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lundi 31 octobre 2016

Rêvons d'un monde

Rêvons d'un monde

Le 15 septembre 2011

Rêvons d’un monde, quelque part vers la fin du XXIe siècle. Dans leurs livres de classe, tous les petits enfants du monde apprennent qu’à la charnière de leur siècle alors finissant, et du précédent, des terroristes ont fait régner une situation insupportable de haine, de meurtres, de morts innombrables afin de contenter leurs amis industriels et banquiers. 

Et puis un jour une sorte de lame de fond populaire, aussi irrésistible que le tsunami exceptionnel du 11 mars 2011 (aux dernières estimations et dans la région d’Iwate, 40m)  a commencé à déferler partout dans le pourtour de la méditerranée, puis s’est étendue au centre du continent africain, au proche-orient, même dans les îles britanniques, et a chassé des autorités débordées et effarées. Même les ultra-sécuritaires États-Unis furent balayés par les plus pauvres, qui en oublièrent leurs différences d’origines.
Les noms de ces terroristes, caracolant sous la bannière du dieu Marché ? Blair, Rumsfeld, Uribe, Rice, Cheney, Bush, Sarkozy, Thatcher, Hollande, Brown, Cameron, Lévy (BH), Copé, Clinton (Hillary), et d’autres encore. Pêle-mêle, ils furent incarcérés dans une prison unique, de haute sécurité, et là on les oublia pour travailler à rebâtir sur les ruines qu’ils avaient laissé.
Chose remarquable, depuis cette période fétide aucun nom ne se distingua plus politiquement, chaque citoyen étant désormais partie prenante des décisions prises. La percée d’Internet même dans les régions les plus reculées de l’Afrique autrefois sous tutelle, permit à chacun de prendre connaissance des questions à résoudre, et de prendre part aux décisions  concernant sa région.

N’est-ce qu’un rêve ?

jeudi 27 octobre 2016

Impôt et grandes fortunes

C'est une dépêche de l'AFP ce matin : un sondage précise que 72 % des Français sont contre la suppression de l'impôt des riches.

On précise que nombreux sont ceux qui déplorent que certains échappent à cet impôt en partant à l'étranger.

Il y aurait cependant une solution simple à cette évasion : TOUS les revenus engrangés sur le territoire français ne peuvent être utilisés de quelque façon que ce soit que sur notre sol. Ainsi les expatriés fiscaux se retrouvent avec .... plus rien ! Dommage pour les Mulliez, par exemple, mais pour beaucoup d'autres aussi, tels certains sportifs.

De même les multinationales ne peuvent plus, dans ce cas de figure, arbitrer  leurs revenus en France avec des pertes dans d'autres pays.

Comment parvenir à ce résultat ? Un Parti propose tous les outils dans son programme de gouvernement, soutenu par son candidat à la présidentielle Jacques Nikonoff. Il faut et il suffit de sortir brutalement de l'union européenne, et de créer une monnaie NON CONVERTIBLE, peu importe son nom. Pour les détails, se rapporter au programme détaillé.


billet mis en service le 7 février 1957


Il y a un souci : le PARDEM n'a pas la possibilité d'expliquer ce qu'il veut faire dans les grands médias, il est fui comme la peste par leurs financiers de patrons qui seraient ruinés, évidemment.

Appel aux élus locaux : le Pardem a besoin de tous vos parrainages, pour présenter son poulain à l'élection "suprême", malgré tous les tracas apporté par la loi que celui qui est maintenant garde des sceaux avait réussi à faire voter quand il était encore député. Le fait que désormais c'est à vous, volontairement, d'envoyer votre parrainage à la commission électorale, le fait que cette initiative sera désormais publiée,  tout est fait pour que vous hésitiez à vous lancer. Ne  vous laissez pas intimider !

Vingt dieux... et des poussières

Les politiciens actuels devraient un peu réfléchir à cette laïcité qu'ils torturent pour tuer notre tissu social. Ils scient la branche qui leur apporte tant de bienfaits.

 

Vingt dieux... et des poussières

26/04/2010


icone othodoxeL’entité Dieu a été inventée par des hommes. Pas grave, c’est leur affaire. Si certains pensent nécessaire d’avoir un Quelquechose qui les transcende pour être heureux, et lui parler comme à un psychiatre pour se sentir équilibrés, pourquoi pas ? En revanche, s'ils sont prosélytes au point de prêcher partout ce qu'ils considèrent comme "la bonne parole", il descendent au même niveau que les politiciens, et ce n'est pas un compliment.

Les religions occidentales (à la différence de leurs homologues orientales, généralement plus philosophiques et moins tyranniques) sont surtout des façons pour un encadrement plus ou moins lâche, de mener des humains dans un certain sens. Souvent, elles sont très liées avec le pouvoir temporel, et la synergie fonctionne bien entre eux. Autrefois, en particulier dans le judaïsme ancien, allaient de pair le grand-prêtre, et le chef de guerre. C'était un binôme très fréquent. Parfois, un seul personnage occupait les deux fonctions, le Roi : tels David ou Salomon.

La laïcité, et là-dessus les opinions divergent, se devrait de renvoyer soigneusement les religions dans la sphère privée. Il faudra noter d’ailleurs, que l’Islam là-dessus, et le judaïsme également, sont plus discrets qu’un christianisme arrogant et souvent tyrannique. Voir ce qui se passe aux Etats-Unis, qui ont une laïcité théorique, mais où les religions chrétiennes (puisque pour eux les sectes sont des religions) sont pour le moins envahissantes, voire plus encore.

Le Pouvoir actuel en France, pas du tout neutre, aurait intérêt à méditer sur ces obligations dont nos ancêtres d'il y a un siècle ont codifié et entériné le bon usage. Il a délibérément mis la laïcité entre parenthèses, afin de jouer à exacerber des antagonismes, au lieu d’être un arbitre, négociateur discret, impartial et éclairé. Les républicains ne lui diront pas merci.

BO

mercredi 26 octobre 2016

La grande misère de la politique

Cet article a cinq ans, il n'a pas pris une ride : ce n'est pas forcement de bon augure. Rappelons-le ici.

Lundi 14/06/2011 17h30


L'Histoire nous l'a démontré tout au long de son déroulement. Ceux qui, par le hasard de la naissance, ou parce que le destin les a portés en position de décider pour les autres, ou même parce que des élections dites "démocratiques" les ont amenés à ce poste, ont souvent brillé par leurs défauts plus que par leurs qualités, par leurs exactions plus que par le sérieux de leur engagement envers le peuple.

honnêteté
De Néron à Philippe le Bel, des Borgia aux souverains espagnols confrontés au Nouveau Monde, car les exemples pullulent, rares ont été les souverains dont la probité pouvait être louée. Peut-être pourrait-on citer Haroun al Raschid, ou le grand Cyrus... Et parmi les élus, il semble que De Gaulle pouvait se parer de cette qualité.
Pour l'époque la plus actuelle, il est préférable de se voiler la face, tant la situation est loin de cet idéal. Serions-nous revenus à cette époque dépravée que fut la Régence ? Non, probablement celle-ci est-elle allègrement dépassée dans la course au gain le plus grand dans les délais les plus brefs. Quant aux noms de ceux parmi les élus ou les décisionnels pour lesquels des enquêtes ont été lancées à leur encontre, leur énumération ressemble plus au Bottin qu'à la liste de la ménagère. C'en est au point qu'un changement s'impose au niveau mondial, tant ce qui est toujours au moins un délit ressemble presque, désormais, à la règle.
C'est d'autant plus grave, que cette malhonnêteté s'étend à la fois sur un défaut de probité généralisé, et sur une façon cynique de s'asseoir sur ses propres engagements, en regardant ailleurs. La confiance est exigée, sans rien en retour qui pourrait la justifier, hormis la force.

humilité
Quand vous prenez en charge le sort des autres, une grande responsabilité pèse sur vos épaules, que vous en soyez conscient, ou pas. De vos actes les plus infimes, en apparence, dépendra le sort de centaines, de milliers, voire de millions de personnes qui vous auront choisi, parfois, mais la plupart du temps qui subiront vos décisions. Tenir compte de ce facteur pour œuvrer au plus juste requiert de l'honneur bien sûr, mais aussi une grande humilité pour oser écouter les critiques, et en tenir compte. L'arrogance, à ce stade, est une catastrophe que tout le monde paye cher.
C'est pourquoi il faut accepter, parfois de se dire que dans ses décisions on s'est trompé, et même l'admettre publiquement afin d'opérer un changement d'orientation, s'il est encore possible. S'il ne l'est pas, il ne faut pas hésiter à trouver une solution peut-être pas idéale, mais meilleure que celle de l'intransigeance.
Sans vouloir être méchant, il n'est pas certain que la grande majorité des exigences mises en pratique au sommet de l'État depuis pas mal d'années déjà, assument cette nécessaire humilité.

solitude
Celui qui accepte cette charge de conduire d'autres personnes, qu'il le veuille on non, est comme le capitaine d'un navire "le seul maître à bord". Il peut s'entourer de conseillers, au nombre parfois pléthorique. Il peut laisser le vote des lois à débattre aux représentants du peuple, ces lois le plus souvent émanent en premier chef de lui-même, et en dernier ressort c'est lui qui signe leur promulgation. Avec des mécanismes un peu différents, aux différents étages de la pyramide des pouvoirs géographiques c'est à peu près le même processus.
Naturellement, ceux qui auront mis en place le plus grand nombre de conseillers auront tendance à se reposer sur eux pour initier la plupart des projets, ceux qui intéressent moins "le grand Homme". C'est une sorte de lâcheté. En revanche, les idées parfois fulgurantes et pas forcément adéquates auront la priorité, et dans ce cas de figure le solitaire se transformera en dictateur pour une décision. Et vivent les critiques !
En tout cas, l'honnête, l'humble, celui qui fera ce travail parce que c'est son devoir, et non parce que cela l'amuse, aura pour lui une grande solitude au cœur.

charisme
Parfois, des décisions seront à prendre, dont l'auteur saura qu'elles sont vraiment nécessaires pour le bien de tous à moyen ou long terme. Celles-là, il lui faudra les expliquer, et les expliquer encore, en toute honnêteté, en toute humilité. Mais en même temps, il faudra faire preuve de charisme pour imposer aux inévitables détracteurs les vues initiant cette décision, et les modalités de celle-ci.
Particulièrement dans ces circonstances-là, la ou le dirigeant(e) se sentira bien seul(e). Même si ses conseillers opinent, et approuvent le raisonnement menant à cette décision, il sera nécessaire d'obtenir de la part d'une fraction large des personnes concernées un assentiment, qui pourra souvent être teinté d'inquiétude et de fatalisme. Éloquence, sûreté dans le maintien, le regard et la voix seront des moyens nécessaires à faire partager ses vues au plus grand nombre.
C'est pourquoi, pour de tels moments, il sera incontournable de "descendre dans l'arène", de se montrer seul en public, et seul contre tous de montrer que le gouvernail est tenu fermement et avec discernement. L'exercice est déconseillé aux hésitants, aux peureux, à ceux qui sont là pour la prébende, et non pour tout simplement diriger.

vision à long terme
De telles prises de risque en public sont habituellement réservées à des projets longs, de ceux que, faute d'en avoir tous les éléments, le commun des mortels a du mal à appréhender, à admettre, à accepter. C'est pourquoi une politique hardie doit se préparer, s'analyser, s'intégrer dans une vision de l'avenir cohérente, et bénéfique pour la majorité.
En lieu et place de réaction, comme procèdent certains au coup par coup en pleine incohérence, il faut prévoir des actions qui auront des effets dans cinq, dix, vingt ans, voire plus. Il faut inscrire dans la durée, concernant certains actes, une vraie politique du futur. Exercice difficile, demandant beaucoup d'implication, de travail, mais exercice indispensable à la gouverne d'un État, s'inscrivant dans la durée. Heureusement, dans la genèse de tels projets, des conseillers bien choisis, mais pas trop nombreux sauront donner du corps à ce qui peut n'être au départ qu'une idée minuscule.

souci du détail
Pour éviter le désagrément de décider l'épée dans les reins, même les grands projets devront entrer dans les détails le plus possible, dès le départ. Ils n'en seront que plus cohérents dans leur application, que plus faciles à expliquer, que plus passionnants à ciseler.
Et puis, entrer dans le détail permet aussi de rester au niveau du simple citoyen, de prendre en compte l'impact que ce projet a pour lui personnellement. Cela aide le décideur à garder les pieds sur terre, à rester humble jusqu'au bout, à garder honneur et probité face à la condition de personnes plus vulnérables. Sans s'y noyer au point de perdre le fil directeur, les détails s'imposent.

grandeur et misère
Le vrai politique, celui qui est là parce que d'autres l'ont choisi, ne peut pas être heureux. Il sait que tôt ou tard il fera des erreurs. Selon sa place dans la société ces erreurs auront plus ou moins d'impact, sur plus ou moins de personnes. Il devra l'accepter, même si cela lui fait mal, surtout si cela lui fait mal. Ce sera pour lui une grande misère, parce que malgré tout il lui faudra continuer, parce que parfois d'autres erreurs inévitables interviendront : il lui faudra à la fois en réduire l'impact par d'autres décisions, et en même temps préparer d'autres décisions avec sérénité et sans faiblir.
Cette misère est en même temps ce qui fait la grandeur du décisionnaire, qui doit constamment maîtriser ses peurs, ses doutes, ses penchants incompatibles avec sa fonction ou sa dignité, pour offrir toujours le meilleur à ceux qui ont confiance en lui, et plus encore à ceux qui n'ont pas confiance. La grandeur est dans l'adversité, la bourrasque et le gros temps.
sabre au clair

Rémi Fraisse est mort ce matin

Voici cinq heures (et deux ans) que Rémi a été  victime d'un meurtre, comme d'autres avant lui, hélas.

Victime d'un meurtre, en raison de ses principes de vie, comme tant d'autres !

Souvenons-nous des massacres des canuts en 1834 !

Souvenons-nous des massacres qui ont écrasé la Commune de Paris en 1871 !

Souvenons-nous des grévistes tués à bout portant par l'armée en 1909 à Villeneuve Saint Georges, sous l'ordre de Clemenceau !

Souvenons-nous des objecteurs de conscience de 1917 !

Souvenons-nous des syndiqués tués en France le 1er mai 1919 !

Souvenons-nous des Algériens massacrés en France d'outre-mer, le 8 mai 1945 à Sétif et Guelma !

Souvenons-nous d'Édouard Mazé, tué à Brest le 17 avril 1950 !

Souvenons-nous des militants du FLN  (entre 32 et 300) qui perdirent la vie à Paris le 17 octobre 1961 !

Souvenons-nous, l'année suivante, des 9 morts de Charonne !

Souvenons-nous de Malik Oussekine, tabassé à mort le 6 décembre 1986 !

Souvenons-nous de Christian Dorévo, abattu à Marseille en février 1988 !

Souvenons-nous d'Aissa Ihich, mort en garde à vue le 25 mai 1991 !

Souvenons-nous de Makomé M'Bowolé, 17 ans, exécuté dans l'œil le 6 avril 1993 !

On ne parle pas là, bien sûr, des très nombreuses autres personnes qui furent estropiées à vie.

Les "représentants" de l'État se prennent pour l'État lui-même (c'est nous, l'État), et répriment au nom de leurs propres intérêts et de ceux de leurs amis et sponsors (de plus en plus).

Allons-nous longtemps accepter l'inacceptable ?