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vendredi 18 avril 2014

Les citoyens tous unis contre l'union européenne des banquiers

Le rapport à l'argent va certainement bien plus loin qu'on ne l'imagine. Qu'on le veuille ou non, il commence déjà par décider des rapports politiques. Tous les partis, par exemple, ou presque, rendent hommage à l'argent. C'est ainsi que, très objectivement, le parti communiste, productiviste, est sous la coupe du Capital au lieu de le combattre, puisqu'il veut donner du travail aux ouvriers. Ceux-ci ne reçoivent en échange qu'une parcelle de la richesse qu'ils ont produite, encore cela est-il essentiellement le moyen de reconstituer leur force de travail. La partie dont ils bénéficient réellement est infime. En fait, ce sont les échanges non-marchands qui les aident à tenir. C'est une simple promenade en douce compagnie, c'est un copain qui organise un bœuf dans un garage, c'est l'arrivée du printemps...

Aujourd'hui, nous sommes redoutablement piégés par le système bancaire, qui possède notre argent et s'en sert alors que les salaires et pensions ne sont jamais donnés directement au bénéficiaire, depuis des années. Cette masse pas encore dépensée sert de base, sur le rapport de 1 pour 9, voire bien plus, pour créer l'argent (fictif) des prêts. Cet argent deviendra réel, avec intérêts, au fur et à mesure des remboursements. Bien sûr, puisque ces remboursement viendront du travail effectué dont une part reviendra ainsi au banquier. De la flibusterie !

Sans doute commence-t-on à le savoir, ce sont les banques privées qui ont créé cette sorte de machin nommé union européenne. Union bidon, où seul le financier est sûr de tirer bénéfice. Une seule solution existe, pour contrecarrer ces vues de plus en plus pressantes et terribles : s'évader de cette union des dupes et des caïmans. Quitter cette Europe fictive (là encore) où cohabitent sans le savoir des civilisations différentes, prend tout son sens. Bien entendu, les caïmans devront être rejetés à l'eau ou éliminés pour éviter qu'ils ne tuent nos enfants.

Malheureusement, fort peu de personnes, et encore bien moins de partis, ont accepté de s'apercevoir de cette nécessité. Accepté, parce que l'aventure est dangereuse. Les caïmans n'hésiteront pas à se débarrasser de ceux qui font prendre conscience de cette nécessité. C'est pourquoi tous les grands partis, même ceux dits de gauche, se tiennent bien sagement dans les pas de la doxa concoctée dans les années 1940 aux USA, quand "les Grands Anciens" comme Jean Monnet, Paul Henri Spaak ou Robert Schuman, apprenaient leur métier d'agents du Capital sous couvert d'Europe.

Le traité de Lisbonne, en violant OUVERTEMENT la volonté des peuples, a été la grosse goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Désormais, toute action CONTRE l'union européenne aura un caractère sacré, un caractère de Résistance. Ce n'est pas pour rien que des humains en France, renouant avec l'esprit et la lettre du CNR fruit de la Résistance à l'envahisseur, ont recréé un nouveau CNR, le CNR-RUE. Le Conseil National de Résistance Républicaine à l'Union Européenne. A nouveau, il s'agit bien de résister à un envahisseur : ses soldats sont économiques et financiers, mais il fait des ravages dans notre pays et ses voisins.

Le premier acte, pas seulement symbolique, sera à l'occasion de l'élection au suffrage universel de listes, en vue de faire siéger au "parlement européen" que nous n'avons jamais appelé de nos vœux, quelques députés choisis à la proportionnelle. Ce pompeux parlement n'a aucun pouvoir, excepté de faire la moue sur des dossiers qui tôt ou tard seront appliqués.

Refuser de voter n'aura donc aucune incidence négative. Au contraire, cela affichera clairement, si c'est réellement massif, combien les citoyens refusent de cautionner la forfaiture du 4 février 2008. Les politiciens, véreux en masse, ont contrevenu aux décisions du peuple souverain. Autrefois, on coupait des têtes pour moins que cela. Ce boycott, puisqu'il faut l'appeler ainsi, sera non seulement un refus, mais un appel à démolir cette fausse Europe qui n'est que celle des banquiers.

Le 25 mai, pas une voix ne doit aller dans les urnes pour admettre la pertinence de ces institutions perverses. Tous les citoyens doivent faire front, et crier leur haine du Système qui les tue à petit feu, comme des sangsues. Une bonne initiative serait une manifestation nationale du CNR-RUE qui porterait haut et fort ce message : dehors, l'union européenne ! Finie, la monnaie unique ! Le peuple est dans la rue, pour sauver la liberté, de plus en plus aléatoire pour les plus humbles, l'égalité et la fraternité que les puissances d'argent veulent démolir en la personne de la Sécurité Sociale et de la retraite par répartition, les joyaux du premier CNR.

Nos armes, ce seront les bulletins de vote, qui resteront dans notre poche, en attendant d'autre usages. Aux armes, citoyens.


10 commentaires:

  1. Je diffuse...Merci Bab'
    jocegaly

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    1. Texte très clair, merci Bab! SAUF UNE COQUILLE : Tu écris "Républicaine" au lieu d' "Européenne" ; en fin d'intitulé complet de CNR-RUE !

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  2. Perso, je voterai FDG pour fragiliser encore plus le PS. Si ce dernier pouvait faire un score minable, il s'en trouverait fragilisé, avec moins de moyens, des élus en moins et des apparatchiks qui vont découvrir Pôle emploi. Et puis, si ça peut permettre à Tsipras de postuler à la présidence de la commission - il ne gagnera pas - mais de l'aider pour remporter les élections dans son pays.

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    1. Tsipras..... je le sens bien moins qu'il y a deux ans. L'impression qu'il a été avalé par £€ $¥$T€M€ lui aussi....

      Tout vote sera une caution au vote scélérat des parlementaires pour le traité de Lisbonne (ou, plus lâche encore, l'abstention en sachant très bien quel sera le résultat de celle-ci).

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  3. Je fais suivre au pied de l'article du jour.

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  4. C'est curieux de voir une idée personnelle que j'ai développée, avec Nitro-Politic, sans nous concerter, être reprise avec autant de force et de conviction.

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    1. Merci Rosa Elle. Oh oui, je travaille de toutes mes forces à une vraie claque dans le museau de nos "élus" et de ceux qui, sans mandat de notre part, leur indiquent la marche à suivre.

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