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vendredi 21 juin 2013

La fraternité des humains et la tyrannie du PROFIT

Notre Monde va mal.  Des possesseurs de fortunes plus que colossales, de domaines grands comme certains États, des richesses du sol et du sous-sol en usent et en abusent pendant que d'autres tombent d'épuisement, de maladies non soignées ou de faim. La Terre elle-même se regimbe. Cette phase de sa vie a peut-être même atteint un certain point de non-retour. Que faire pour redonner une vie plus acceptable au plus grand nombre ?

La piste que je trouve intéressante et valorisante, c'est la mise à l'index du PROFIT, donc probablement de la propriété privée et de la monnaie.

Comme le souligne Smolski sur le Blog du Monolecte, où le titre du billet est une boutade un peu provocatrice,  chaque personne sur terre est unique, et constitue une richesse. Il n'y a pas de plus ou de moins, il n'y a que des différents. Çà, c'est sûrement dur à digérer pour certains qui ne jurent que par la hiérarchie "naturelle". Cela implique que la compétition est un leurre dangereux. Je rappelle qu'Einstein était un cancre, et parmi les personnes célèbres à juste titre, il n'est pas le seul.

Posons-nous la questions : la richesse matérielle de nos contemporains n'est-elle pas relativement l'inverse de leur vraie valeur en tant qu'humains ? A méditer....


C'est à dessein que j'ai employé le terme "relativement". Certains, pour des raisons relevant de l'historique de leur propre vie, ont pu faire de mauvais choix les entraînant vers la facilité du Pouvoir alors qu'ils ou elles auraient pu être tout autre chose et développer un altruisme salutaire, par exemple. En revanche, le goût du Pouvoir peut souvent aussi être le signe de graves manques dans la personnalité de beaucoup de personnes.

En conclusion, juger une personne est un exercice plus que difficile. Sans doute la Société serait-elle mieux armée pour se comprendre elle-même, si n'étaient pas traduits devant des jurés que les personnes accusées de crimes, donc de faits catégorisés comme tels. Si chacun à un moment de sa vie se prêtait à cet exercice, certainement il serait plus facile de se comprendre (et non de s'expliquer, car souvent les mots manquent). Ne pourrait-on sortir cette phrase paradoxale "Nous sommes tous coupables, ET nous sommes tous innocents" ? La vie de chacun mérite qu'on s'y attarde, car il n'y a pas de petits destins et de grands destins, mais de grands hasards qui se télescopent en chacun de nous. En fait ne sont portés à l'attention de tous que ceux chez qui ces hasards ont, comme des ondulations dans l'eau, créé des interférences avec des vagues plus hautes.

Je pense qu'on est "facho" par hasard, ou humble apporteur de soi sans compter, la vie de chacun n'est qu'une suite de hasards quotidiens qui constituent de facto sept milliards de cas particuliers. Seule la Loi peut éviter que des abus dans les faits n'arrivent trop souvent, ET même la Loi peut se tromper. Le plus gros obstacle étant le rapport que chacun a avec tous, soit sept milliards au carré de combinaisons, tous les jours.

C'est ce que j'ai souvent exprimé, en simplifiant largement, "Tous égaux, tous différents".

2 commentaires:

  1. va quand même falloir qu'on la mette à bas cette tyrannie

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  2. La difficulté vient de son caractère mondial, avec son chancre primaire difficile à éradiquer parce que c'est loin. Seule vraie solution sans doute : saper les fondements financiers, pour qu'ils entraînent le reste.

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