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samedi 5 juillet 2014

Notre Dame des Landes, c'est maintenant

Bonjour.

Ce sera bref : ce matin les luttes à Notre Dame des Landes restent la priorité.  Pour ceux qui n'en avaient pas encore été avertis, dès hier soir déjà, les militants des luttes de toute la France ont fini de converger vers un point désormais très (trop ?) connu : le carrefour des Ardillières  témoin de bien des violences comme d'autres hauts-lieux de l'endroit.

Je l'avais rejoint samedi dernier, en passant pour rejoindre les bénévoles en vue des instructions pour les évènements principaux d'aujourd'hui et demain. J'avais osé emprunter la D281, pour savoir où nous en étions. Tout va bien. Les chicanes sont toujours présentes. Les trous ont cependant été à peu près bouchés. J'ai croisé un fourgon de la gendarmerie, roulant au pas. C'est bien toujours une sorte de champ de bataille latent qui est là, rappelant que la vigilance est toujours présente. "L'abandon, c'est maintenant !" est-il toujours rappelé.  Nous les défenseurs, attendons que pour les spéculateurs le jeu n'en vaille plus la chandelle, et qu'ils lâchent prise. Ils savent très bien qu'il n'y aura pas de relâchement. La défense du sol est toujours, et de plus en plus, d'actualité.

C'est ce que rappelle Dominique Loquais dans la chanson qu'il nous propose à l'occasion de ces journées, sur un air traditionnel.




Pour les plus jeunes, il faut se souvenir qu'il y a quarante ans environ, Dominique, avec d'autres paysans de Loire-Atlantique, est allé soutenir les paysans indignés du Larzac. Et ils ont gagné ! Il avait d'ailleurs composé alors une autre chanson, que martelaient les manifestants.





Je souhaite à tous de venir nombreux. Et si vous avez l'occasion de passer par l'entrée 2, qui donne sur le Chemin de Suez, c'est moi qui suis à l'entrée. A bientôt peut-être.

5 commentaires:

  1. Bonjour Jean-Claude. Il pleut, mais le cœur brille de mille soleils ! Bonne journée à tous.

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  2. mais non il ne pleut pas, "il tombe de l'iode"....hu! hu! hu!

    Ah la chanson du Larzac
    je l'ai entendue pour la première fois "servie sur un plateau" en 74, il faisait drôlement chaud et on s'était retrouvé histoire de se rafraichir, à quelques milliers, à barboter dans le Tarn à la sortie de Millau. En remontant de la piscine improvisée je vois deux papis installés sur le pont et qui n'en perdaient pas une miette de toute cette belle jeunesse dénudée...et l'un dit à l'autre en rigolant "té ils sont fada ces jeunes, ils se baignent à la sortie des égouts... "
    Dame,en ce temps là on n'était pas bégueule sur les goûts et les couleurs...
    ;-)

    pour cause de boulot je ne serais pas à NDL ce week-end mais le coeur y est.

    gardarem lo moral

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    1. Oui jj, "la marée" s'est prolongée un peu. Mais la bonne humeur n'a pas manqué. Je suis à l'entrée la plus "exotique", la plus proche de la ZAD. J'ai même vu passer sur le Chemin de Suez un chien qui mesurait bien 10 cm de long. Il grandira.....

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  3. A propos de baignade, je me souviens avoir fait trempette, il y a plus de 50 ans, dans la Vilaine du côté de Redon. J'étais avec une bande de copains. Quand nous sortions de l'eau, la peau était rouge comme s'il y avait un colorant. Une usine quelconque. Glissons.....

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