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mercredi 26 juin 2013

Liban-France : Georges Ibrahim Abdallah : Contre l’oubli (Le Grand Soir - René Naba)

C'est un rappel nécessaire. Un homme est en prison en France, au mépris de tout le Droit, pour complaire à des assassins politiques étrangers et à des politiciens dits "français". La plus haute juridiction  s'est de fait déjugée,  la séparation des Pouvoirs est gravement bafouée, le peu de légitimité qui restait dans hautes sphères est définitivement piétiné. D'où ce billet à charge passé aujourd'hui dans Le Grand Soir.


Liban-France : Georges Ibrahim Abdallah : Contre l’oubli.


Militant pro palestinien d’origine libanaise, emprisonné en France depuis 29 ans, Georges Ibrahim Abdallah est l’objet d’un invraisemblable déni de droit de la part de la France, dans l’indifférence générale de l’opinion arabe et internationale, particulièrement libanaise...
I – Une justice à la Kafka
Paris – Un homme libre en captivité. Tel est le paradoxe de cet homme de conviction et de rare courage, victime des contradictions françaises. Pleinement Libre, mais retenu en otage de considérations politiques françaises où le ministère de l’intérieur fait capoter une remise en liberté, non au nom de la raison d’état, mais pour des considérations électoralistes, où la duplicité tient lieu de posture morale en ce que le principe de la séparation des pouvoirs, hautement proclamé surtout depuis le scandale Jérôme Cahuzac, est subrepticement bafoué par des arguties de basse manœuvres politiques.

La Cour d’appel avait ordonné la libération de Georges Ibrahim Abdallah en subordonnant sa remise en liberté à un arrêté d’expulsion du territoire du ministre de l’intérieur. Beaucoup y ont vu dans cette décision de justice une double peine déguisée infligée au prisonnier. Un principe prohibé par le droit français. D’autres, tout aussi nombreux, ont considéré que le fait de subordonner, à tout le moins de conditionner la mise en application d’une décision de justice, à une décision administrative du ministère de l’intérieur, a constitué un cas flagrant d’atteinte aux principes généraux du droit, un principe constitutionnel, le principe de la séparation des pouvoirs.

La Cour de cassation a, elle, rendu un arrêt sans renvoi à propos de Georges Ibrahim Abdallah. Une décision qui coupe la voie à tout recours ultérieur possible devant une juridiction française. Un arrêt à la Kafka en somme en ce que le doyen des détenus politiques de France a déjà purgé sa peine et sa libération a été ordonnée. La cour de cassation le renvoie à sa case départ : La prison sans fin, sans issue.

II – Une possible saisine de la justice administrative contre Manuel Valls
Les positions du ministre de l’intérieur, M. Manuel Valls, sur son attachement inaliénable « au peuple juif et à Israël » en raison de sa matrimonialité nouvelle pourrait poser la question du bien-fondé d’une action en suspicion légitime à son encontre en ce que son positionnement personnel et affectif, légitime tant que d’ordre privé, est en contradiction avec ses responsabilités politiques, dès lors qu’elles sont affichées publiquement.

Le ministre de l’intérieur est chargé du maintien de l’ordre, mais en sa qualité de ministre des cultes, il a aussi en charge le maintien de la concorde nationale. Sauf à y voir la marque d‘un procédé dilatoire, se pose d’une manière sous-jacente, la question de savoir en quoi le refoulement vers son pays d’origine d’un prisonnier constitue-t-il une atteinte à l’ordre public français ?. Manuel Valls devait entériner administrativement une décision judiciaire et non se substituer à la justice d’autant que son arrêté d’expulsion revenait à expédier hors du territoire national un prisonnier sexagénaire jugé dangereux pour la sécurité nationale. Sa crédibilité aurait été plus grande si la politique des pouvoirs français avait été frappée d’une plus grande cohérence en s’abstenant par exemple de soutenir des djihadistes à la dangerosité autrement plus grande que le prisonnier libanais, en soutenant d’abord les dictatures arabes, puis en favorisant la prise de pouvoir par la frange la plus extrême du djihadisme erratique en Libye, en Syrie et en Tunisie.

Militant pro palestinien d’origine libanaise, emprisonné en France depuis 29 ans, Georges Ibrahim Abdallah est l’objet d’un invraisemblable déni de droit de la part de la France, dans l’indifférence générale de l’opinion arabe et internationale, particulièrement libanaise. Incarcéré depuis 1984, il a battu le record détenu jusque-là par Nelson Mandela (24 ans), le chef du combat nationaliste sud-africain, et revendique désormais le titre de « Doyen des prisonniers politiques dans le Monde », au même titre que Moumia Abou Jamal.

L’homme, il est vrai, est atypique en ce que son parcours transcende les traditionnels clivages ethnico religieux qui constituent les habituelles grilles de lecture du conflit israélo-palestinien. Militant communiste issue d’une famille chrétienne du Nord-Liban, ancien élève des congrégations religieuses chrétiennes françaises au Liban, Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à la peine maximale prévue par la loi, pour l’exécution d’un responsable du Mossad israélien et celle d’un attaché militaire américain à Paris en 1982.

Au-delà du bien-fondé de sa condamnation sur la base de preuves sujettes à caution, l’homme a purgé sa peine. Libérable depuis 10 ans, il a été maintenu en détention sur ordre direct des États-Unis, aiguillonnées en sous-main par Israël. Pour l’exemple, au prétexte qu’un « crime de sang » a été commis à l’encontre de personnes représentant des autorités publiques. Au-delà du débat sur la matérialité de ce crime, en dépit de l’inégalité des rapports de force, en raison précisément de cette inégalité des rapports des forces exigeons la déportation de cette affaire et la saisine de la Cour européenne des droits de l’Homme.

Que la France respecte ses lois, l’expression de la volonté générale représentée par l’Assemblée nationale, artisan du Code Pénal. Une peine a été accomplie dans sa totalité. Elle implique la libération du détenu. Une libération qui n’est pas une faveur, mais une application du principe de la légalité des délits et des peines. La peine, accomplie de manière exemplaire, c’est-à-dire en conformité avec les règles de bonne conduite, ouvrait droit à une libération anticipée. Cela n’a pas été le cas. Mais cela ne doit pas se compenser pour autant par une détention sinon illégale, à tout le moins arbitraire.

L’application d’un droit ne constitue pas une faveur, mais une obligation morale. Le Droit applicable en France par la France pour l’honneur de la France. Son incarcération prolongée signe une forme de forfaiture, le propulsant par contrecoup, au rang du symbole du militantisme intégral.

Pourquoi ne pas concevoir un recours percutant devant la CEDH, (le Comité des droits de l’homme de l’ONU), les rapporteurs spéciaux de l’ONU, ou mieux, un recours en responsabilité civile pour faute de l’État ? Pourquoi accepter l’impunité de l’État ? Certes, Le Droit reste majoritairement un instrument de la domination. Oui, mais pourquoi s’en remettre à un rebouteux, alors qu’une équipe hospitalière peut le guérir ?

Certes, il existe une part de méconnaissance en ce que le droit est fort complexe et même incertain. Soit, Mais il importe de briser la volonté d’utiliser l’embrouillamini du droit pour bloquer des affaires où l’action juridique pourrait permettre de belles avancées. Grave. Penser qu’ Israël juge tous les jours illégalement des Palestiniens, et qu’en soixante ans, la Palestine n’a conduit aucun procès sérieux contre Israël, ni en Palestine, ni ailleurs.

Une condamnation de la France par les instances européennes serait une victoire éclatante de grande portée stratégique et psychologique en ce qu’elle aura sanctionné un déni de droit d’un pays se réclamant abusivement comme étant le « Pays des Droits de l’Homme »… qui se serait rendu coupable d’abus de droit.

III- Le parcours atypique d’un homme de conviction
Georges Ibrahim Abdallah, doyen des prisonniers politiques arabes, est l’honneur des Arabes, la conscience des révolutionnaires, le remord vivant des militants de tous bords.

Né le 2 avril 1951 à Al Qoubaiyat (Nord-Liban), militant communiste pro palestinien il a été blessé lors de la première invasion israélienne du Sud Liban en 1978. Il passe pour avoir été le chef des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises) dont il aurait dirigé depuis Lyon les opérations en France sous les pseudonymes Salih al-Masri et Abdu-Qad.

En 1982, les FARL revendiquent l’assassinat de Charles R.Ray, attaché militaire américain à Paris, le 18 janvier 1982, ainsi que Yacov Barsimentov, diplomate israélien (le 3 avril 1982, et blessent gravement Robert Onan Homme, consul américain à Strasbourg.

Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, il a été condamné le 10 juillet 1986 à perpétuité par la Cour d’assises spéciale, sous les pressions conjuguées des États-Unis et d’Israël pour complicité d’assassinat le 28 février 1987.

Georges Ibrahim Abdallah, doyen des prisonniers politiques à travers le Monde au même titre que Moumia Abou Jamal, est l’honneur des Arabes, la conscience des révolutionnaires, le remord vivant des militants de tous bords. Né libre et demeuré tel. Fidèle à son engagement. Fidèle à lui-même. Fidèle à sa liberté, sa compagne de captivité, durant sa période d’incarcération.

En 30 ans de captivité, l’homme n’a jamais renié ses convictions, jamais déserté le combat politique, jamais été intimidé par le comportement dilatoire de son geôlier, le ministre socialo néo-conservateur de l’Intérieur, Manuel Valls, relai fidèle des pressions américaines et israéliennes. Dans l’adversité, il a vaincu ses adversaires fielleux qui, au déni de droit, lui ont superposé un abus de pouvoir. L’arbitraire dans le »Patrie des Droits de l’Homme ». Quelle infamie. Quelle forfaiture. La marque d’un nanisme de la politique.

Qu’on se le dise et que cela se sache : Georges appartient à la race des hommes libres. Pas plus « Uncle Ben’s » que « Bounty ». Ni un « native informant » (1) ou un « rented negros » (2) qui peuplent malheureusement nos lucarnes et polluent nos esprits.

Qu’on se le dise et que cela se sache : Entre Georges Ibrahim Abdallah, Doyen des prisonniers politiques à travers le Monde, Samir Kantar, ancien Doyen des prisonniers politiques arabes en Israël et la version moderne de l’opposition arabe, désormais invariablement off-shore, invariablement dans les rets de l’ancien pouvoir colonial, il existe une différence d’échelle : Une différence de sature. « Y’a pas photo ». La même différence de stature entre Shirine Ebadi, Prix Nobel de la Paix, militante des Droits de l’Homme en Iran même, sur le territoire de son propre pays, et les mondaines de l’opposition cathodique de Syrie et d’ailleurs. « Y‘ a pas photo » non plus. C’est parure de diamants contre peanuts.

Georges Ibrahim Abdallah est le parfait contre-exemple des opposants modernes arabes qui se déploient off-shore téléguidés depuis les chancelleries des anciennes puissances coloniales, en costume cravate et des golden-cartes de crédit alimentées par les pétrodollars monarchiques.

Le doyen des prisonniers politiques arabes est l’honneur des Arabes, la conscience des révolutionnaires, le remord vivant des militants de tous bords. Son incarcération prolongée signe une forme de forfaiture, le propulsant par contrecoup, au rang du symbole du militantisme intégral. Inclinons nous devant Georges Ibrahim Abdallah et Samir Kintar, son compère dans la captivité et la dignité. Deux hommes de conviction qui ont transcendé leur clivage ethnico-confessionnel qui gangrène le Monde arabe pour maintenir vivante la flamme de la Résistance et l’empêcher de sombrer dans la reptilité.

Longue vie à Georges Ibrahim Abdallah. Que son exemple serve de référence à la génération de la relève.

Que les hommes épris de paix et de justice dans le Monde nous rejoignent dans ce combat pour le respect de la parole de la France tant il importe que la France respecte sa parole pour que le monde puisse continuer à respecter la parole de la France.

René Naba
1- Native informant : personnes qui accaparent la parole d’une communauté sans en être représentatif, dont le discours plait à son auditoire dominant.
2- « Rented négros » : Noirs américains qui monopolisent le paysage médiatique pour donner un « visage noir pour une opinion de blancs ».
Pour l’histoire et pur information des lecteurs ci joint la notice de Manuel Valls,
Manuel Valls, ministre de l’intérieur, a volontairement retardé la signature du décret d’expulsion de Georges Ibrahim Abdallah, exigé par la justice française pour sa sortie de prison, prolongeant ainsi arbitrairement de deux mois la détention du militant pro palestinien qui avait purgé sa peine depuis dix ans. Dans l’attente d’une décision de la Cour de cassation

Retour sur ce personnage « lié d’une manière éternelle à Israël » cf. à ce propos Daniel Schneidermann Arrêt sur images 09/11/2012

Dans les trous noirs de Wikipédia où le Fondateur d’@rrêt sur images relate une opération de gommage dont le ministre socialiste de l’intérieur en a été bénéficiaire de la part de Wikipédia : « En France, ils sont plusieurs « patrouilleurs », qui consacrent du temps à y traquer les liens douteux, par exemple vers les sites pédophiles. Un de ses derniers coups de gomme en date, dans la page de Manuel Valls, il a supprimé une citation du ministre à Radio Judaïca à Strasbourg : « Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël ». « Totalement anecdotique », assure un patrouilleur. « Quelqu’un comme Valls qui a une grande envergure, qui a fait des choses, prendre une citation sur une radio qui en plus n’est pas très connue, ça n’apporte pas grand-chose à l’article », dit Wikipédia Notons bien que le « gendarme » ne dit pas que la citation est fausse, mais simplement qu’elle est « anecdotique », alors que Manuel Valls est ministre de l’Intérieur et des Cultes.

Pour aller plus loin : La vidéo que tente de faire disparaître
Par Hicham Hamza | le 12 décembre, 2012 : http://oumma.com/15107/decouvrez-video-valls

URL de cet article 20982

vendredi 5 avril 2013

Georges Ibrahim Abdallah - Quand la politique internationale s'empare de la Justice


C'est un extrait de dépêche de l'AFP

Dans un arrêt obtenu par l'AFP, la plus haute juridiction criminelle "déclare irrecevable la demande de libération conditionnelle".

Elle estime que M. Abdallah "ne pouvait se voir accorder une libération conditionnelle sans avoir été obligatoirement préalablement soumis, à titre probatoire, à une mesure de semi-liberté ou de placement sous surveillance électronique pendant une période d'un an au moins".

Le piège est total. Des pressions politiques internationales ont empêché que Georges Ibrahim Abdallah bénéficie d'un régime de semi-liberté, et maintenant cet empêchement interdirait une libération conditionnelle (associée à un bannissement vers le Liban). Les personnes de gauche incarcérées "bénéficient" d'une sorte d'acharnement, de nombreux cas en témoignent comme les anciens d'Action Directe. Ou la mise à l'ombre sans preuves des penseurs-épiciers de Tarnac. A comparer avec le cas Papon.......

Des employés de grandes  entreprises comme France Télécom, Renault ou autres se suicident en masse en raison de conditions de travail devenues, au sens propre du terme, inhumaines par la volonté des dirigeants : ceux-là ne seront pas inquiétés. Tout au plus seront-ils congédiés. Des millions d'enfants meurent de faim, parce que des multinationales de produits alimentaires de base (Glencore, Cargill, Louis Dreyfus, Unilever...) spéculent sur une raréfaction artificielle de ceux-ci (sur-stockage volontaire) : rien ne se passe. Des milliers, des centaines de milliers de personnes sont tuées par des mercenaires à la solde de "grands pays" (suivez mon regard) directement, ou grâce à des drones où le tireur voit sa victime à des milliers de kilomètres : aucune arrestation, aucune protestation tolérée, silence de plomb. 

Il suffit qu'un homme, voire deux, mais de pays dits "riches" soient la cible "d'activistes" de gauche, la grande artillerie policière et médiatique se déchaîne. Un crime reste un crime, certes. Mais alors, pas de deux poids deux mesures. L'enjeu est bien là.

La chose est d'autant plus criante, concernant le cas évoqué aujourd'hui, que Georges Abdallah n'est que soupçonné de complicité présumée de ces meurtres. Si ce n'est pas de l'acharnement, qu'est-ce ? Il y a le précédent de Guantanamo... qui ne sera pas fermé puisque des travaux à grands frais, en cette période économiquement difficile, sont effectués sur les habitations des tortionnaires du camp. Comment mettre en jugement des hommes, dont l'innocence ne fait aucun doute, et qui ont été amenés là par des moyens illégaux ? Gênant, détournons la tête. Certains pays se donnent tous les droits, USA, Grande Bretagne, Israël, France ou Espagne trop souvent, etc... surtout que par exemple les USA perversement refusent de signer les traités internationaux, pour protéger leurs assassins (pas ceux qui sont en prison, et qui peuvent être innocents d'ailleurs, mais les autres, ceux qui sont payés pour cela avec l'argent du gouvernement).

La réprobation publique ne peut être qu'unanime :  

 _ a _ s _ s _ e _ z!

dimanche 17 février 2013

Israël assure ne pas emprisonner des suspects dans le secret (AFP)

 AFP le 16-02-2013 à 21h21

JERUSALEM (AFP) - Un vice-Premier ministre israélien a assuré samedi que l'Etat hébreu n'emprisonnait pas des suspects dans le secret, dans un premier commentaire officiel sur la mort d'un Israélo-Australien incarcéré en Israël.
"Nous ne sommes pas un pays qui agit dans la pénombre", a assuré Moshé Yaalon, vice-Premier ministre, à la télévision samedi soir.

La dépêche complète est visible ici.


Les accusations ne manquent pourtant pas. Un exemple au hasard, très récent.  Sans compter la bande de Gaza, prison à ciel "ouvert" d'où ne peuvent s'échapper que les oiseaux. Pourquoi faut-il toujours ce double langage ?

Il ne s'agit aucunement de fustiger ici, comme des manipulateurs voudraient le faire admettre, une religion, ou ceux qui la pratiquent, ou ceux qui ont eu des ascendants la pratiquant. Il s'agit, alors que la propagande de nos médias fait tout pour le cacher pour des raisons probablement politico-financières, de justement dénoncer des pratiques politiques perpétrées par quelques hommes, et qui attireraient l'opprobre sur tous leurs concitoyens par amalgame toujours manipulateur. Il s'agit de ministres, de militaires,  qui s'efforcent de cristalliser parmi des personnes de bonne volonté un esprit paranoïaque, revanchard, cruel que ces personnes n'avaient pas. Beaucoup de pays, dont le nôtre, ont cette oligarchie malfaisante qui les guide : c'est particulièrement patent ici.

Oui, quoiqu'en dise ce vice-premier ministre, le gouvernement qui étend sa domination entre la Méditerranée et le Jourdain cultive le secret : de temps en temps le coin du voile est brièvement soulevé, mais le reste du temps, on ne sait rien. Plus grave encore, des gouvernements autres confortent cette clique dans son déni et son obstination, pour des motivations dont il semble qu'elles reviennent encore et toujours à des préoccupations financières camouflées sous des "cris du cœur" nationalistes.

vendredi 12 octobre 2012

Délit de consultation de sites terroristes : le retour ! (PCinPact

Il faut le lire pour le croire. C'est PC inPact qui dévoile la manœuvre.



C’est le sénateur Jean Jacques Hyest (UMP) qui s’est chargé de cet acharnement thérapeutique.

Un délit plus musclé

Il propose ainsi d’ajouter cette sanction :

« Art. … – Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait de consulter de façon habituelle un service de communication au public en ligne mettant à disposition des messages, soit provoquant directement à des actes de terrorisme, soit faisant l’apologie de ces actes lorsque, à cette fin, ces messages comportent des images montrant la commission d’actes de terrorisme consistant en des atteintes volontaires à la vie"

L'article complet est disponible ici.


Il est assez parlant.  Il ne doit pas se rendre compte de tout ce que cela implique. Quand des terroristes étatsuniens provoquent, depuis leur living-room, la "destruction" de convois funèbres en Afghanistan grâce à des drones Predator ou autres, le simple fait de diffuser les images est un délit passible de prison, voire un crime.  Quand des terroristes israéliens provoquent un charnier quelque part, le simple fait de rendre compte de l'attentat est passible de prison. Quand des terroristes d'Al Qaida©, franchisé de CIA©, attaquent des civils syriens ou maliens, le simple fait de diffuser l'info est passible de prison. Quand des terroristes des escadrons de la mort viennent à bout de simples passants, ou de présumées "troupes des FARCs", mentionner l'information est passible de prison. Et la lire également !

Voilà ce que cela veut dire. Et rien de plus. Que je sache, protéger les terroristes, c'est en être complice, non ?