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mercredi 22 août 2012

WikiLeaks: le président équatorien demande à Londres de retirer ses menaces contre Assange

 AFP  le 22-08-2012 à 08h20

Le président équatorien Rafael Correa a demandé mardi à la Grande-Bretagne de retirer ses menaces d'arrêter Julian Assange qui est réfugié à l'intérieur de l'ambassade d'Equateur à Londres.
"Nous n'espérons pas des excuses, nous ne le demandons pas, mais il faut que la Grande-Bretagne retire l'erreur gravissime commise en menaçant l'Equateur de violer éventuellement sa mission diplomatique pour arrêter M. Julian Assange", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Guayaquil.


Reappelons que Wikileaks, la société mise en place par Julian Assange, citoyen australien, avait décidé de confier des copies de documents échangés par des diplomates états-uniens à des journaux très connue mondialement, le Guardian, le New York Times, le Spiegel, El Pais et Le Monde. Ces organes de presse en avaient publié non pas des centaines de milliers, mais seulement mille soixante. Cet échantillon réduit avait déjà démontré combien la politique US à l'étranger est d'une laideur et d'un cynisme dignes des pires criminels.

C'est pour cette raison que Bradley Manning risque pratiquement la prison à vie : c'est lui qui, par droiture et patriotisme, avait révélé ces dépêches. C'est pour cette raison que des "démocraties" font tout pour faire subir au moins le même sort à Assange. Quitte à torturer un peu le code pénal suédois. Et à s'asseoir sur les plus sacrés des accords internationaux.

Les USA ne font pas faute de critiquer la politique des pays qui ne sont pas sous leur coupe. En revanche, ils ne supportent pas qu'on leur rende la pareille.

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