JERUSALEM (AFP) - Un vice-Premier ministre israélien a assuré samedi que l'Etat hébreu n'emprisonnait pas des suspects dans le secret, dans un premier commentaire officiel sur la mort d'un Israélo-Australien incarcéré en Israël.
"Nous ne sommes pas un pays qui agit dans la pénombre", a assuré Moshé Yaalon, vice-Premier ministre, à la télévision samedi soir.
La dépêche complète est visible ici.
Les accusations ne manquent pourtant pas. Un exemple au hasard, très récent. Sans compter la bande de Gaza, prison à ciel "ouvert" d'où ne peuvent s'échapper que les oiseaux. Pourquoi faut-il toujours ce double langage ?
Il ne s'agit aucunement de fustiger ici, comme des manipulateurs voudraient le faire admettre, une religion, ou ceux qui la pratiquent, ou ceux qui ont eu des ascendants la pratiquant. Il s'agit, alors que la propagande de nos médias fait tout pour le cacher pour des raisons probablement politico-financières, de justement dénoncer des pratiques politiques perpétrées par quelques hommes, et qui attireraient l'opprobre sur tous leurs concitoyens par amalgame toujours manipulateur. Il s'agit de ministres, de militaires, qui s'efforcent de cristalliser parmi des personnes de bonne volonté un esprit paranoïaque, revanchard, cruel que ces personnes n'avaient pas. Beaucoup de pays, dont le nôtre, ont cette oligarchie malfaisante qui les guide : c'est particulièrement patent ici.
Oui, quoiqu'en dise ce vice-premier ministre, le gouvernement qui étend sa domination entre la Méditerranée et le Jourdain cultive le secret : de temps en temps le coin du voile est brièvement soulevé, mais le reste du temps, on ne sait rien. Plus grave encore, des gouvernements autres confortent cette clique dans son déni et son obstination, pour des motivations dont il semble qu'elles reviennent encore et toujours à des préoccupations financières camouflées sous des "cris du cœur" nationalistes.
partagé et approuvé!
RépondreSupprimerMon dernier article parle d'ailleurs des femmes palestiniennes en prison, entre autres...
"dénoncer des pratiques politiques perpétrées par quelques hommes,"
RépondreSupprimerHeu, dites-moi si je me trompe : je n'entends pas grand monde dans la population israélienne protester contre la politique gouvernementale.
Anne-Marie - les apparences te donnent raison : on n'entend pas grand monde dans la population israélienne protester...
SupprimerEn fait, cette société comme tant d'autres (la nôtre y compris!) est "chloroformée" par l'intense propagande étatique ("terrorisme arabe", etc.) et s'est pourtant "indignée" dans une révolte éphémère de revendications sociales, à l'inspiration des "indignés" du Caire, de Montréal, de Madrid...
En fait, surtout, il existe une petite contestation très radicale du sionisme, mais très combattue, sous-estimée : par exemple le mouvement "Anti-Mur" avec des militants non-violents aussi bien israéliens que palestiniens et autres amis "internationaux" ILS CONTINUENT !
En témoigne,le 2 mars au CIRA (Centre International de Recherche sur l'Anarchie) de Marseille, Pierre Stambul.
Auteur de "Israël/Palestine - du refus d'être complice de l'engagement"
(livre récent paru aux ed Acratie). Pierre Stambul est membre de l'UJFP, la courageuse Union des Juifs Français Progressistes (ou pour la Paix ?): à suivre!