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lundi 28 avril 2014

Un vote, ou un vrai boycott incluant l'abstention, pour un parlement inutile : où est le dilemme ?

L'essentiel est de sortir de l'union européenne. Un jour, plus tard, quand les esprits seront prêts, il sera possible de bâtir une Europe, qui jusqu'à présent n'est qu'un euphémisme pour désigner le promontoire ouest de l'Asie (un promontoire fort tourmenté, d'ailleurs).

Comme je le déplorais il y a quelques jours, nos contrées ont été peuplées par des vagues successives d'immigrants venus lentement de l'est. En raison des conditions géographiques, ces arrivées successives des mêmes populations au départ se sont fixées dans des lieux plus ou moins isolés les uns des autres, ont développé des langages de plus en plus différenciés, des coutumes liées aussi au terroir et à ses contraintes. 

C'est à rapprocher des centaines de nations d'amérindiens, par exemple. On notera que celles-ci, bien que terriblement réduites aujourd'hui, ont conservé des particularités comme le langage, qui continuent à les diversifier. Il est donc normal, en opposition aux prédateurs anglo-saxons qui veulent imposer à tous leur horrible Globish, que chacun continue à pratiquer ce qui fait la saveur de sa contrée, à la fois coutumes liées au sol et langage.

Une "Europe" ne pourra donc se consolider que par échanges de bons procédés, sur de longues périodes. Quant à une uniformisation économique, elle est tout simplement contraire au bon sens. Mais des financiers vissés à leurs écrans ne savent pas ce que veut dire le bon sens.  Voter dans le cadre d'une telle uniformisation imposée avec violence, n'a tout simplement pas de sens. Surtout dans une France qui se réclame toujours et plus que jamais de Valmy, une France unifiée par le bas. Phénomène unique.

On peut se douter que les princes de la religion du Fric sis du côté de DownTown Manhattan ne seront jamais en mesure de comprendre cela (avec leurs tripes), ou de l'expliquer parce que c'est incommunicable avec des chiffres.

C'est pourquoi il va falloir lutter, lutter, lutter, expliquer, expliquer toujours ce qui paraît évident à qui y a déjà réfléchi. Notre avenir est dans cette nation si particulière et ses Idées, pas dans un ensemble disparate où elle se perdrait sans bénéfice pour personne. Je ne parle pas là d'argent, bien entendu. Sans doute les réflexions des Philosophes du XVIIIe étaient-elle souvent si en avance, que même dans notre pays certains ne les ont pas encore intégrées aujourd'hui. Toutes n'étaient pas bonnes, certes. Elles furent cependant une contribution majeure à l'Humanité entière, par leur aspect universel.

Si un jour une Humanité plus se développe, avec une étape européenne peut-être, ou pas, nous y aurons contribué.  En attendant,  cautionner l'horrible Capitalisme en votant même pour des listes qui prétendent le combattre de l'intérieur (bon courage) et prétendent ainsi acquérir une tribune quelque part où elle sera inaudible, me paraît pour le moins difficile à accepter.

9 commentaires:

  1. rien à dire de +, je resterai chez moi.

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    1. Bien plus que cela, Rosaelle. Je me suis lancé en politique (prise de carte au M'PEP, faute de mieux peut-être, etc...) afin d'inciter mes compatriotes à contrer ce scrutin malhonnête. Je vais militer autant que je pourrai, afin d'expliquer combien ce scrutin sur une institution malhonnête (je ne parle pas de ses élus) est pervers.

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  2. "les philosophes des lumières" dont se réclame la pute FM merluchon., comprendre la saloperie maçonnique ! Vous êtes bien de gauche. Lisez Marion Sigaut !

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  3. "Notre avenir est dans cette nation" !
    Notre avenir est dans une nation de 66 millions de personnes dans un monde de 7 milliards?
    Donc il faut sortir de l'UE?
    Juste un petit rappel, une broutille:
    Les nations en Europe ont générés depuis 100 ans, 18 millions de morts pur la première guerre mondiale, 60 millions pour la deuxième.
    çà vous branche?

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    1. Et donc, pour apporter enfin la paix dans le monde, il faut étendre cette Communauté Européenne à toute la planète.

      Youpi !

      Voilà un slogan tout à fait convaincant pour les élections européennes : "Faites l'Europe ou la guerre".

      Car, bien sûr, une malédiction pèse qui fait que hors de cette Europe point de salut, que si on ne fait pas l'Europe que l'on fait aujourd'hui on fera la guerre.

      Tout comme, hors cette Europe, notre nation de 66 millions de personne se retrouvera isolée, fermée, car, l'histoire nous l'a montré, hors cette Union Européenne les nations sont nécessairement isolées et fermées.

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  4. Gall, la théorie du complot et la FM...

    Tebruc, il n'y a pas de zone de libre échange entre le Japon, la Chine et la Russie, pour autant, ces nations ne sont pas en guerre depuis 45... De plus, sortir de l'UE ne signifie pas sortir de l'Europe puisque la France est de fait une nation européenne. L'UE, c'est surtout la guerre économique et en particulier contre ses propres peuples.

    Babelouest :
    Hélas, aux USA et en Angleterre, où l'abstention est plus importante qu'en France depuis quelques décennies, cela n'a rien donné de positif. Ni occasionné un tremblement de terre.

    En fait, les politiques néolibérales ont pu pleinement se développer dans une sorte de démocratie censitaire grâce à l'abstention massive des classes populaires et moyennes.

    Si je n'ai guère d'illusion sur les élections -même si en Américaine latine, la révolution citoyenne est passée par les urnes - , j'en ai encore moins sur le poids de l'abstention. J'ai même tendance à croire que l'abstention arrange la bourgeoisie et au patronat qui peuvent gouverner comme ils l'entendent.

    Quand j'ai le choix, ce qui n'est pas toujours le cas, je vote. Pour les européennes, je voterai pour la liste qui se rapproche le plus de mes convictions et qui soutient Tsipras. Les législatives grecques n'étant plus très loin, ce sera aussi un geste de soutient à SYRIZA. En fait, je pense - utopie ? - qu'un gouvernement hostile aux dogmes néolibéraux pourrait mettre très à mal cette UE qui me semble bien plus faible qu'on ne le pense. Et notre salut, passera peut-être par la Grèce.

    Les puissants s'accommodent d'une très forte abstention, après tout, chacun est libre de voter ou d'aller à la pêche. Les classes dominantes, plus promptes à défendre leurs intérêts et à s'unir comme le montrent les travaux des Pinçon-Charlot, préfèrent voter que d'aller à la pêche... Jusque-là, ça leur a plutôt réussi, non ?

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    1. Je sais que les puissants se fichent des actions des citoyens. Qu'ils votent, ou pas. C'est seulement une façon de leur affirmer que leur manœuvre de 2008 les a fait passer dans l'illégitimité la plus totale, voire peut-être dans l'illégalité. La seule souveraineté vient du peuple. Il faut le leur rappeler de temps en temps.

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    2. "il n'y a pas de zone de libre échange entre le Japon, la Chine et la Russie, pour autant, ces nations ne sont pas en guerre depuis 45... "

      Les morts de la guerre économique sont statistiquement aussi morts que les autres DPP...

      @ Brebis Gall : Ahah, une soralienne, t'avais rien d'autre en magasin ? Non, parce que j'aime autant te dire qu'effectivement on est des gauchos et qu'on se fait une idée très précise du fascisme ici et que ça passera pas ; ceci dit elle a bien raison de remettre en question les faits historiques tels qu'ils nous sont relatés par les puissants, je ne remets pas ça en cause.

      Et la fable sur le complot maçonnique, mouais, ça reste une religion comme une autre, on est toujours un pays laïque, ou nous souhaitons qu'il le soit, n'est-ce pas ?

      Et tu peux rester poli, connard/connasse, s'il te plait ?

      http://nagerentredeuxchaises.wordpress.com/2014/02/03/franck-lepage-le-pave-soral-cest-un-piege-quest-ce-que-tu-veux-dire-dun-piege/

      @ Bab : si tu veux me modérer (maintenant ou plus tard) je n'y verrai aucun inconvénient :)

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    3. Eh Arthurin, pourquoi tiquerais-je sur une réaction intelligente ?
      Quant à brebisball, je laisse son truc en place, "çà fait rire les oiseaux" et çà permet aux autres d'affûter leurs arguments.

      Bonne journée à toi !

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