Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est culte. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est culte. Afficher tous les articles

mercredi 17 décembre 2014

La laïcité doit s'attaquer à la religion-fric et à son pouvoir

Noël approche ! Noël approche ! Les publicitaires abreuvent tout le monde d'accroches pour des parfums, des bijoux, encore plus qu'à l'habitude si c'est possible. Ce qui se prépare, c'est la fête au portefeuille. Le reste leur est indifférent. A leurs annonceurs aussi, bien entendu.

Le culte de Mammon, Evelyn de Morgan, 1909
Halte-là ! La LOI doit leur tomber dessus !  Il s'agit bien là, au grand jour, et dans des bâtiments quasi-publics, d'hommages au dieu-fric ! Dieu-fric qui a ses véritables temples (discrets en général) dans les nombreuses banques et Bourses diverses. Des messieurs, cravatés le plus souvent, se prosternent devant d'étranges lucarnes en vue de faire circuler un argent aussi virtuel, voire bien plus encore, que ceux nommés par nos ancêtres YHWH, Zeus ou Allah. Ce culte tapageur, qui va le dénoncer en vertu de la Loi de décembre 1905 ?  Qui va oser s'attaquer à ces "marchands du temple" complètement accros, et inconditionnels défenseurs d'une religion dangereuse, envahissante, et en passe de supplanter toutes les autres ?

Cette religion fut fustigée pour la première fois (selon les écrits qui nous restent) par un certain Moïse, qui s'en prit au Veau d'Or si l'on se réfère à la Bible (Exode, 32) ; la même abomination est dénoncée dans le nouveau testament, avec un nom d'origine araméenne, Mammon. Les protestants qui conquirent le nouveau monde  attribuaient la vertu à celui qui réussissait le mieux en affaires : critère funeste. Ce travers subsiste toujours, excepté qu'aujourd'hui il en arrive au crime tant l'addiction est grande, tant les buts à atteindre coûte que coûte autorisent meurtres à très grande échelle, tortures, rapts, y compris sur femmes et enfants. C'est devenu institutionnel, et de plus en plus de personnages en sont sujets. De plus en plus des "carrières" atteintes par des humains falots, mais peu regardants sur les moyens, se bâtissent sur des renvois d'ascenseur réciproques. Ainsi, la vie de la Cité est réglée par les pires, ceux pour lesquels il n'aurait jamais fallu qu'ils aient en main la destinée des citoyens. Cette religion aux prêtres clinquants, mais aux grands-prêtres inconnus le plus souvent, atteint gravement à la laïcité par sa tonitruante présence publique.

Qui va oser mettre à terre l'édifice du Culte de l'Argent ? Quels citoyens vont se dresser ensemble, pour abattre cette délétère association POUVOIR-CAPITAUX, religion suprême de ceux qui ont la mainmise sur nos vies, voire pour beaucoup trop, leur survie ?  C'est la République contre les accapareurs. En 1789 le Peuple s'est soulevé pour des raisons similaires, mais d'autres accapareurs ont pris la relève : ceux qui assassinèrent Robespierre, Sain-Just.... trop honnêtes et au service du peuple. Ces accapareurs sont toujours là, et parfois ceux qui sont tout en haut de la pyramide aujourd'hui sont même les descendants directs des Thermidoriens ou de ceux qui les financèrent.

Pourtant la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen incluse dans la Constitution de l'An II contient noir sur blanc la justification de ce genre d'action émancipatrice et salutaire pour le plus grand nombre.

Article 35. - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

vendredi 1 mars 2013

Laïcité, égalité et Conseil Constitutionnel

Lettre ouverte à Monsieur le Président du Conseil constitutionnel




Constitution adoptée, et promulguée le 5 octobre 1958


Préambule

  Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 .
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux Territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions  nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique.
 
Article premier
La République et les peuples des Territoires d'Outre-Mer qui, par un acte de libre détermination, adoptent la présente Constitution instituent une Communauté.
La Communauté est fondée sur l'égalité et la solidarité des peuples qui la composent.

Titre premier
De la souveraineté

Article 2
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.
L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L'hymne national est la « Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.










A Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel



Monsieur le Président,



Afin d'effacer toute ambiguïté, il convient, me semble-t-il, de se référer au texte original de la Constitution française, et à mon avis faisant seul autorité en-dehors des références à la Communauté française devenue obsolète en théorie.

En cause, se retrouve la véritable exception de l'Alsace-Moselle, affublée de diverses conditions liées plus ou moins à quelques aléas de son histoire propre. Elle a gardé sa propre sécurité sociale, de droit allemand. Curieux.

Elle a aussi gardé, pour des raisons qui demeurent obscures, du genre "Circulez, il n'y a rien à voir", l'entiérité du Concordat du 15 août 1801. Cette disposition bizarre oblige l'état laïque à financer et rétribuer des structures à caractère totalement religieux, ce qui est une insulte à la Constitution et à son caractère explicitement laïque, dans son article Deux fondamental.

Il est du devoir de chaque citoyen de se demander pourquoi intervient cette ségrégation, basée sur des considérations et commentaires extrêmement imprécis et sans arguments. Donc, en tant que simple citoyen, je considère comme de mon devoir de vous interpeller afin, soit de recevoir de vraies raisons indiscutables, soit d'avoir l'assurance que cette discrimination sera très rapidement résorbée. J'ai une notion particulièrement aiguë de l'égalité, donc vous comprendrez fort bien à quel point cette mise au point s'impose pour moi en urgence, et quelles que soient les considérations extérieures qui pourraient tenter de biaiser cette résolution.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma plus haute considération.