même qui sont sensés la défendre).

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