Les nouvelles ne sont pas bonnes chez Uncle Sam. Après le Patriot Act, qui restreignait sérieusement les libertés fondamentales aux States, et bafouait largement les principes même de la Constitution US, c'est la liberté individuelle qui est en train de craindre sérieusement pour sa vie comme en témoigne ce billet du Grand Soir.
Au temps de la Guerre Froide, "L’Amérique", comme se définit pompeusement la zone entre les Grands Lacs et le Rio Grande, se vantait d’être "la Zone Libre", "l’étendard de la liberté". Ce qu’elle institue patiemment est pourtant un hybride entre le Goulag stalinien et les fermes de rééducation du président Mao. Ce pays qui se disait berceau de la démocratie, a renié son âme, sa Constitution, les valeurs qui le grandissaient au profit d’une dictature militaro-industrielle où la politique ne compte plus que comme l’art de tromper et d’asservir. Quelqu’un peut-il expliquer la supériorité d’un tel État sur la Birmanie, ou la Corée du Nord ?
Humour (noir) : souvenons-nous du film "L’Aube Rouge", où cette "Amérique" est envahie par les forces "ennemies", et ses habitants parqués dans des camps de rééducation. Il se produit un phénomène curieux : les citoyens les plus libres, les plus intelligents, les plus créatifs, seront certainement les premiers locataires forcés de ces camps du pays de la liberté. L’invasion aura été intérieure. Et comme à l’accoutumée le "territoire sacré" ne sera pas foulé par des hordes extérieures, sauvages, telles que se l’imagine sans doute l’Étatsunien moyen, peu féru de géographie et d’Histoire. Ce seront les propres troupes de Washington, ironie du soir, qui investiront les logements des "insoumis". On voudrait se dire qu’il s’agit d’un cauchemar. Non, c’est l’implosion d’un système qui se mord la queue depuis des années maintenant, qui a inventé ses propres ennemis dans un souci de cohésion des citoyens. Le résultat pourrait en être, un jour, l’éclatement entre des régions qui n’ont que la langue (et encore) en commun. Et puis un greenback dollar devenu instrument de servitude. Bel exploit.
Notes :
* cloche de la liberté, ou Liberty Bell : c'est un symbole très fort de la liberté aux USA, depuis leur origine.
* Goulag : le régime stalinien employa de plusieurs centaines à plusieurs milliers de camps du Goulag, leur nombre a varié avec le temps. On considère que dix-huit millions de personnes y passèrent du temps, soit en tant que prisonniers de droit commun ou politiques, soit en tant que travailleurs forcés pour aménager les étendues désertiques de Sibérie.
Aux États-Unis, il existe déjà au moins 600 camps gérés par la FEMA, mais le chiffre a déjà plusieurs années. Pour le moment, ils sont vides...
Au temps de la Guerre Froide, "L’Amérique", comme se définit pompeusement la zone entre les Grands Lacs et le Rio Grande, se vantait d’être "la Zone Libre", "l’étendard de la liberté". Ce qu’elle institue patiemment est pourtant un hybride entre le Goulag stalinien et les fermes de rééducation du président Mao. Ce pays qui se disait berceau de la démocratie, a renié son âme, sa Constitution, les valeurs qui le grandissaient au profit d’une dictature militaro-industrielle où la politique ne compte plus que comme l’art de tromper et d’asservir. Quelqu’un peut-il expliquer la supériorité d’un tel État sur la Birmanie, ou la Corée du Nord ?
Humour (noir) : souvenons-nous du film "L’Aube Rouge", où cette "Amérique" est envahie par les forces "ennemies", et ses habitants parqués dans des camps de rééducation. Il se produit un phénomène curieux : les citoyens les plus libres, les plus intelligents, les plus créatifs, seront certainement les premiers locataires forcés de ces camps du pays de la liberté. L’invasion aura été intérieure. Et comme à l’accoutumée le "territoire sacré" ne sera pas foulé par des hordes extérieures, sauvages, telles que se l’imagine sans doute l’Étatsunien moyen, peu féru de géographie et d’Histoire. Ce seront les propres troupes de Washington, ironie du soir, qui investiront les logements des "insoumis". On voudrait se dire qu’il s’agit d’un cauchemar. Non, c’est l’implosion d’un système qui se mord la queue depuis des années maintenant, qui a inventé ses propres ennemis dans un souci de cohésion des citoyens. Le résultat pourrait en être, un jour, l’éclatement entre des régions qui n’ont que la langue (et encore) en commun. Et puis un greenback dollar devenu instrument de servitude. Bel exploit.
Notes :
* cloche de la liberté, ou Liberty Bell : c'est un symbole très fort de la liberté aux USA, depuis leur origine.
* Goulag : le régime stalinien employa de plusieurs centaines à plusieurs milliers de camps du Goulag, leur nombre a varié avec le temps. On considère que dix-huit millions de personnes y passèrent du temps, soit en tant que prisonniers de droit commun ou politiques, soit en tant que travailleurs forcés pour aménager les étendues désertiques de Sibérie.
Aux États-Unis, il existe déjà au moins 600 camps gérés par la FEMA, mais le chiffre a déjà plusieurs années. Pour le moment, ils sont vides...
Et la France comme l'UE est inféodée à ce pays via l'Otan.... Misère !
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