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mercredi 12 septembre 2012

Le TSCG : en reparler encore et toujours

Tout laisse à penser que lors du vote historique - encore un ! - où les parlementaires français devront rendre leur vote concernant la ratification d'un traité que Nicolas Sarkozy a déjà signé, les troupes de François Hollande ne feront pas barrage. Cela passera comme une loi sur la position des "dispositifs réflectorisants des véhicules". C'est pourtant une nouveauté majeure, aussi, voire plus importante que la loi 1973-7 du 3 janvier 1973, celle qui a rendu inutile la Banque de France.

Cette fois, il s'agira tout simplement de la mort du parlement. Le vote du budget est l'un des gestes essentiels de nos députés et sénateurs, il oriente pour un an le cadre dans lequel les ministères devront évoluer sans le dépasser. Or cette fois, les parlementaires iront une fois pour toutes décider que c'est la Commission de Bruxelles qui donnera son quitus, ou pas, à ce qu'ils auront préparé chaque année. Si ce n'est pas un transfert de souveraineté ! Se rendent-ils compte de leur responsabilité ? Se rendent-ils compte de la responsabilité de ceux qui leur soumettront ce vote, plutôt que de faire appel au peuple souverain ?

Accomplissant quelques rangements, j'ai retrouvé une sortie papier d'une affichette "humoristique"  en 2005 avant le référendum sur le TCE, ce Traité pour la Constitution Européenne que les français, citoyens exemplaires, ont décortiqué ensemble dans le calme afin d'en déceler les avantages et les pièges. Chacun se souvient du verdict : REFUSÉ ! ce qui n'empêcha pas l'Exécutif de l'époque de passer outre en faisant voter les parlementaires sur un texte modifié beaucoup sur la forme, fort peu sur le fond.

Il y a une chose curieuse dans cette affiche : elle est encore tout-à-fait au goût du jour. Les protagonistes sont les mêmes, les enjeux peut-être encore plus grands, les victimes toujours les mêmes.


On s'y croirait, n'est-ce pas ! (non je ne sais pas qui en est l'auteur)

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