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mercredi 14 mai 2014

Les partis (sans "e") en présence en France à la veille d'une controversée élection

le parlement de Strasbourg
Le Parti Européiste Français veut nous obliger à aller voter pour toujours plus d'Europe, puisque chaque bulletin donnera plus de légitimité à ce crime contre le Peuple et la Nation que commirent le Pouvoir Exécutif et son valet le Pouvoir Législatif, un matin de février 2008.

Le Parti Européiste Français ? Mais si, vous le connaissez : c'est le conglomérat que constituent la plupart des partis politiques en France, les principaux étant :

* le Front National (qui ne veut se défendre que contre les simples "étrangers", pas contre les banquiers amis des têtes du mouvements)

* l'UMP, qui professe les mêmes inclinations, plus ou moins exacerbées selon les courants qui la sillonnent

* le parti dit "socialiste", où des pseudo- "socialistes de gauche" restent attachés et servent de caution à d'autres dont les actes et les proclamations ne les diffèrent en rien des membres des deux premiers mouvements cités.

* l'UDI, ballotté, mal dans sa peau, mais où rares sont ceux qui dénoncent vraiment

* EELV, bizarre union entre des personnages attachés à la terre et à sa protection (ceux qu'on n'entend guère) et des européistes horriblement forcenés qui, par définition, ne peuvent agir que contre la volonté des premiers. Il est vrai qu'un soixanthuitard de rencontre les a largement cornaqués longtemps.

* même le vieux PCF, qui a décidément bien changé, vient frayer avec ceux mêmes qui ont la volonté d'asservir toujours plus les travailleurs qu'il dit défendre.


Que reste-t-il ? Amputé de sa composante PCF dans les faits, le Front de Gauche ressemble à une barque démâtée dans la tempête, oscillant au gré de courants qu'elle ne contrôle pas. Il tente de lancer des amarres en direction d'un NPA guère plus en forme. Le tronc de mât au centre de l'esquif a pour nom "Changer l'union européenne de l'intérieur". Vœu pieux, puisque ce n'est possible qu'à l'unanimité des voix au Conseil européen. Vingt-huit clameurs discordantes, poussées par des intérêts contradictoires. Réussir à une entente ? C'est parfaitement impossible. D'autant qu'on ne connaît guère les intentions des têtes de la maison FdG, qui ont un intérêt personnel à renouveler un mandat "alimentaire" à Strasbourg. Au point qu'on peut honnêtement se demander si le Front de Gauche n'est pas européiste lui aussi.

Dans le brouillard, de temps en temps, apparaît l'ombre de LO, qui suit son bonhomme de chemin selon des rails bien posés, rectilignes à l'infini. Bon vent.....

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Restent deux bouées bien assises, mais que personne ne voit, personne n'entend. Le Parti Européiste Français en a décidé ainsi, ainsi que les médias qui le servent, qu'il sert, au nom des Grands Financiers qui les avoinent copieusement tous les deux.

* L'Union Populaire Républicaine, sous la houlette du talentueux François Asselineau, œuvre de façon déterminée pour enfin en finir avec l'union européenne, en la quittant complètement au moyen de l'article 50 d'un pacte que les Français ont refusé le 29 mai 2005 (sous une forme différente, mais c'est le même). Pour ce faire, elle a pour ambition de faire élire les listes qu'elle présente partout au suffrage des électeurs le 25 mai 2014.




Elle veut donc des députés à un parlement aux pouvoirs inexistants : c'est Herman Van Rompuy lui-même qui le confirme, et il connaît son affaire puisqu'il est le président du Conseil européen. Oui, cette assemblée des présidents et premiers ministres des 28 pays de l'union ! Assemblée qui a plus de pouvoirs que le parlement, mais pas tant que cela. On se demande ce que cette pauvre UPR pourra bien faire dans cette galère, même si cela lui ouvre éventuellement une tribune qu'écouteront (!) d'autres députés vissés à leur smartphone pendant ce temps-là. Il vaut mieux penser à ce que NOUS ferons si NOUS le peuple, nous avons enfin la main. Attendre un homme providentiel... très peu pour moi, si comme certains autres il profite de sa renommée pour devenir tyran, tels Jules César ou Napoléon Bonaparte.

* Reste un regroupement plus ou moins lâche, mais au but identique : sortir de l'union européenne et de l'OTAN. Le PRCF, le M'PEP, les Clubs Penser la France, auxquels s'est joint le POI, ont résolu de prôner un BOYCOTT sourcilleux de ce scrutin inutile, appelant à élire des députés dans un dispositif illégitime, voire illégal. On n'oublie pas que notre peuple, et il n'est pas le seul ! a refusé cette union européenne des banquiers et financiers dressée contre lui afin de le plumer comme une volaille.

Le boycott sera la seule note acide capable de faire dresser l'oreille de politiciens soucieux qu'il n'y ait pas trop de vagues, surtout, jamais ! Il ne faut pas négliger cette arme, dont il semble bien que ces professionnels du grand parler inutile la craignent. Le nombre de listes en présence fera que le partage du gâteau électoral sera d'autant plus difficile, que celui-là sera petit. On imagine, si l'abstention portée par le boycott réussit à s'élever à 90 % ( ce n'est pas si impossible que cela) : sur une moyenne de 25 listes pour la France dans les 8 circonscriptions, dix pour cent répartis sur 25 listes donne 0,4 % en moyenne par liste. Hum ! Belle performance ! Même si l'une de ces listes se taille la part (rrrooaorr) du lion, elle aura tout au plus 2 %, 2,50 %, un exploit !

Oui, c'est à un BOYCOTT massif qu'il faut tendre, afin de rendre ce scrutin comparable par son ridicule à la morgue tout aussi ridicule de "nos maîtres" de Bruxelles. Ce sera une belle gifle en public, un entartage électoral, un pied de nez d'anthologie.

Ce sera une façon de forcer la main à nos tortionnaires, un dernier avertissement avant sanctions plus graves, puisque notre but, nous qui essayons de réfléchir dès à présent à un avenir enfin vraiment différent, est bien de mettre à bas £€ $¥$T€M€ afin de mettre en place une nouvelle donne où la Finance n'a plus du tout (non, plus du tout) sa raison d'être. Il ne suffira plus, alors, qu'à compter sur les citoyens de bonne volonté, et soucieux de l'avenir de tous. Si tous veulent bien s'en saisir, il est entre nos mains.

7 commentaires:

  1. Mettre tout le monde dans le même sac, et lui coller la même étiquette,je trouve ça limite mais c'est ton droit.
    Le constat que tu fais sur le parlement européen pourrait s'appliquer aux parlements nationaux.
    L'Europe nous y sommes, c'est une réalité géographique comme le dit souvent Sapir.
    Quitte à faire un pari pascalien, je fais celui du vote.

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    1. Je te comprends.... je ne relève absolument pas le FN, au contraire je rabaisse les autres.

      Pour les parlements nationaux, il est certain que depuis l'avènement de Lisbonne nous en sommes presque au même niveau, hélas.

      J'ai toujours soigneusement différencié l'Europe, et " l'union européenne ", ces deux termes n'ayant rien en commun. Et concernant le pari de Pascal, depuis très longtemps maintenant je le pratique à l'envers : s'efforcer à la droiture et à la bonté, mais refuser un Barbu chargé de surveiller les humains pour leur donner bons ou mauvais points. ((là, je simplifie pas mal) Et pour le vote, donc, je fais également le pari à l'envers.

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  2. Pour ma part, l'envers et l'endroit, nous l'avons déjà testé sous toutes les coutures, il me semble. Résultat : des petites guéguerres sur l'opportunité ou non d'aller voter à chaque échéance pour perpétuer des politiques contraires à ce que nous pouvons ou pouvions espérer, avec, à chaque fois, l'arnaque au bout de la gaffe.

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    1. D'un autre côté, ceux qui se sentent concernés ont le besoin de faire quelque chose : et appeler à boycotter, c'est faire quelque chose. Cela peut paraître dérisoire, voire stupide. En même temps, ne rien faire du tout.... çà ne va pas, on se culpabilise.

      Il n'y a que ceux qui ne font rien, qui ne se trompent jamais.

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    2. Salut Jean-Claude. La forme ? Hélas, ceux qui ne font rien et ne se trompent jamais sont très nombreux. Je considère que le Boycott demande quand même beaucoup de réflexion et une bonne dose de courage...

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  3. Une réflexion de R.M. Jennar: " ils proclament « il faut s’abstenir pour manifester notre rejet de cette Union européenne qui nie la démocratie et la justice sociale parce qu’elle nie la souveraineté des peuples ». Je suis d’accord sur le constat, mais je ne considère pas que ce soit la bonne méthode pour changer d’Europe, ni même pour changer l’UE. En effet, lors du précédent scrutin européen, en 2009, il y a eu, votes blancs et nuls compris, 62, 12% d’abstentions en France. En quoi cela a-t-il changé les choix politiques de l’UMP puis du PS ? En quoi cela a-t-il empêché la majorité PS – EELV de ratifier tel quel le pacte budgétaire Merkel-Sarkozy ? En quoi cela a-t-il modifié les orientations de l’UE ? Quelle révolution cela aurait été si seulement la moitié de ces abstentionnistes en 2009 avait soutenu l’une ou l’autre des listes de la gauche de gauche !"
    http://www.jennar.fr/?p=3640

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  4. Excellent ! je boycotterai aussi ! assez de cette farce ! qui sous couvert de programme , nous ci , nous là , sert surtout de mandat alimentaire !! la proportionnelle c'est tellement commode , pour être élu avec peu de % , si on est tête de liste !!!

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