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mercredi 26 octobre 2016

Rémi Fraisse est mort ce matin

Voici cinq heures (et deux ans) que Rémi a été  victime d'un meurtre, comme d'autres avant lui, hélas.

Victime d'un meurtre, en raison de ses principes de vie, comme tant d'autres !

Souvenons-nous des massacres des canuts en 1834 !

Souvenons-nous des massacres qui ont écrasé la Commune de Paris en 1871 !

Souvenons-nous des grévistes tués à bout portant par l'armée en 1909 à Villeneuve Saint Georges, sous l'ordre de Clemenceau !

Souvenons-nous des objecteurs de conscience de 1917 !

Souvenons-nous des syndiqués tués en France le 1er mai 1919 !

Souvenons-nous des Algériens massacrés en France d'outre-mer, le 8 mai 1945 à Sétif et Guelma !

Souvenons-nous d'Édouard Mazé, tué à Brest le 17 avril 1950 !

Souvenons-nous des militants du FLN  (entre 32 et 300) qui perdirent la vie à Paris le 17 octobre 1961 !

Souvenons-nous, l'année suivante, des 9 morts de Charonne !

Souvenons-nous de Malik Oussekine, tabassé à mort le 6 décembre 1986 !

Souvenons-nous de Christian Dorévo, abattu à Marseille en février 1988 !

Souvenons-nous d'Aissa Ihich, mort en garde à vue le 25 mai 1991 !

Souvenons-nous de Makomé M'Bowolé, 17 ans, exécuté dans l'œil le 6 avril 1993 !

On ne parle pas là, bien sûr, des très nombreuses autres personnes qui furent estropiées à vie.

Les "représentants" de l'État se prennent pour l'État lui-même (c'est nous, l'État), et répriment au nom de leurs propres intérêts et de ceux de leurs amis et sponsors (de plus en plus).

Allons-nous longtemps accepter l'inacceptable ?









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