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mercredi 21 novembre 2012

Entre Méditerranée et Jourdain, que faire ?

La situation de Gaza devient de plus en plus intenable. Elle est soutenue à bouts de bras par certains haineux, qui en veulent toujours plus comme ici.




Pour la solution au conflit, souvenons-nous qu’il a eu pour origine les anglo-saxons, et que leur soutien sans faille vis-à-vis de Tel Aviv continue (voir la dernière déclaration d’Obama). Je parlais plus haut de causes économiques toujours présentes dans les conflits. Là, plus exactement il s’agit d’une invasion "civile" avec des moyens militaires, et le facteur économique n’est pas absent (il explique d’ailleurs la campagne BDS, visant à refuser des produits provenant de territoires occupés, selon les codes internationaux, donc une campagne parfaitement légitime). 

Existe aussi le facteur géopolitique, celui qui sous-tendait déjà le rapport Balfour. Le gouvernement britannique voulait garder, via des transplantés reconnaissants (et recrutés selon le critère "juifs", parce qu’il en fallait un), la mainmise indirecte sur ces territoires. La folle aventure de Lawrence en est un exemple, sans doute parmi d’autres.

En somme, le problème, c’est sans doute à Londres et à Washington qu’il faut le creuser. Aussi longtemps que ce seront des extrémistes qui tiendront le gouvernement de Tel Aviv, ce n’est pas dans la région que résidera la solution.

La solution ? Compte tenu de l’imbrication, délibérée ou non, entre les populations, elle ne peut être que dans l’intégration de toutes celles-ci. Pour y parvenir, il faudrait que les lois constitutionnelles (puisqu’il n’y a pas vraiment "la" constitution israélienne) soient amendées, et que le terme "État juif" soit abrogé. Il faudrait aussi que les colonies les plus récentes soient vidées des immigrants les plus récents, et que ceux-ci repartent, ou aillent s’installer dans des zones réellement vides (les déserts ne manquent pas dans le coin). L’important n’est-il pas le droit à l’eau, le droit à se nourrir, le droit de circuler librement pour ceux qui sont actuellement encagés et humiliés, voire massacrés d'une façon telle qu'on ne le ferait pas pour des animaux ? Avec le temps, la haine tomberait d’elle-même.

Pour cela, il faudrait, et ce n’est absolument pas le cas actuellement, bien au contraire, il faudrait que le gouvernement français exerce une pression amicale, mais ferme, délibérée et continue sur les gouvernements de Washington et Londres. Bien entendu, le personnel politique, "journalistique", "philosophique" en vue devrait être remplacé par d’autres personnes plus objectives. Ce terrain-là est occupé par des sommités qui toutes, comme par hasard (les autres sont écartées quelle que soit leur valeur), ont des intérêts sentimentaux vis-à-vis de Tel Aviv. Ce n’est pas l’opinion de nos compatriotes en général, mais ceux-là sont muselés par des attaques très dures menées par des Gardiens aux opinions très orientées. Le Grand Soir en sait quelque chose.

Donc il y a bien des solutions, mais elles sont complexes, et difficiles à appliquer maintenant. Un certain lobby de facto (insistons là-dessus) veille à préserver le statu quo, voire à le renforcer. C’est à la force de la démocratie, d’une façon ou d’une autre, qu’il reviendra (au prix de pénibles efforts, soyons-en sûrs) d’y remédier.

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