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vendredi 27 février 2015

Damas : dénonciation de l'État larbin par NOS représentants

Le sommet de l'exécutif français fustige des parlementaires, au point que l'hôte de Matignon dénonce qu'ils "aient ainsi, sans crier gare, rencontré un boucher", "je crois que c'est une faute morale". Pensez donc, quatre d'entre eux se sont rendus à Damas pour y prendre le pouls !

Depuis longtemps, plusieurs années, la diplomatie française n'existe plus. Elle n'est qu'une resucée de celle de Washington et/ou Tel Aviv. C'est-à dire qu'elle ne représente plus que quelques banquiers, quelques industriels internationaux, mais en rien les intérêts de notre pays. En rien. On dirait même qu'elle prend un malin plaisir à les bafouer.

Dans ces conditions-là, on comprend un peu mieux pourquoi cette intelligente initiative privée de représentants du peuple conséquents avec leur mission met en porte-à-faux une stratégie du néant. Cette initiative est une façon d'accuser le sommet de l'État de trahir tous ses devoirs au nom d'intérêts extérieurs et glauques. Le crime de haute trahison a été expurgé du code pénal ? C'est une façon intelligente de le faire rentrer par la fenêtre. De gré ou de force, le débat revient sur la scène publique.

Messieurs les parlementaires *, je vous salue.

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* Il s'agit de deux sénateurs - l'UMP Jean-Pierre Vial, le centriste François Zocchetto - et deux députés - l'UMP Jacques Myard, le PS Gérard Bapt.

dimanche 22 février 2015

France, Europe, monde : le commencement, ou la fin ?

Mauris Dwaabala apporte une belle critique mesurée et en demi-teinte des déclarations habituelles de Jean-Luc Mélenchon.  Je ne peux que l'approuver.




 















Dit autrement, rien de changé : notre ennemi est à la City de Londres. On l'a démontré ailleurs, tout ce PROFIT qui s'écoule de nos plaies vers des paradis fiscaux de multiples façons, aboutit en fin de compte dans ce quadrilatère grand comme l'île de Bréhat, sauf qu'il compte presque autant de banques que l'île a d'habitants. La City, qui politiquement ne rend de comptes à personne, pas même le souverain de Grande-Bretagne, redistribue cette manne sous forme de trafics d'influence divers, et reste maître du Jeu.

Oui, c'est toujours le Grand Jeu de Kipling, et plus que jamais il est d'actualité douloureuse et effrayante. William Pitt est toujours là, que ce soit dans les couloirs de la Maison Blanche ou ceux de Downing Street. Les mêmes le conseillent, eux ou leurs descendants. Ce sont les mêmes familles, une dizaine tout au plus.

Les autres, les Merkel, Hollande, Juncker, ne sont que les laquais non lobotomisés, mais subjugués. JLM ne le verrait-il pas ? Serait-il contaminé ?



Le seul salut est dans la sortie de cette nasse, voulue par le Peuple : ni UE, ni FMI, ni BM, ni OTAN bien entendu, ni OMC, et retour vers le salut que peut constituer la Charte de La Havane s'appuyant sur la Déclaration de Cocoyoc. Déjà les pays d'Amérique Latine seront prêts à cette solution, et certainement d'autres pays d'Europe y adhèreront avec joie dès qu'ils auront bouté les actuels contremaîtres ou contremaîtresses qui les oppriment. Nul doute que les BRICS s'y associeront, au moins, voire y adhèreront à leur tour.

Sauf si, entretemps, le seul pays qui a osé (deux fois) allumer le soleil de mort récidive, plongeant notre planète dans le néant.  Ne nous reste-t-il plus que quelques semaines à vivre ?