C’est curieux : il n’y a qu’UN terrorisme international, celui perpétré jour après jour par les grandes Puissances du Nord, mais
celui-là, officiellement, n’existe pas. C’est un peu comme si vous
alliez tous les jours cogner votre voisin, et quand celui-ci se plaint
"Arrête, s’il-te-plaît !", vous lui reprochez de répondre.
Seule difficulté, on ne sait pas en fait quelle peut être la motivation de
ce terrorisme, hors une histoire de (très) gros sous représentés par du
pétrole en particulier. Les idéologies, pour autant que je sache, ne
sont que des prétextes. Sans doute des adeptes chauffés à blanc par la
propagande se prennent-ils vraiment au jeu, au point de penser qu’une
religion, par exemple, peut mener le monde.
La source de tous les maux, il faut la chercher du côté des bords de
la Tamise, encore aujourd’hui, et accessoirement du côté de Wall Street.
Rien n’a changé depuis Lord Balfour, malgré soixante-dix millions de
morts, voire plus. Le pétrole a pris encore plus d’importance, pour des
Picsou qui possèdent à eux tous cent fois les richesses passées et
futures de notre pauvre Terre. C’est dire combien cette posture sombre
dans le ridicule le plus fangeux et le plus pestilentiel.
Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux mêmes qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils n’en ont.
René Descartes énonçait cette vérité dans son Discours de la méthode
en 1637. Il est patent que les choses n’ont guère changé depuis. Les
politiciens se drapent dans de belles formules pour rendre présentables
leur esprit de lucre, et leur agressivité, leur volonté de puissance.
Ces deux facteurs ont uni pour le pire le sionisme de quelques illuminés
généralement non-juifs (ils ont trouvé des adeptes depuis) et surtout
l’ambition de maîtriser tout le commerce et ses juteux à-côtés.
En mourrons-nous tous, sur Terre ?
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