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dimanche 2 septembre 2012

Brahimi: Damas doit comprendre qu'un changement est "urgent" et "nécessaire" (AP)

Associated Press le 01-09-2012 à 18h40 - Mis à jour à 20h20

BEYROUTH (Sipa) — Le médiateur international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a estimé samedi que le régime de Bachar el-Assad devait comprendre qu'un changement était "urgent" et "nécessaire". Dans un entretien à la chaîne Al-Arabiya, le diplomate algérien estime que les autorités de Damas doivent accéder aux demandes "légitimes" de son peuple.

Le représentant spécial conjoint des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie s'exprimait au premier jour de son entrée en fonction. Il succède à l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, qui avait jeté l'éponge début août faute d'avoir l'appui d'un Conseil de sécurité toujours divisé.

mw/AP-v0243


Pourquoi s'obnubiler sur la Syrie ? S'il faut se pencher sur les pays où les droits sont les plus bafoués, nul doute qu'il faille tourner les yeux plus au sud, du côté du Qatar, de l'Arabie Saoudite ou de Bahrein. De Riyad en particulier, ne filtre rien des répressions continuelles perpétrées par un pouvoir ô combien gérontophile (moyenne des dirigeants, 83 ans) sur une population très jeune (plus de 40% a moins de 18 ans) sans instruction ni avenir.

Mais ces modernes tyrans sont les amis du Grand Manitou de Washington, grâce à l'Aramco qui depuis 1930 alimente en huile de très bonne qualité les gris porte-avions de l'Empire. Donc, motus. Seul le ciel entend les plaintes des populations bafouées, pauvres dans l'un des pays les plus riches du monde, et oubliées.

Autrefois un certain Benoist-Méchin avait commis un ouvrage sur Abdelaziz Ibn Saoud, celui qui est décédé en 1953. Même lui avait eu du mal à tracer un portrait apologétique du tyran. Rien n'a changé après lui, à ceci près que sa nombreuse descendance, désormais, se chamaille, et pourrait faire écrouler le tout si la "douce" influence des USA (ils ont une base géante à Dahran) ne leur imposait une entente de façade.

Voilà où devrait s'exercer la puissance d'investigation des journalistes. Voilà où la diplomatie devrait sommer un régime de changer, et de faire bénéficier le peuple de la manne actuellement gaspillée par une armée de barbons, fils de l'unificateur de l'Arabie (au prix de 500 000 morts tout de même). Voilà où une dangereuse perversion de la religion musulmane sévit de façon cruelle, et cherche à se répandre jusqu'en France.

Réveillez-vous, les journalistes ! Faites sauter le carcan de vos sponsors bridant vos rédactions ! Débarrassez-vous des pseudo-éditorialistes qui s'entêtent à donner le la partout. Ceux-là sont dramatiquement orientés, au même titre que certains politiciens, appliqués à favoriser au maximum un pays, qui n'est même pas le leur, et ne se gênant pas pour le proclamer.

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