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jeudi 25 janvier 2018

Langue française, notre combat

Une offensive générale et mondiale est lancée par les porteurs d'un Ordre Mondial : il s'agit d'appauvrir tous les parleurs du monde, en ne laissant le choix que d'un pseudo-langage sciemment appauvri, ne parlant que de finance, de jouissance, de platitudes, et surtout pas d'idées émancipatrices.

C'est pourquoi il est si important de relever le défi. C'est d'autant plus important, que notre langue a su porter les pensées d'humains révolutionnaires, pétris d'égalité, de fraternité, de liberté. Les attaques contre elle sont violentes, innombrables, par le biais des marques, des vendeurs, des journalopes aux ordres, de tout ce monde d'esclaves zélés et intéressés.

Le combat continue, les associations de défense vont monter au créneau, et la meilleure défense, c'est l'attaque. Cette nuit, une insomnie a déclenché un peu d'inspiration.



Ployez tous le genou, car le Verbe s'avance,

Et François, le premier, le sentit, impérieux,

Saisir en un élan des patois la mouvance,

Et Touraine en émoi nous l'offrit comme un dieu.



De Liré esseulé en Marches de Bretaigne

Au Vendômois discret sans châteaux orgueilleux,

De Seuilly s'inclinant vers Chinon souveraine,

Où bergère adouba un roi très malheureux,



Un tourbillon jaillit, et porta vers Paris 

Le plus beau d'un langage en superbes rameaux ;
 
De patients jardiniers en sculptèrent les cris  

Pour le porter, heureux, sur les fonts baptismaux.

Le timbre en était clair, l'éloquence inouïe, 

Les vers se présentaient comme pages en parade, 
Le français devenait de l'Europe éblouie 
Le parler naturel, sans aucune algarade !

Le soleil était roi, mais brillait au-dessus 

Le Verbe en majesté plus précis que l'éclair, 
La langue souveraine des tréteaux peu cossus  
Aux églises royales par la voix de la chaire.

S'en emparèrent penseurs, philosophes et tribuns 

Ravis de manier sa précision immense ; 
Au peuple elle donna voix, audace – et Jacobins 
Pour déclamer au ciel sa misère si dense.

Las ! L'aigle s'abattit, un grand bruit retentit : 

La langue avait perdu ses grands thuriféraires. 
Grande encore, elle porta bonnet rouge, et bondit.  
Vint l'Internationale, ô Communeux mes frères.

C'est pourquoi aux banquiers désormais elle fait peur ; 

C'est pourquoi tout est fait pour briser son élan, 
Tout est mis en action pour briser ses ardeurs, 
Car ils craignent de voir revenir son allant.

Ami qui viens ici, aide-moi à reprendre 

Le flambeau du parler qui nous est maternel : 
Tant que deux nous serons, il pourra se répandre 
Et garder à jamais son éclat éternel.

samedi 6 janvier 2018

Ahed ou le droit du plus faible : Palestine, "Ils" te tuent !

Les doucereuses organisations humanitaires (sic) ont une façon très sélective de voir les choses. Dès que c'est un régime qui a l'aval de certains "grands pays" ou présentés comme tels, tout est permis à ce régime qui serait accueilli avec les hauts cris des vertueux "grands journaux de la planète" (ceux qui sont détenus par certains multimilliardaires) si c'était une levée de citoyens excédés par l'ingérence "des grands pays".

C'est ainsi que Ahed Tamimi, jeune Palestinienne de seize ans, armée seulement de sa voix et ses poings, est "mise au trou" pour longtemps, peut-être même toute sa vie, parce qu'elle a eu l'outrecuidance de riposter avec ces pauvres armes aux hyperarmés soudards d'un régime qui a envahi la terre de ses ancêtres. Nulle "organisation humanitaire" ayant pignon sur rue ne relève cette "anomalie". Tout est normal au pays du déni du normal.



Si "nos gouvernants" ne font rien, ne disent rien, ils seront considérés comme complices, et traînés dans la même boue. Permettre ce fait-là, c'est permettre tous les autres faits similaires dans le monde, de l'Orénoque au Mali, des escadrons de la morts mis en place par "l'École des Amériques" de sinistre mémoire un peu partout en Amérique du Sud, aux pseudo-islamistes entraînés et armés par les mêmes.

Citoyens, restons du côté de ceux qui luttent pour leur survie ensemble, face à l'arbitraire d'une engeance qu'il faudra bien un jour éradiquer.

bab