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mercredi 11 juillet 2012

Yvan Colonna face à la perpétuité

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l'ancien berger de Cargèse, reconnu coupable de l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998. 

 

Ainsi se termine en France une procédure juridique qui dure depuis 1998. Nous ne commenterons bien entendu pas la décision sur la forme de la Cour de Cassation. Il est en revanche dommage que les preuves de sa non implication abondent, mais que la condamnation provienne du plus haut niveau de l'État  avant tout jugement. Quelque chose qui rappelle l'affaire de Tarnac.

La Justice reviendra-t-elle à une vision plus sereine, moins politisée, plus proche des faits eux-mêmes ? Il vaut mieux dans les faits être trafiquant de très haut vol de substances illicites, y compris l'argent, que simple exécutant, ou même quidam impliqué par hasard.

1 commentaire:

  1. Bien d'accord avec ton bref billet, en capitales méritées !
    Sauf sur le dernier mot : HASARD...

    A mon avis (comme pour Tarnac, etc), la cible des flics n'est pas choisie par hasard, mais sur ce qu'ils savent des "boucs émissaires" possibles à accabler, faute de trouver le vrai coupable (voire de le protéger, cela s'est vu dans de glauques histoires de barbouzes criminels...) et histoire de se faire une gloriole de pseudo efficacité prestgieuse !

    Là, en Corse, pays des bouquetins aussi libres et audacieux que des Corses indépendantistes, Yvon Colonna a bien su "corser l'affaire", longtemps résister, ce qui a été très utile à LA Cause de l'authenticité corse...

    Il demande maintenant, d'une part, d'être en prison en Corse (visite de l'épouse et de l'enfant, etc ) et d'autre part(je crois)de faire appel à la justice européenne...

    Nous devons TOUS appuyer ces deux revendications élémentaires !

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