POMPIDOU AU BAN DE LA NATION
A  côté de cela, un homme, délibérément, a mis en place avec la complicité  de quelques autres la ruine financière de notre pays.  Il lui a  interdit de garder son indépendance financière, celle que lui donnait la  Banque de France. Il a obligé le Trésor à emprunté au seul marché qui  restait : le privé. Cela sous-entend les banques d'affaires (il était  comme par hasard l'ancien directeur général de la maison Rotschild), et  des émissions de Grands emprunts. On sait ce que coûtent ces  initiatives, si un État veut en émettre suffisamment il doit servir un  intérêt intéressant.  Seul l'impôt et les taxes permettent alors de  tenter de combler ce gouffre.
Or,  l'emprunt de 1973 fut particulièrement désastreux pour les Finances :  en fait, nous ne nous en sommes jamais remis. Selon l'Express du 27 mai  1993, cité par Wikipedia,  « L'emprunt Giscard 7%, 1973. Indexé à  partir de 1978 sur le cours du lingot d'or. D'un montant de 6,5  milliards sur quinze ans, il a coûté à l'Etat, en 1988, 92 milliards  (capital et intérêts), soit, en francs constants, plus de quatre fois et  demie sa valeur d'origine »
Car bien  entendu, de l'argent, il en a fallu d'autre, Aujourd'hui, nous en  sommes à emprunter pour payer la dette et servir les intérêts de  celle-ci, qui grandissent toujours. Et tout cela, pour satisfaire cette  décision du banquier qui nous servait alors de président, de ne plus  faire appel à la Banque de France pour financer les projets à long  terme, ceux qui justement, à long terme, paient. Ce fut une faute,  assumée, et dont le ministre des finances de l'époque, Valéry Giscard  d'Estaing, ne regrette aucune des décisions la mettant en place.  N'a-t-il pas écrit sur son site internet en 2008 cette déclaration :« La  réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de  Georges Pompidou et lorsque j'étais ministre des Finances, est une  réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans  tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un  véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit  émis par une entité privée ou publique »
Georges  Pompidou n'en est pas resté là.  Néolibéral avant la lettre, c'est lui  qui poussa à la roue pour permettre à la jeune Europe encore cohérente  et malgré tout fragile, d'accueillir déjà la candidature de la Grande  Bretagne et de son ex-Commonwealth (vu le mouton néo-zélandais  ?). Les velléités d'intégration politiques étaient dorénavant  définitivement compromises, balayées par les redoutables prétentions  britanniques, uniquement commerciales,  à recevoir le plus possible en  payant le moins possible.
A la  lumière de ces considérations, il est essentiel de retirer Georges  Pompidou de la liste des festivités prévues pour 2011, avec beaucoup  plus de raisons que pour Céline encore. C'est vraiment un indigne  prédécesseur de Sarkozy, celui-ci s'est contenté d'enfiler ses bottes  pour aller encore plus loin, plus fort, plus bas. C'est vraiment  l'occasion de clamer à son égard toute l'indignation de nos concitoyens  contre ce précurseur de la Grande Finance Voleuse et Perfide.
IL FAUT METTRE GEORGES POMPIDOU AU BAN DE LA NATION
BO
 
 
Ca y est, cher Babel, je viens de trouver ton post, je vais m'en occuper bientôt pour le relayer, là je me couche car je me lève tôt demain pour convoyer... ma caravane ! Cordialement eva
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