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mercredi 22 février 2012

MES : ils l'ont fait, merci les socialistes !



Ou plutôt, ils ne l'ont pas fait, sur le Mécanisme Européen de Stabilité ils se sont abstenus.

Ils ?

Les députés socialistes, bien sûr. Ce qui a permis à cet accord catastrophique pour les finances françaises (et des autres pays européens) d'être adopté. C'est un scénario assez similaire à celui du 4 février 2008, quand à Versailles les parlementaires socialistes, ainsi que des députés Verts, s'étaient abstenus. Le projet avait été acquis à UNE voix de majorité, celle de Jack Lang (se souvenir de ce nom).

Et comme en 2008 une partie des socialistes, Henri Emmanuelli en tête, ont voté contre le MES, ainsi que les députés EELV, et bien sûr le Front de Gauche.

Il faudra s'attendre désormais à se voir réclamées des sommes énormes, sans justificatif, immédiatement (délai : sept jours en tout), par un organisme européen, un de plus, investi de pouvoirs énormes et disproportionnés, pénalement intouchable, lui, ses dirigeants et ses simples employés. En revanche, cet appareil disposera d'une batterie de sanctions visant les États membres. L'arme absolue, en quelque sorte

François Hollande peut être fier de lui. Notre pays pourra être ruiné en sept jours, sans avoir aucun recours. Encore la droite sarkoziste, représentée par le premier ministre françois Fillon, se plaint-elle que sa "victoire" ne soit que par défaut, et que les socialistes n'aient pas apporté une adhésion franche et massive au projet.

Plus que jamais, la sortie intégrale de cette "Europe" qui n'est qu'un gouffre financier (voir la Grèce) est indispensable. Plus que jamais, il s'agit de tourner la page, et de cogner son poing sur la table européenne : "Assez ! " Il faudra être intransigeant, et ne pas craindre de déplaire à une chancelière allemande fragilisée par les différents scrutins où elle a perdu beaucoup de places au Bundesrat. L'avenir des français, et de tous les Européens, est à ce prix.

Le seul dirigeant "crédible" capable de donner du poing sur la table est Jean-Luc Mélenchon. A lui de prendre la tête de la révolte, celle que préconise François Asselineau. La priorité est de réfuter toute cette grotesque et mortifère construction européenne de l'argent, de l'argent, de l'argent.

Citoyens, le 22 avril ET le 6 mai, vous voterez pour Jean-Luc Mélenchon pour préserver l'avenir, VOTRE avenir et celui de vos enfants. Les 10 et 17 juin vous lui donnerez une majorité à l'Assemblée Nationale. Il ne s'agit pas, il ne s'agit plus de "faire de grandes choses", mais de la vie de tous les jours, celle qui compte vraiment.

11 commentaires:

  1. ... "et puis , y a un moyen simple , si les dirigeants socialistes ne veulent pas voter non au prochain traité, c'est le bulletin de vote du front de gauche au prochaines présidentielles, en votant Mélenchon , les français voteront non au traité Sarko-Merkel" (J.L . Mélenchon)...
    Le Mécanisme européen de Stabilité, Les socialistes ont voté : " peut être, faut voir, c'est pas d'not' faute, excusez nous, c'est à nous qu'vous parlez ?, Hollande Président, C'est quoi l'europe ?, Non, c'est pas moi, heu .... , la Grèce c'est loin , vive la corrèze libre, etc ... "
    Honte à vous, Monsieur Hollande et députés socialistes, pour l'abstention sur le Mécanisme.Européen.de Stabilité., austéritaire !!!
    Je m'abstiendrai aussi au deuxième tour, si c'est vous ?? http://www.dailymotion.com/video/xoxq1w_melenchon-alerte-la-presse-sur-le-mes-mecanisme-europeen-de-stabilite_news ...

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  2. comme tu t'en doutes, bab, je prépare également un billet saignant sur le sujet... Marre de ces faux derches. Place au peuple !

    nb (j'ose même plus écrire ps) : sans vouloir te commander tu devrais ajouter des boutons de partage... ça me faciliterait le travail !)

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  3. Taper sur la table, oui, bien sûr, le temps d'une élection (piège à...)!
    Mais ce qu'il nous faudra surtout faire, ensuite, c'est renverser la table (de ces foutus traités) en faire des barrrricades, avec nos brrrigades (là je m'enflamme comme si j'avais 30 ans, peu après Mai 68!)!

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  4. Dénoncer cette saloperie de MES et la dictature financière qui est en train de tout verrouiller, 'videmment.

    Mais soutenir Asselineau, faut pas déconner quand même.

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  5. @ Laffreux
    Il ya un gros dilemme, c'est pourquoi je le pose sur la table. Concernant le rapport avec cette pseudo-Europe qui veut nous avaler (nous et les autres pays, soit dit en passant), je n'ai pas trouvé de position aussi claire que celle d'Asselineau. Malgré la raison qui hurle Mélenchon, je voudrais que celui-ci réagisse, et soit plus direct dans ses formulations. On a l'impression qu'il veut dénoncer sans trop le faire, dire son fait à Bruxelles sans claquer la porte, ménager malgré tout un peu la chèvre et le chou.

    A mon avis, il faut être très ferme : dénoncer tout le système de traités constituant CETTE Europe, depuis le départ, et en même temps préparer une nouvelle alliance avec l'humain d'abord . Et bien sûr sortir de l'OTAN, et de la sujétion au Pentagone. Important. Voilà ce que je préconise, depuis longtemps.

    Et c'est vraiment par hasard si Asselineau, partant d'un tout autre point de vue (je le souligne), propose la même chose que moi avec autant de force. Lui pour renforcer la frontière. Moi pour préparer un monde sans frontières, et sans chefs.

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  6. (Commentaire précédent pas publié, fausse manip' à priori, désolé s'il y a doublon :-S )

    "Et c'est vraiment par hasard si Asselineau, partant d'un tout autre point de vue (je le souligne), propose la même chose que moi avec autant de force. Lui pour renforcer la frontière. Moi pour préparer un monde sans frontières, et sans chefs."

    Ca va mieux en le lisant!

    Particulièrement en ce moment où alliances douteuses et contre-nature baignent dans un grand gloubiboulga idéologique...

    "(...)dénoncer tout le système de traités constituant CETTE Europe, depuis le départ, et en même temps préparer une nouvelle alliance avec l'humain d'abord."

    Entièrement d'accord avec ça, ce qui ne signifie pas nécessairement abandonner toute idée d'Europe.
    Un truc ouf, tiens, jamais tenté jusque là et dont on a seulement entendu parler: "L'Europe des peuples"...

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  7. Mais oui, Laffreux, NOUS sommes européens. Que cela signifie-t-il ? Nous sommes les habitants d'un promontoire de l'Asie, qui en même temps était encore relié à l'Afrique par l'isthme de Ceuta ou Tanger. De ce fait nous sommes un métissage originel de la souche mère africaine, et de l'apport asiatique. Situation particulière. Ensuite des "invasions" successives (quelques centaines, voire quelques milliers de personnes) ont modelé l'ensemble selon des nuances extrêmement diverses, liées aux difficultés de circulation dans les nombreux massifs montagneux. Le décor est planté.

    Sur une zone a priori anecdotique, s'est donc développée une "civilisation de la diversité" présentant malgré tout une certaine unité. Grâce à mon fils, diplômé en histoire de l'art, j'ai pu observer une grande unité de la Hongrie ou la Tchéquie à la Belgique ou l'Espagne à l'époque celte. Elle est là, notre Europe. Dans un substrat peu connu qui, bien plus qu'un christianisme importé, jaloux et intolérant, apportait une unité de vision de la matière. Et de la terre. Et du ciel. Et donc des humains.

    Cette Europe existe donc. Ce n'est pas l'Europe des peuples, mais l'Europe d'un peuple aux multiples facettes. Est-ce si anodin, si chaque année se retrouvent à Lorient Irlandais, Gallois, Écossais, habitants de la Galice et du Lèon dans une même célébration ? Ils ont en commun le privilège du Finisterre, de la limite où commence la mer, et où les humains se concertent par ce moyen.

    Donc l'Europe DU peuple existe dans sa diversité primordiale et unificatrice. Mais les différents chefs de toutes les époques ont tout fait, comme d'habitude, pour les diviser en menues broutilles de clans, de tribus, de familles se jalousant et se "protégeant" par des différences de langages.

    Aujourd'hui, à mon avis, toutes ces différences, qui perdurent, sont une force face à la pseudo-civilisation du fric, qui a un langage bien particulier. Un euphémisme le qualifie d'"anglais des affaires" : c'est effectivement un langage très riche concernant tout ce qui concerne les transactions, le lucre, la finance, et extrêmement pauvre sur le reste. Sa syntaxe est très simple, sa grammaire quasi inexistante, c'est un langage de programmation : c'est dire sa richesse culturelle. Et ce jargon veut devenir le "langage" unique, alors qu'il est vide de tout ce qui n'est pas le commerce.

    Oui, l'Europe existe, déjà, dans sa diversité donc, à condition de perdurer ainsi, et de dresser un mur devant la volonté de quelques tarés de la City ou de Downtown Manhattan de la réduire à un espace à fric.

    Seul problème : au niveau des structures non de "suzeraineté", mais de logiques de décisions selon les étendues géographiques concernées, il faut repartir de zéro.

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  8. S'abstenir ou voter contre aurait eu le même effet : la majorité est en face.
    Mais rien n'est irréversible, hors la mort.

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  9. La Pecnaude, je connais ton combat : sois honnête avec toi-même, ces "représentants du peuple" ont donné une piètre idée du leur. Et par contrecoup, du tien. Ils t'ont salie.

    Comme ils l'ont fait le 4 février 2008, jour d'un inique déni de démocratie.

    A chaque fois, ils ont usé de l'arme du lâche, l'abstention calculée. Honte, honte à eux !

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  10. Oui, babelouest tu as bien raison de rappeler Tanger, tu aurais dû aussi ajouter le détroit de Bosphore vers l'Asie, et la proximité de Chypre avec le Proche-Orient !
    D'accord aussi sur les liens étroits et culturels entre, par exemple, les descendants Celtes de la façade océanique de l'Europe et il y en a bien d'autres, avec le pire et le meilleur mélangé, comme toujours, par exemple dans les apports successifs des Grecs et Romains de l'Antiquité, des moines du moyen-âge, et de plus en plus, des chercheurs scientifiques, bien des siècles, "inventant" la caravelle et la cartographie, etc. d'où l'extraordinaire aventure de conquêtes, depuis Christophe Colomb, d'une Europe rapace créant le pseudopode monstrueux USA actuel !
    Donc les populations d'Europe sont héritières de tout cela, ensemble, et la jeunesse miséreuse du monde
    - du fait de l'impérialisme qui nous a tant enrichi - a mille fois raison de nous "envahir" (Europe, USA, Australie...), réclamer justice sociale...
    Peu importe qu'il y ait "des" ou "un" peuple(s) d'Europe, pour moi : chacun le sent comme il veut. Il importe que l'on soit citoyen du monde, d'abord. Et à partir de là, que l'on s'entende régionalement (mondes européen, arabe, sub-saharien, asiatique(s), américain(s), etc ! :
    Les forums alter mondialistes divers et écologistes sont un beau laboratoire culturel pour l'avenir.
    Et comme le chante le vieux Graem Allwright... c'est clair !

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