Extrait :
Comme à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon cible le Front national. S’il appelle à une majorité de gauche, il refuse l’hégémonie socialiste.
Lui-même reconnaît une «provocation». En défiant Marine Le Pen dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Jean-Luc Mélenchon rejoue aux législatives le match perdu lors de la présidentielle (11,1 % contre 17,9). Cette fois, les sondages lui sont favorables et le leader du Front de gauche a de bonnes chances de rejoindre l’Assemblée pour y jouer un rôle de «résistant».Ces législatives sont-elles une revanche après la présidentielle ?Le mot revanche n’est pas le bon. Je ne suis pas dans une bataille personnelle avec Mme Le Pen, je mène un combat politique. Ce combat ouvert avec l’élection présidentielle continue jusqu’à la fin des législatives. Notre objectif reste de battre le FN, de l’éradiquer politiquement ; on y passera le temps qu’il faudra, jusqu’à ce qu’on ait le dernier mot.
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Jean-Luc Mélenchon est très mesuré dans ses paroles. N'ayant pas adhéré, je le serai moins. Le nouveau gouvernement n'est pas le régime d'avant, c'est indéniable. Pour autant, sur certains sujets comme le retrait de l'OTAN (qu'il n'envisage en aucune façon) ou la remise en cause par un audit scrupuleux et public de la Dette française (qu'il n'envisage pas un instant non plus), sujets essentiels à la suite, le clivage est patent. Il sera donc essentiel que les élus de gauche, les vrais, soient le plus nombreux possibles pour contrecarrer tout amollissement de la tête de l'État sous des pressions étrangères.
C'est bien ce scénario que craint le gouvernement : il veut avoir ses coudées franches, non vis-à-vis de l'Europe et des États-Unis, mais face à une Gauche critique et citoyenne.
A ce propos, les partisans du Front de Gauche qui ont cru voter utile à la Présidentielle en mettant le bulletin Hollande au premier tour se sont beaucoup trompés. Ce n'est pourtant pas faute de les avoir mis en garde avant le vote.
C'est bien ce scénario que craint le gouvernement : il veut avoir ses coudées franches, non vis-à-vis de l'Europe et des États-Unis, mais face à une Gauche critique et citoyenne.
A ce propos, les partisans du Front de Gauche qui ont cru voter utile à la Présidentielle en mettant le bulletin Hollande au premier tour se sont beaucoup trompés. Ce n'est pourtant pas faute de les avoir mis en garde avant le vote.
En insistant sur le combat contre les idées et postures du FN, Jean-Luc Mélenchon est parfaitement dans son rôle. La discrimination, le rejet, la xénophobie sont une insulte profonde aux principes même de la République. Les combattre est absolument essentiel pour ramener la paix des citoyens dans notre pays. Donc le combat est là, et il faut que ce combat continue à l'Assemblée, où furent récemment adoptées tant de lois liberticides, discriminatoires, anti-républicaines, peut-être même scélérates comme il en fut dans un passé douloureux.
Citoyens, élisez vos représentants, les vrais, ceux qui sourcilleusement vont vraiment vous représenter, représenter les idées de la France républicaine, et empêcher toute dérive atlantiste funeste pour notre avenir à tous. Le Front de Gauche ne sera pas au gouvernement, il sera le juge bienveillant, mais sans concessions, d'un gouvernement qui a déjà démontré une certaine continuité sur certains points avec le passé.
Votez pour les candidats du Front de Gauche !
Evidemment. Mais s'il n'y a pas de candidat de la (vraie) gauche au deuxième tour il faudra voter a droite pour faire pencher la balance vers la gauche. Ce n'est pas une incongruïté c'est de la politique. En effet, il faut non seulement des deputes du front de gauche mais il faut aussi que le PS n'ai pas de majorité absolue.
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