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lundi 15 août 2011

Peuples et géographie

le 13 août 2011



Reprenons "Les migrations internationales - entre l’impossible et l’inévitable" de Michel Rogalski. Ce texte vient de paraître dans le Grand Soir. Il est excellent, et pose les bonnes questions.

En revanche, les pose-t-il de la bonne façon ? Déjà, il faut se dire que, malgré ce que dit "le bon sens" façon Thé F'Haine, et les lois scélérates qui racontent le même aveuglement dirigé, aider des personnes dans la peine, d'où qu'elles viennent, est légitime, et est même un devoir. Ce qui implique que des vexations, des emprisonnement, des tortures (eh oui) envers ceux qui aident sont tout simplement illégitimes, bien sûr, mais criminelles. Les personnes publiques, préfets, commissaires, qui appliquent ces directives souvent avec zèle sont donc impliquées directement, et méritent l'opprobre public, et les rigueurs de la loi. Même si celle-ci est encore à écrire.

Allons plus loin. Plongeons dans "la géohistorique" (et hop ! un néologisme, un). Que sont les contrées de la Terre ? Depuis les toutes premières origines, ce sont des lieux de peuplement favorisés qui par un fleuve, qui par une butte facile à défendre contre des prédateurs, qui par des ressources naturelles faciles à exploiter. Entre ces lieux de peuplement s'organisaient des échanges à la fois de produits et de populations, pour des raisons aussi diverses que naturelles.


 
Dommage que, entrant cette fois dans la géopolitique, se soient constituées petit à petit des frontières forcément arbitraires, sauf quand elles correspondaient à des obstacles naturels comme les grands fleuves ou les chaînes de montagnes. Ainsi se sont précisées, opposées les langues, les coutumes y compris religieuses. Le plus souvent, la seule différence entre ces coutumes étaient les noms donnés aux divinités, et les rites qui caractérisaient leur culte. Autant dire, pas grand-chose.

Si l'on transpose aujourd'hui, les arbitraires se sont exacerbés par la volonté de grands-prêtres aux couleurs "politiques", puisque sauf quand la République athée impose un moratoire entre antagonismes dits religieux, tout interdit de considérer tous les humains comme strictement égaux en droits, en devoirs (important) et en perspectives d'avenir. Le seul fait, totalement aberrant, de la totale irresponsabilité juridique d'un président de la République, amène à penser à la façon dont les législateurs se sont fourvoyés, et par ce fait devraient tous se voir infliger des peines de privation de liberté pour leur légèreté envers un non-sens aussi grave.

La Res Publica est l'affaire de tous. Logique. Désormais, des représentants véreux ayant gravement failli, c'est au peuple tout entier de se prononcer sur toutes les décisions à prendre. Toutes. C'est lourd, pénible, mais essentiel. Heureusement, l'Agora idéale existe, elle se nomme Internet. Donc, la vraie démocratie peut exister, et renvoyer les inamovibles "représentants du peuple" qui ne représentent que leurs intérêts et ceux de leurs sponsors à leurs chère études. On peut douter que, parmi ces parasites, subsiste un seul vrai délégué issu de la Plebs, qui sache vraiment ce que travailler veut dire.

Internet pour tout le monde ? Réfléchissons une seconde. Combien coûtent les députés, les sénateurs, les éléments du gouvernement tout compris ? Si cet argent sert à connecter tous les foyers, autant dire que un ordinateur par famille ne pose aucune difficulté. Le prix à payer est incroyablement bas. Quant aux éléments de réflexion, si ceux-ci sont gérés de la même façon que Wikipedia, nulle censure ne peut les fausser puisque chaque cas litigieux entre dans un forum de discussion. Je rappelle que la secrétaire générale de ce site indispensable est française.

ÉGALITÉ LIBERTÉ FRATERNITÉ. C'est volontairement que j'ai inversé les deux premiers termes : le second ne peut être efficace, que si le premier est la base de tout.

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