Le dernier membre du noyau dur du groupe de lutte armée Action Directe, Jean-Marc Rouillan, condamné en 1987 pour l'assassinat du PDG de Renault, bénéficiera vendredi d'une liberté conditionnelle qui signera l'épilogue judiciaire d'une page noire des années 80.
Le cofondateur de l'ex-organisation armée d'extrême gauche, 59 ans, était déjà sorti de la prison des Baumettes à Marseille, il y a un an. Il bénéficiait d'un régime de semi-liberté, muni d'un bracelet électronique.
L'avocat de l'ancien activiste, Me Jean-Louis Chalanset a rappelé qu'il était "le dernier des quatre membres d'Action Directe à être sorti de prison", après son ancienne compagne, Nathalie Ménigon, et Georges Cipriani. Joëlle Aubron, qui avait bénéficié en 2004 d'une suspension de peine pour raison médicale, est morte d'un cancer en 2006.
Merci de lire la suite de la dépêche ici.
Nous ne commenterons pas cette affaire, où deux hommes importants, un PDG et un général, y laissèrent la vie.
Comparons seulement aux décisions de certains, qui furent la cause délibérée de milliers, voire de millions de morts (Lyndon B Johnson au Vietnam, George W Bush et Tony Blair en Irak, les patrons européens de la guerre en Libye), et qui ne furent jamais inquiétés pour ces "faits d'armes".
Qu'on ne dise surtout pas qu'il se soit agi de "raison d'État" : ce n'était qu'affaire de gros sous. Il n'y avait même pas la justification idéologique.
J'ai toujours entendu dire que "Action Directe" agissait pour des raisons idéologiques, par pour "des gros sous"...
RépondreSupprimerQu'il s'agisse d'erreur de leur part dans ces "raisons idéologiques" est une chose, vraisemblable. Mais affirmer sans développer ce point de vue qu'il ne s'agit que "de gros sous" en est une autre, qui ravale A-D au rang d'une vulgaire bande de gangsters : je pense que là, il y a erreur de ta part!
Euh... Rem, tu te trompes de cible !
RépondreSupprimerLes truands dont je parle, ce sont Blair, Bush et consorts : eux agissaient effectivement en fonction de "gros sous", pas d'idéologie respectable comme Rouillan et ses camarades !
Je syuis même inquiet que tu ais interprété mes paroles ainsi !
Oui, je me suis complètement gouré d'interprétation, plates excuses !!
RépondreSupprimerA relire l'ensemble de la fin du billet, c'était pourtant clair ! Il faut croire que ce matin, c'est moi qui n'était pas clair, pas plus que mon café noir... : J'avais sorti la dernière phrase de son contexte immédiat, la rattachant au titre du billet... L'incident est clos !