(TVA Nouvelles, 28 mai à 22 heures 12 heure de Québec)
La manifestation qui se déroulait dans le calme à Québec lundi soir a pris fin de façon abrupte vers 22h.Les policiers de la Ville de Québec ont encerclé les manifestants qui s'étaient postés devant l'édifice où se déroulaient les négociations entre les leaders étudiants et le gouvernement.
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Entre Charest, buté et désormais disposant probablement d'une marge de manœuvre réduite par son intransigeance, et des étudiants de plus en plus remontés contre la loi 78, c'est décidément le bras de fer qui se durcit. Désormais cette loi 78 risque de donner de plus en plus de partisans aux étudiants, au début un peu isolés.
Ce qui était au départ un différend sur une augmentation brutale des droits d'inscription universitaires dérive désormais vers une remise en cause du premier ministre lui-même, accusé semble-t-il de corruption, et de plus en plus contesté.
On retrouve là des conditions qui rappellent celles de la Grèce, celles qui ont évincé Nicolas Sarkozy de la présidence, les situations italienne, espagnole, portugaise...
Moi qui suis québecois, suis en colère de voir la répression policière et surtout que la révolution casserolle du québec est pacifique. Ce qui me console c'est que 2 révolutions casserolle en Amérique du Sud a fait tombé 2 gouvernements.
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