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mardi 14 août 2018

80 : la route de la honte

Eh le gouvernement !

Certainement avez-vous des idées bien précises pour ramener à 80 Km/h la vitesse sur la plupart des routes françaises. Certainement ces idées n'ont-elles absolument aucun rapport avec les raisons alléguées par cet organisme bizarre nommé "la Prévention Routière" (association loi 1901), trop souvent d'accord avec "la sécurité routière", simple sous-service du sinistère de l'intérieur.

Celui-ci a décidé de baisser la vitesse maximale, en dépit du bon sens. Cela va occasionner divers comportements et conséquences.

¤ Sur beaucoup de véhicules désormais, les conducteurs n'accéderont plus au rapport de vitesses le plus important que sur autoroutes. Sinon ils seront en sous-vitesse, ce qui abîme le moteur, et rend dangereux les dépassements. Vous avez déjà dépassé un tracteur fonçant à 50 à l'heure, avec sa remorque pleine de paille ou de foin ? Pour le faire "en sécurité", il faut le faire vite, avec une bonne accélération permettant de se rabattre tout aussi vite sans pour autant faire une queue de poisson.

¤ En revanche, sur certains trajets longs, peu fréquentés, "peinards", la tendance à s'assoupir au volant sera encore plus prégnante. Seconde raison pour que les accidents, au lieu de diminuer, augmentent.

¤ Certains conducteurs, malgré le coût du péage, privilégieront davantage de trajets sur autoroutes, pour le plus grand bonheur des voleurs (les compagnies d'autoroutes engrangent les revenus de routes construites avec NOS impôts). Voleurs qui le sont devenus grâce à qui ? Au gouvernement, bien sûr, garant du Bien Public.

¤ Un peu moins sollicitées, les routes départementales verront là un beau prétexte pour encore baisser les dotations des départements, donc les réparations de ces routes : troisième cause de nouveaux accidents. Pas de difficultés, l'argent ira aux privilégiés, car bien entendu les impôts ne baisseront pas pour autant.

Quand allons-nous en finir ? L'État est l'émanation du Peuple, et au service de celui-ci : pas l'inverse ! Si l'État se fourvoie, changeons l'État.


vendredi 27 février 2015

Damas : dénonciation de l'État larbin par NOS représentants

Le sommet de l'exécutif français fustige des parlementaires, au point que l'hôte de Matignon dénonce qu'ils "aient ainsi, sans crier gare, rencontré un boucher", "je crois que c'est une faute morale". Pensez donc, quatre d'entre eux se sont rendus à Damas pour y prendre le pouls !

Depuis longtemps, plusieurs années, la diplomatie française n'existe plus. Elle n'est qu'une resucée de celle de Washington et/ou Tel Aviv. C'est-à dire qu'elle ne représente plus que quelques banquiers, quelques industriels internationaux, mais en rien les intérêts de notre pays. En rien. On dirait même qu'elle prend un malin plaisir à les bafouer.

Dans ces conditions-là, on comprend un peu mieux pourquoi cette intelligente initiative privée de représentants du peuple conséquents avec leur mission met en porte-à-faux une stratégie du néant. Cette initiative est une façon d'accuser le sommet de l'État de trahir tous ses devoirs au nom d'intérêts extérieurs et glauques. Le crime de haute trahison a été expurgé du code pénal ? C'est une façon intelligente de le faire rentrer par la fenêtre. De gré ou de force, le débat revient sur la scène publique.

Messieurs les parlementaires *, je vous salue.

=:=:=:=:=:=:=:=:=:=:=

* Il s'agit de deux sénateurs - l'UMP Jean-Pierre Vial, le centriste François Zocchetto - et deux députés - l'UMP Jacques Myard, le PS Gérard Bapt.

vendredi 15 novembre 2013

Les impôts, oui, mais pour quoi faire ?

Quand des ouvriers descendent dans la rue ou s'amassent devant leur usine pour défendre leur emploi et celui de nombreux sous-traitants, il est de bon ton pour le préfet du coin de " faire donner " les "mobiles" ou les CRS. Les actions finissent souvent en violences. Souvent, malgré leur vigilance, les membres des services d'ordre des manifs sont confrontés à des casseurs, dont ils décèlent impuissants que ce sont en fait des provocateurs (des clins d'œils échangés avec les "hommes en tenue" les trahissent souvent). Souvenons-nous, il y a un an, des violentes actions de répression à Notre Dame des Landes, qui avaient mobilisé pendant deux mois des hommes casqués de toute la France, pour le grand bénéfice des hôtels du coin. Avec la pléthore d'engins fumigènes, grenades, etc... qui ont été lancés (j'en ai vus, des sacs remplis des étuis vides), avec les rotations journalières d'hélicoptères (au pluriel parfois), la note a dû être particulièrement salée.

Ces opérations se font donc grâce à notre argent, l'impôt sur le revenu certes, mais surtout la TVA. Ainsi, les forces d'oppression tapent sur les humbles, grâce aux subsides que ces mêmes humbles procurent en achetant simplement de quoi survivre. Avons-nous voté pour que surviennent de pareilles vilenies ? Non bien sûr : personne ne nous l'a jamais demandé. En somme, nous citoyens payons pour être molestés quand nous protestons, parce qu'une caste se croit tout permis.  C'est d'autant plus dommageable, que pendant ce temps-là les actions sociales se retrouvent à cours de budget.  Et si "ces Messieurs" rétorquent qu'ils veulent maintenir "l'ORDRE", il s'agit en fait d'une simple répression de revendications légitimes. Rien à voir avec l'Ordre républicain, celui qui concerne tout le monde.

Ah... si seulement tout ce gaspillage avait été employé à rémunérer des assistants sociaux, dans les ghettos où pêle-mêle sont entassés les parias, les "travailleurs pauvres" qui triment pour une misère, et sont obligés de laisser leurs enfants dans la rue pendant leur absence, faute de mieux ! Ah, si seulement on revenait à l'école sur 5 jours, qui permettrait de prendre le temps d'aider les plus en retard (4 jours ½, c'est vraiment idiot parce que les parents ont un mal terrible à le gérer) ! Ce serait plus intelligent pour l'État, que d'emprunter aux banques et autres grippe-sous, pour redonner cet argent à l'une de ces banques aussitôt, ou plus exactement à ses créanciers (d'autres banques). Qui a suivi ? Aberrant.

Nous, citoyens, voulons que notre contribution directe ou indirecte au budget de la Nation soit employée à des fins légitimes, utiles à tous, et non à des entreprises que nous récusons et désapprouvons hautement. Est-ce trop demander ?

Pour faire bonne mesure, et pour que cela soit tangible, il est même recommandé de transférer sur l'impôt sur le revenu une partie importante de l'effort demandé à la TVA : cela paraît plus douloureux, certes, mais au moins c'est bien plus juste surtout si la plupart des niches fiscales disparaissent. Cela permettra aussi de davantage toucher les revenus du capital (intégration des gains sur les arbitrages boursiers).

Et que l'on cesse de tenter de brouiller les pistes, avec des polémiques sociétales qui ne coûtent pas cher, et sont de magnifiques paravents grâce aux médias, simples officines de propagande. Suivez mon regard.

vendredi 1 novembre 2013

A P P A R T E N A N C E

Léo Ferré a des mots très justes.
Et vous comptez vos sous ?
Pardon, leurs sous! 

Cet argent que chacun "possède" à la banque, ce n'est pas vrai.

Vu qu'il est à la banque, c'est la banque qui s'en sert, pas nous.

On notera que, si l'on veut le retirer en espèces, la banque va grogner.

Elle va chipoter, demander des délais, faire revenir... tout pour dissuader.

Mais elle se gardera bien de donner la véritable raison.

Nous humains, ne nous possédons même plus nous-mêmes.

Il est devenu presque obligatoire de naître et mourir à l'hôpital. Sur l'extrait de naissance, c'est cette adresse-là qui figurera.

"Le corps médical" fera des difficultés à la future mère, trop souvent, si à ce moment-là elle ne veut pas cet enfant pour des raisons qui la regardent.


"Le corps médical" fera encore bien plus de difficultés à celui qui, définitivement souffrant, veut jeter l'éponge, surtout s'il ne peut pas le faire lui-même.

Ton corps, c'est l'État qui en est le patron s'il y une guerre.

Ton corps, c'est le patron qui va en bénéficier pendant des années, pour son service et ses gros sous-sous.

Ton corps, c'est le banquier qui va en bénéficier, car tes efforts pour rembourser ton logement ou en payer le loyer, c'est lui qui en aura la jouissance.

Ton esprit, c'est l'école qui va le formater en insistant sur une chose, en cachant une seconde, en te faisant réceptif et pas trop critique

Ton esprit, c'est l'opérateur de télé qui va en prendre la gouverne grâce à des infos biaisées, voire fausses.

Ton esprit, c'est le publicitaire qui va le circonvenir pour te faire acheter des trucs dont il t'apprendra que tu en as besoin.

Au soir de ta vie, tu feras le constat blasé "Je ne m'appartiens plus".
En fait, tu ne t'es jamais appartenu.

Camarades, brisez vos chaînes ! Apprenez à reprendre la seule propriété légitime : celle de vous-mêmes.

dimanche 16 juin 2013

Aujourd'hui c'est dimanche

Aujourd'hui c'est dimanche. Certaines personnes plus très nombreuses dans notre pays vont "s'endimancher" pour satisfaire à des traditions et préceptes, selon leurs convictions et ce qu'elles pensent être des obligations. Cela me fait repenser à cette polémique qui s'est élevée à propos d'un groupe de parlementaires français qui sont allés à Rome en délégation, ont été reçus par le chef du Vatican et à qui celui-ci a tenu un discours manifestement "à clef".

Ainsi, prenons ce qu'en retient RTS, organe suisse peu taxable de partialité.

Le pape François a invité samedi un groupe de parlementaires français à "amender et même abroger" les lois contraires à leur conscience. Une exhortation générale qui, selon eux, pourrait s'appliquer à différents thèmes éthiques, du mariage homosexuel à l'euthanasie.

S'ensuit donc une polémique sur certains blogs. Avec parfois des dérives avec des condamnations ad hominem assez regrettables. Voyons un peu ce qu'il faut en dire (sans parler des propos vifs, mais du fond). Voir pour cela le blog de Corto éventuellement. Non, je ne propose pas le lien.

Selon Koltchak91120, "[l'État] ne refuse pas aux religions de prendre partie aux débats publics sur je ne sais quels sujets"

Je pense à une autre interprétation. Les personnes ayant des convictions religieuses peuvent intervenir dans un débat, pour donner leur avis. Pas les religions en tant que telles qui dans notre République ne sont que des associations loi 1901, avec juste une nuance apportée par la loi de 1905 pour les associations dites cultuelles (pour des raisons surtout fiscales).

Actuellement ces personnes ayant des convictions religieuses ont dans certaines branches (je pense en particulier à l'Ordre des Médecins, mais il y en a d'autres) un poids démesuré par rapport à l'ensemble de la population, d'où cette aberration qu'est la loi Léonetti sur la fin de vie que j'ai mesurée de très près à sa juste mesure. Mais aussi je pense à la loi Gayssot, qui a la très mauvaise idée (j'insiste) d'empêcher de polémiquer sur certains sujets publiquement, donc de ne pas donner la possibilité de clouer le bec à certains détracteurs en étalant devant eux les vraies preuves les discréditant définitivement.

Les États, et le nôtre en particulier, se doivent de promouvoir en particulier en direction des enfants les valeurs républicaines, de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité puisque c'est l'ordre où l'on peut les lire dans nos textes fondamentaux. J'ajoute qu'à mon avis l'égalité est primordiale, parce qu'elle évite les dérives de la liberté que l'on constate de plus en plus, en particulier à propos de la liberté commerciale et financière, énorme boulet.

J'ai appris à connaître Rosaelle sur le Net, précisément parce que nos préoccupations et nos opinions étaient fort proches. Pas du tout nos positions géographiques, en revanche, si j'ai bien compris. Et je réponds à Pangloss : le pape (puisqu'il faut l'appeler par son nom) peut fort bien en tant que chef d'État faire une déclaration devant des représentants du Peuple français. Pas en tant que chef d'une religion. Là, c'est non. La Nation française reconnaît des personnes et reconnaît leur liberté entière de pensée, pas des religions. Pas plus qu'elle ne reconnaît comme interlocuteur privilégié une entité nommée Football-Club de Tarnac. C'est exactement la même chose. En revanche le Président de la République peut trinquer avec le capitaine de l'équipe, d'homme à homme. C'est sans doute une grosse différence d'appréciation avec ce qui se passe dans les pays de droit anglo-saxon.

Déjà, une délégation de parlementaires français ne peut avoir une entrevue avec un chef d'État que s'il s'agit de politique. Ou, tout simplement, elle ne vient pas. C'est aussi simple que cela, et pas du tout compliqué.

Rappelons que si pareille délégation se déplace, c'est aux frais du Peuple français. Donc de façon nécessairement neutre, religieusement parlant. Ou alors, il s'agit d'un voyage privé (à leurs frais) où ils ne peuvent pas se prévaloir de leur titre de représentants du peuple pour solliciter une audience. Et s'ils l'obtiennent, les propos échangés éventuellement le seront à titre privé. On ne mélange pas les genres.

Il s'agit en l'occurrence de respecter les personnes et leurs opinions et croyances.

Quant aux religions, l'État se fait un devoir de ne pas les connaître, ce qui lui évite d'interférer dans leurs affaires. A elles - ce qui n'est justement pas le cas, mais de façon plus insidieuse - d'en faire autant de leur côté, en évitant de ramener leurs opinions sociétales quand tout le monde est concerné. Leurs interférences musclées, par personnes interposées, ont gravement perturbé le débat sur un mariage pour tous qui tout simplement ne les concernait pas. Faux problème, puisqu'il aurait été plus simple de supprimer le mariage, et de le remplacer désormais par un PaCS mieux adapté à la réalité sociale d'aujourd'hui, mais un PaCS bien entendu amélioré.

Pour résumer, il y a bien eu interférence manifeste entre deux domaines incompatibles : celui des représentants du Peuple, qui doivent tenir compte de notre législation ; et celui d'un chef d'État étranger, qui est en même temps considéré comme le chef d'une certaine religion, et qui a tenu des paroles trop ambiguës pour que ce soit une coïncidence. C'était une incitation à faire entrer des considérations religieuses, donc personnelles, dans le domaine public dont ils sont les représentants. Comment des députés, des sénateurs peuvent-ils amalgamer ce qui les concerne personnellement (et pour cela ils ont toute liberté) et ce qui concerne des personnes d'autres religions, ou pire, qui n'ont pas de religion du tout, et dont le nombre augmente sans cesse ?

L’outre-passation de mandat se sanctionne d'une façon très simple : la démission. Je rappelle que les représentant du Peuple représentent TOUT le peuple, et non seulement quelques électeurs. C'est une grande responsabilité.

vendredi 31 mai 2013

D'une pétition contre les hauts salaires, à une remise en cause de cet État-là

Une pétition vient d'être lancée sur le Net. Elle prétend imposer  au gouvernement (attention, c'est compliqué) de renoncer à ne pas renoncer à bloquer les salaires pharamineux, et toujours en fulgurante augmentation, des Grands Patrons français. En particulier ceux du CAC40. Ces augmentations sont d'autant plus révoltantes, que l'on peut chercher parmi eux les vrais entrepreneurs qui ont, par un travail intelligent et productif, créé ou développé leur propre outil. Non, ce ne sont que de vagues gestionnaires, arrivés là par cooptation, par nomination, au hasard, et ne sachant même pas vraiment ce que font les personnes sous leurs ordres.

On peut douer de l'efficacité de cette pétition. Il faudrait sans doute que vingt millions de personnes la signent pour que la tête de l'État s'en émeuve un peu. Les chances d'obtenir un tel succès sont infimes. D'autant que c'est sur Avaaz, le support international, que cette action a été lancée. Avaaz, qui par commodité ne prend même pas la peine de vérifier la véracité des adresses des signataires par un système de confirmation (elle n'est pas la seule, c'est vrai). Mais il y a plus ennuyeux.

Effectivement Avaaz est (indirectement bien sûr) financée par la CIA.Les indices abondent sur la Toile. Donc celle-ci peut certainement bénéficier des fichiers des signataires. Je ne comprends pas comment des pétitions peuvent encore se lancer sur ce support. D'ailleurs, QUI les lance ?

Compte tenu de tous les renoncements en cascade des projets utiles du gouvernement (ils sont pourtant rares), c'est ce gouvernement lui-même, et le président qui l'inspire, qu'il faut virer. Hollande est aussi coupable envers les citoyens, que le furent en leur temps Jean Monnet et Robert Schuman, "pères" de l'Europe sous l'égide de leur mentor... le lobby financier US. La personnalisation du régime (c'est le mot qui convient), instituée par un De Gaulle patriote et désintéressé, terriblement accentuée depuis, fait que désormais pour changer de politique, c'est le locataire du 55 rue du Faubourg qu'il faut contraindre à partir.

Eh bien qu'il parte ! Et que le plus vite possible une vraie pétition citoyenne l'y contraigne. Curieusement dans l'opposition, personne ne semble s'y être risqué encore, alors que son avance aux élections n'a été obtenue que grâce aux voix de la vraie Gauche, alors que si l'on en croit les sondages sa cote est... hum... pas terrible. On ne veut plus de lui, mais personne n'ose vraiment le dire. Pourquoi ? Il y a urgence, toujours plus d'urgence.

Une piste : la Gauche ne serait-elle pas prête pour le grand saut, et pour appliquer son programme ? Insuffisant comme je l'ai déjà souligné, il est tout de même plus bénéfique pour l'ensemble de la nation et de nos concitoyens que cette position de carpette vis-à-vis de Bruxelles, de Francfort et de Berlin, voire de Washington.


Si nous le voulons, le changement, c'est maintenant.