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mardi 11 septembre 2012

Tragique 11 septembre, mais n’en parlez pas, surtout ! (Théophraste R.)

Je pensais y aller de mon obligatoire rappel, mais notre ami Théophraste R. du Grand Soir, y a pourvu abondamment.
Tragique 11 septembre, mais n’en parlez pas, surtout !
Théophraste R.
2 279 morts et 957 disparus, près de 150 000 personnes emprisonnées, 27 255 torturées, des centaines de milliers d’exilés politiques. Ces chiffres sont sans doute minorés.

Le 11 septembre 1973, le général Augusto Pinochet a lancé l’armée contre le le président élu, Salvador Allende.

Puis, Pinochet confia neuf tonnes d’or à la banque britannique HSBC, à Hong Kong pour assurer son avenir et celui de ses enfants. Plus tard, il fut embêté à Londres par un mandat d’arrêt international lancé par le juge espagnol Baltasar Garzón pour « génocide, tortures, terrorisme international et enlèvements ». Mais il put repartir, libre.

Chaque 11 septembre, la compassion mondiale fabriquée par les élites politiques et médiatiques survole sans s’y arrêter le palais de la Moneda à Santiago du Chili pour se poser lourdement sur un quartier de New-York d’où pleure l’encre des stylos, chevrotent d’émotion les voix radiophoniques et tremblotent les caméras dans une communion compassionnelle.

« Et hop ! Et hop ! qui ne dégouline pas n’est pas un démocrate. »

Théophraste R. ( Quelqu’un à des nouvelle de Julian Assange ?).

1 commentaire:

  1. les anniversaires de la classe ouvrière sont rarement heureux... et souvent censurés par les dominants.

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