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jeudi 13 septembre 2012

Parti soumis

Par delà les trottoirs, les places et les rues,
Qu'était donc, ce jour-là, la Gauche devenue ?
Il faisait froid soudain, de déception cruelle,
Et l'avenir falot risquait d'être mortel.

Un parti trop soumis aux financiers ventrus
Au Peuple assassiné assénait ses abus.
Désormais, partisans d'une donne nouvelle,
Il faudrait, fleur aux dents, devenir des rebelles !

Le passé surgissait en horreur déjà vue,
Le présent révélait à nouveau les abus
D'une élite imbue de sa force mortelle,
Prête à tout pour garder un pouvoir éternel.

Réveillez-vous, amis, citoyens prétendus,
Dont se gaussent ceux qui pensent vous avoir eus !
Des forces de l'espoir, oui, battez le rappel !
De ceux qui vous oppriment ôtez la ritournelle !

Que frappent les tambours, jusqu'ici suspendus,
Que sonne le buccin dénonçant les abus,
Que les places soudain envahies d'hirondelles
Portent l'indignation de vos cris jusqu'au ciel !

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