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vendredi 16 mai 2014

Pour notre avenir, surtout NE PAS voter le 25 mai 2014

Mais que faisons-nous, dans ce pays noyauté par nos ennemis (oui, nos ennemis) les faucons de Washington ? Il suffit de reprendre ce cri d'alarme de John Pilger dans le Guardian, relayé par Le Grand Soir. C'est pourtant assez clair. Pendant que se déroule une campagne tronquée pour les élections à un inutile parlement européen , les vrais opposants à l'union européenne sont interdits d'antenne, de journaux, de débats. D'ailleurs, de débats il n'y a pas puisque tous ceux qui parlent officiellement de la question ont leur petite phrase pour réformer l'U.E. en "oubliant" que réformer ce machin, ce qui nécessite l'unanimité de 28 pays totalement différents et contradictoires, est absolument impossible.

le quartier "européen" de Bruxelles

Bruxelles, c'est bien plus que les 56000 fonctionnaires européens, chapeautés par les 28 commissaires européens bientôt ramenés à 18. C'est bien plus que les 700 et quelques députés qui font la navette entre Bruxelles et Strasbourg. C'est surtout le lobbying institutionnel  et au grand jour de trois mille groupements d'intérêts divers, entretenant une armée permanente de 15000 à 20000 "conseillers", qui ont leurs entrées partout.  C'est bien plus intrusif encore que la pub envahissant chaque jour les logements grâce à la télévision. Il faut imaginer une ville de 1 kilomètre de rayon, au moins, dont chaque immeuble abrite presque uniquement DES cabinets soutenant aussi bien la région PACA que des géants comme Unilever ou Monsanto. Ce sont ceux-là qui écrivent les projets de directives européennes, et veillent à leur mise en application.

Que peut contre cet ensemble monstrueux le petit groupe de députés, dont les pouvoirs ne sont guère que de froncer le nez et les sourcils ? Autant demander à un enfant d'arrêter un char d'assaut en se mettant sur sa trajectoire. D'autant que, parmi ces députés, il en est de nombreux qui approuvent telle ou telle disposition décidée par la Commission. Si deux ou trois d'entre eux au maximum se lèvent et prennent la parole à la tribune pour dénoncer, fustiger, tonner contre cet état de fait, leur faible voix aura bien peu de chance de franchir les murs du parlement.

Nous avons cité quelques lobbies : les plus grandes entreprises du monde, les plus grandes banques ont ainsi leurs avocats, leurs techniciens de la manipulation dans la capitale belge, presque aussi nombreux que leurs homologues à Washington. Les mêmes causes ayant les mêmes effets, ce ne sont pas les élus qui commandent de fait, mais ces groupes de pression retors et.... bien fournis en argent. Le lobbying rien qu'à Bruxelles, c'est tout de même 120 millions d'euros par an.

C'est pourquoi la seule façon d'avoir une action visible, c'est de boycotter le scrutin amenant dans les quartiers nord de Strasbourg et Bruxelles la poignée de députés français censés nous représenter. Il faut dire NON de façon spectaculaire, en laissant les urnes vides partout dans le pays. C'est la seule méthode pouvant faire dresser l'oreille à "nos maîtres" de Paris, eux-mêmes serviles toutous du Grand Capital qui enserre le quartier "européen" de Bruxelles. Grand Capital lui-même en très grande partie anglo-saxon.

Soyons clairs : voter, c'est cautionner £€ $¥$T€M€, c'est approuver le crime, la forfaiture du 4 février 2008 où les pouvoirs exécutif et législatif français ont jeté à la poubelle la volonté du Peuple clairement exprimée le 29 mai 2005. En revanche, voter ne servira à .... rien. Ne votons pas, surtout pas. Pas cette fois. Non, pas cette fois. Ce sera une façon forte de dire à ce gouvernement : de cette union européenne qui nous tue, nous voulons sortir ! Nous voulons sortir !

L'avenir, ce sera autre chose que cette pseudo-Europe, dont les premiers jalons datent de 1957. Il faudra, si nous voulons nous en débarrasser, éradiquer jusqu'aux traités de Rome du 25 mars 1957.  Bien entendu, ce nouveau processus ne pourra se faire qu'avec de nouvelles bases pour notre Constitution, donc avec de nouvelles personnes qui écriront celle-ci, et d'autres encore qui la mettront en œuvre.

Ce n'est pas aux hommes de pouvoir d'écrire les règles du pouvoir
(Etienne Chouard)

mercredi 14 mai 2014

Les partis (sans "e") en présence en France à la veille d'une controversée élection

le parlement de Strasbourg
Le Parti Européiste Français veut nous obliger à aller voter pour toujours plus d'Europe, puisque chaque bulletin donnera plus de légitimité à ce crime contre le Peuple et la Nation que commirent le Pouvoir Exécutif et son valet le Pouvoir Législatif, un matin de février 2008.

Le Parti Européiste Français ? Mais si, vous le connaissez : c'est le conglomérat que constituent la plupart des partis politiques en France, les principaux étant :

* le Front National (qui ne veut se défendre que contre les simples "étrangers", pas contre les banquiers amis des têtes du mouvements)

* l'UMP, qui professe les mêmes inclinations, plus ou moins exacerbées selon les courants qui la sillonnent

* le parti dit "socialiste", où des pseudo- "socialistes de gauche" restent attachés et servent de caution à d'autres dont les actes et les proclamations ne les diffèrent en rien des membres des deux premiers mouvements cités.

* l'UDI, ballotté, mal dans sa peau, mais où rares sont ceux qui dénoncent vraiment

* EELV, bizarre union entre des personnages attachés à la terre et à sa protection (ceux qu'on n'entend guère) et des européistes horriblement forcenés qui, par définition, ne peuvent agir que contre la volonté des premiers. Il est vrai qu'un soixanthuitard de rencontre les a largement cornaqués longtemps.

* même le vieux PCF, qui a décidément bien changé, vient frayer avec ceux mêmes qui ont la volonté d'asservir toujours plus les travailleurs qu'il dit défendre.


Que reste-t-il ? Amputé de sa composante PCF dans les faits, le Front de Gauche ressemble à une barque démâtée dans la tempête, oscillant au gré de courants qu'elle ne contrôle pas. Il tente de lancer des amarres en direction d'un NPA guère plus en forme. Le tronc de mât au centre de l'esquif a pour nom "Changer l'union européenne de l'intérieur". Vœu pieux, puisque ce n'est possible qu'à l'unanimité des voix au Conseil européen. Vingt-huit clameurs discordantes, poussées par des intérêts contradictoires. Réussir à une entente ? C'est parfaitement impossible. D'autant qu'on ne connaît guère les intentions des têtes de la maison FdG, qui ont un intérêt personnel à renouveler un mandat "alimentaire" à Strasbourg. Au point qu'on peut honnêtement se demander si le Front de Gauche n'est pas européiste lui aussi.

Dans le brouillard, de temps en temps, apparaît l'ombre de LO, qui suit son bonhomme de chemin selon des rails bien posés, rectilignes à l'infini. Bon vent.....

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Restent deux bouées bien assises, mais que personne ne voit, personne n'entend. Le Parti Européiste Français en a décidé ainsi, ainsi que les médias qui le servent, qu'il sert, au nom des Grands Financiers qui les avoinent copieusement tous les deux.

* L'Union Populaire Républicaine, sous la houlette du talentueux François Asselineau, œuvre de façon déterminée pour enfin en finir avec l'union européenne, en la quittant complètement au moyen de l'article 50 d'un pacte que les Français ont refusé le 29 mai 2005 (sous une forme différente, mais c'est le même). Pour ce faire, elle a pour ambition de faire élire les listes qu'elle présente partout au suffrage des électeurs le 25 mai 2014.




Elle veut donc des députés à un parlement aux pouvoirs inexistants : c'est Herman Van Rompuy lui-même qui le confirme, et il connaît son affaire puisqu'il est le président du Conseil européen. Oui, cette assemblée des présidents et premiers ministres des 28 pays de l'union ! Assemblée qui a plus de pouvoirs que le parlement, mais pas tant que cela. On se demande ce que cette pauvre UPR pourra bien faire dans cette galère, même si cela lui ouvre éventuellement une tribune qu'écouteront (!) d'autres députés vissés à leur smartphone pendant ce temps-là. Il vaut mieux penser à ce que NOUS ferons si NOUS le peuple, nous avons enfin la main. Attendre un homme providentiel... très peu pour moi, si comme certains autres il profite de sa renommée pour devenir tyran, tels Jules César ou Napoléon Bonaparte.

* Reste un regroupement plus ou moins lâche, mais au but identique : sortir de l'union européenne et de l'OTAN. Le PRCF, le M'PEP, les Clubs Penser la France, auxquels s'est joint le POI, ont résolu de prôner un BOYCOTT sourcilleux de ce scrutin inutile, appelant à élire des députés dans un dispositif illégitime, voire illégal. On n'oublie pas que notre peuple, et il n'est pas le seul ! a refusé cette union européenne des banquiers et financiers dressée contre lui afin de le plumer comme une volaille.

Le boycott sera la seule note acide capable de faire dresser l'oreille de politiciens soucieux qu'il n'y ait pas trop de vagues, surtout, jamais ! Il ne faut pas négliger cette arme, dont il semble bien que ces professionnels du grand parler inutile la craignent. Le nombre de listes en présence fera que le partage du gâteau électoral sera d'autant plus difficile, que celui-là sera petit. On imagine, si l'abstention portée par le boycott réussit à s'élever à 90 % ( ce n'est pas si impossible que cela) : sur une moyenne de 25 listes pour la France dans les 8 circonscriptions, dix pour cent répartis sur 25 listes donne 0,4 % en moyenne par liste. Hum ! Belle performance ! Même si l'une de ces listes se taille la part (rrrooaorr) du lion, elle aura tout au plus 2 %, 2,50 %, un exploit !

Oui, c'est à un BOYCOTT massif qu'il faut tendre, afin de rendre ce scrutin comparable par son ridicule à la morgue tout aussi ridicule de "nos maîtres" de Bruxelles. Ce sera une belle gifle en public, un entartage électoral, un pied de nez d'anthologie.

Ce sera une façon de forcer la main à nos tortionnaires, un dernier avertissement avant sanctions plus graves, puisque notre but, nous qui essayons de réfléchir dès à présent à un avenir enfin vraiment différent, est bien de mettre à bas £€ $¥$T€M€ afin de mettre en place une nouvelle donne où la Finance n'a plus du tout (non, plus du tout) sa raison d'être. Il ne suffira plus, alors, qu'à compter sur les citoyens de bonne volonté, et soucieux de l'avenir de tous. Si tous veulent bien s'en saisir, il est entre nos mains.

vendredi 11 avril 2014

Rappel important : aujourd'hui grand meeting anti-union européenne à Nice

Vu cet avis communiqué par le CNR-RUE

A Nice (06) : Grand meeting de lancement de la campagne de boycott des élections européennes
11 avril 2014
Le « Comité Départemental de Résistance Républicaine à l’Union Européenne », le CDR-RUE, organise un grand meeting de campagne à NICE. Cette manifestation aura lieu le vendredi 11 avril 2014 de 18h à 21h au CLAJ, 26 avenue Scuderi 06100 Nice, en présence de Jacques Cotta, signataire au niveau national et départemental de l’appel au boycott des élections européennes du 25 mai 2014.

Jacques Cotta est bien connu des niçois, il est journaliste, réalisateur et producteur de documentaires à la télévision française. Il a en charge la série « Dans le secret de… », sur France 2. Son dernier livre : « L’imposteur » est paru en février 2014 aux éditions Balland.

Lors de cette soirée seront explicitées les principales raisons politiques du boycott de ces élections. Le but est de mettre en évidence, par cet acte politique fort, le caractère antidémocratique de l’Union Européenne. Le parlement européen est la façade démocratique de cette construction supranationale qui confisque la souveraineté populaire et la souveraineté nationale.
Voir la carte
Au CLAJ 26, avenue Scuderi 06100 Nice
Le CNR-RUE, Comité national de Résistance Républicaine à l'Union Européenne, rappelle son manifeste fondateur.
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Logo-bonnet-Transparent

Appel national pour le boycott de l’élection européenne

Texte de l'appelTexte de l’appel

Le 8 février 2014.

Les signataires de cet Appel créent le Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne (CNR-RUE) et s’engagent, en France, dans une campagne de boycott militant de l’élection des représentants de la France au parlement européen, le 25 mai 2014. Ils invitent à la création de comités similaires dans les départements et localités.

L’Union européenne (U.E.) et sa monnaie unique martyrisent les peuples sous le talon de fer de l’austérité à perpétuité. Le 25 mai 2014, cette politique et ce système devront être sanctionnés. Le meilleur moyen sera de délégitimer l’U.E., l’euro, les traités, la Commission, la Banque centrale européenne et le parlement européen par une abstention massive, une véritable grève du vote.

Le devoir de tout citoyen, lorsqu’une élection est organisée démocratiquement, et que son résultat peut avoir un effet politique sur les institutions, est d’utiliser son droit de vote conquis de haute lutte. Ce n’est pas le cas de l’élection au parlement européen.

1.- C’est le principe même de l’élection à un parlement européen qui doit être récusé. Un parlement, à l’échelle européenne, n’a pas lieu d’être car il n’existe aucun peuple européen susceptible, au moyen d’un Etat européen, de se former en communauté politique à l’échelle du continent et d’y exercer sa souveraineté. Si tel était le cas, les pouvoirs de ce parlement européen s’exerceraient nécessairement au détriment des pouvoirs des parlements nationaux.

2.- Le vote du 25 mai 2014 sera totalement stérile puisque le parlement européen n’a pas les pouvoirs de faire évoluer l’Union européenne. Il ne possède aucune des prérogatives d’un vrai parlement : il ne peut pas changer les traités qui fondent l’U.E., ne peut pas voter l’impôt, n’a pas l’initiative des lois… En outre, que les libéraux, les sociaux-démocrates européens, les Verts, le Parti de la gauche européenne gagnent des sièges, cela ne changera rien aux orientations politiques puisque l’eurodroite et la social-démocratie pilotent ensemble les travaux parlementaires.

3.- Le boycott des élections européennes servira aussi à dénoncer le double jeu politicien du Front national. Ce dernier, en effet, d’un côté prétend vouloir sortir de l’euro et de l’Union européenne, et d’un autre côté veut entrer dans le système – dans lequel il est déjà entré par la présence de madame Le Pen, députée européen – pour se goberger comme les autres. Il cautionne ainsi et profite lui-même de ces institutions qui lui garantissent à la fois des revenus substantiels, et son rôle de verrou du système politique. On comprend pourquoi, car en réalité le FN ne veut pas sortir unilatéralement la France de l’U.E. et de l’euro. La prétendue « sortie concertée et progressive » de l’euro prônée par Mme Le Pen perd toute portée pratique quand on sait que le FN la subordonne très officiellement au feu vert de l’Allemagne.

4.- L’élection au parlement européen n’est qu’une farce électorale. Elle n’a d’autre but que de simuler un acte démocratique et légitimer ainsi tout le système de l’U.E. C’est un devoir citoyen de voter quand le suffrage sert à la souveraineté du peuple, c’est aussi un devoir civique de refuser de voter quand le suffrage vise à détruire la souveraineté nationale et populaire. D’ailleurs, comment se faire prendre deux fois au même piège ? En refusant de tenir compte du « non » français du 29 mai 2005 au traité constitutionnel européen, le système a démontré son caractère tyrannique et dictatorial. Aucune élection juste n’y est possible.

Face à cette entreprise d’effacement national et de régression sociale, aucune des grandes forces politiques françaises en lice lors des prochaines élections européennes ne porte de projet alternatif et progressiste. Certaines de ces forces annoncent leur participation à ces élections pour faire parler d’elles. D’autres, espérant obtenir quelques élus, veulent faire du parlement européen une caisse de résonnance à leurs revendications. Ce ne sont qu’illusions et diversions. Illusions, car les grands médias ignorent les petites listes, tandis que l’absence de couverture médiatique des débats de ce parlement d’opérette interdit de donner le moindre écho aux mouvements euro-critiques. Diversions, car en participant à ce simulacre électoral, ces forces politiques cautionnent le système européen qu’elles prétendent dénoncer par ailleurs.

Seuls les citoyens qui se seront abstenus auront clairement délégitimé l’U.E. Leur acte sera un coup de tonnerre politique ôtant toute crédibilité à l’Union européenne, la ridiculisant et ouvrant un espace sans précédent aux luttes populaires. Le véritable enjeu de cette mascarade électorale sera donc l’abstention citoyenne.

Le 25 mai 2014, le meilleur choix pour manifester son mécontentement à l’égard de l’U.E. sera de boycotter activement l’élection européenne !


vendredi 4 avril 2014

Europe (du moins ce que les média appellent ainsi) : attaquons-la partout, y compris par le boycott

Le CNR RuE a été récemment créé pour défendre la République pour faire pièce aux attaques sanguinaires de la propagande du Nouvel Ordre Mondial, relayé par l'entente des partis politiques dits "officiels". Même ceux qui se prétendent "de gauche" comme le PCF ou même le PG.  Pourquoi même ceux-là ? C'est une raison triviale qui les pousse : il faut placer untel ou untel, sénateur, député européen, là où ils ont déjà une emprise, et.... une prébende.

Le CNR RuE se réclame expressément du programme (pas du tout obsolète) du CNR de 1944, celui qui a créé de toutes pièces le régime social français extrêmement innovant, extrêmement horrible pour le capitalisme mondial. Celui qu'avait adoubé le général de Gaulle en synergie avec le Parti Communiste de l'époque. On imagine la différence avec aujourd'hui.

Les concepts imaginés par le CNR étaient à l'exact opposé des diktats des imbéciles d'aujourd'hui, vissés sur les doctrines de l'école de Chicago, liées elles-mêmes à des conceptions désastreuses des rapports humains :  pour elles, la compétition était évidente, le PROFIT le Nirvana.... alors que seule la solidarité, que dis-je, l'amour fraternel entre tous les humains peut amener au bonheur tout simplement.

C'est dire combien le fossé est immense : à nous de préciser tous ensemble que NOTRE conception est belle et simple et sans machiavélisme sordide. Sans doute les anglo-saxons, trop axés sur un concept social éminemment vicié, vont-ils hurler (s'ils sont riches, ou stupides).

Il faut TUER cette pseudo-Europe, qui n'est que celle des financiers, mais en aucun cas celle tout simplement des humains : eux n'en font pas partie, et seraient à recycler via des ressources psychiatriques, voire neurologiques, pour contrer leur pseudo-vision extrêmement narcissique.

Afin de contrer ces grands malades, il va falloir refuser de voter pour leurs institutions pourries par eux, et le faire savoir, l'expliquer, faire comprendre combien tout vote est un satisfecit  à leur emprise.  S'il y a moins de 10% de votants, c'en est fait de leur monde de m....  ils auront compris que les citoyens, eux, auront compris.

Le CNR RuE relaie cette prise de conscience. Rejoignez-le. Ou tout simplement, ne votez surtout pas.

Dans chaque département les CDR RuE relaieront votre réflexion. Contactez-les. Le site national donne les points régionaux à contacter si vous avez des initiatives à proposer.



lundi 31 mars 2014

Municipales - Les scrutins se suivent, et doivent se ressembler

inspiré du blog de Christine Tasin
J'ai suivi les résultats sur Médiapart, où le débat était accessible à tous. Je m'étais dit que sur les chaînes de télé (que de toute façon je ne reçois pas) ce serait plus difficile encore à supporter. J'avais cependant des petits doutes sur la totale objectivité du site : ce qui s'est révélé exact.

Pas un seul instant le Front de Gauche n'a été évoqué. Concernant Grenoble, il a bien fallu signaler que c'est la liste EELV aidée par le PG qui l'a emporté. C'est général, les médias refusent de prendre en compte le FdG.

Concernant les enseignements à en tirer, il n'a pas été question non plus de revenir sur la rigueur, source de chômage et de très grandes difficultés pour les moins favorisés. Il n'a pas été question de suggérer une dénonciation de l'union européenne des banquiers, l'euro n'a pas été cité. Cette soirée aurait presque pu se passer au Monde, ce qui aurait été dans une certaine logique vu la culture du "maître des lieux", même s'il a pris de la distance vis-à-vis de son ancien employeur.

Il découle de ces résultats que dans deux mois, nous avons à nouveau une échéance électorale, où le désaveu doit être encore plus cinglant. Cette fois, le meilleur signal à donner doit être une abstention massive et militante, clamée partout afin de donner un signal très fort : " Votre pseudo-Europe, celle des capitalistes-rapaces, nous n'en voulons pas, et si vous ne changez pas, c'est nous qui vous changerons ! ". Il est indispensable de donner un gros coup de semonce AVANT la finalisation des catastrophiques accords en vue pour le marché de dupes transatlantique. Il est même éminemment souhaitable que ce désaveu s'étende à nos voisins espagnols, portugais, italiens, etc... car je pense que l'Europe du nord ne voit pas les choses de la même façon.

Aux armes, citoyens ! Nos armes, ce seront des bulletins de vote qui resteront sagement empilés à l'entrée des bureaux de vote, en l'attente de vrais citoyens qui, par civisme et sciemment, ne se présenteront pas.

mardi 4 mars 2014

Élection au parlement européen : appel au boycott

Ce Parlement siège tantôt à Strasbourg, tantôt à Bruxelles. C'est un ensemble de députés de tous les pays de l'Union Européenne, où les familles politiques sont souvent mal définies parce que chaque pays a les siennes avec des nuances différentes, voire de vraies différences. Ses pouvoirs sont très restreints, même si de pseudo avancées ont été mises en place.

A lui seul le parlement européen coûte cher, par son existence, aux budgets des différents pays. Si son utilité est sujette à caution, la facture n'en paraît que plus lourde. Chaque député européen reçoit plus de 10500 euros par mois.  C'est donc 74 rémunérations de ce type que verse la France chaque mois. Mais les coûts des autres institutions, comme la Commission en particulier, sont encore bien plus élevés.

En effet, la Commission et ses différentes initiatives coûtent à la France environ sept milliards chaque année, dont 12% pour la seule raison que la Grande-Bretagne a toujours refusé de payer sa quote-part.

Nous avons donc une union européenne, dont les français ont refusé d'accepter les règles en 2005, qui s'est malgré tout appliquée par un inique détournement de souveraineté du peuple. Cette union européenne ne nous concerne pas, elle nous coûte alors qu'elle devrait nous servir. Les subventions de la PAC, par exemple, pourraient fort bien être distribuées directement sans passer par Bruxelles, sans la ponction au passage de la lourde administration qui pond ses directives avec une moyenne de cent pages par jour, à répercuter jusqu'à la plus petite mairie ou la plus humble PME.

Mieux que cela, au lieu de cette aberration de la PAC, les agriculteurs et éleveurs soucieux de l'environnement, pénalisés actuellement au bénéfice des grands céréaliers, pourraient enfin voir valorisée leur production en raison de la qualité de celle-ci. Non par de ridicules subventions, mais parce qu'enfin leurs récoltes seraient payées au prix qu'elles valent.

L'union européenne est objectivement notre ennemie : et il faudrait voter pour ses institutions ? Non, il est de notre devoir et notre intérêt de quitter cette aberration au plus vite.  Donc, pas question de voter. On imagine en plus que ce scrutin de liste n'a qu'une très lointaine connexion avec la vie de tous les jours, de personnes dont pas une ne connaît les députés de sa région.

Il faut que cela fasse mal. Boycottons. N'allons pas voter, et incitons tout le monde à ne pas aller voter. Un parlement dont les députés n'auraient aucune légitimité, avec quelques pour cent, voire moins, du corps électoral, n'aura plus que le pouvoir de bloquer tout fonctionnement d'une aberration, puisque son mandat législatif sera entaché objectivement de nullité.

Le M'PEP lui aussi est pour cette action de boycott.

Avec des arguments très pertinents, le journal Marianne est du même avis : il fustige même à cette occasion le F.N. qui loin de se détourner de l'Europe, entend bien en profiter lui aussi. Rappelons que Marine Le Pen est censée siéger à Strasbourg.

Au mois de mai, les Européens seront appelés aux urnes. Eh bien, que cet appel tombe dans le désert.


mercredi 19 décembre 2012

Boycott d’israël : La voix d’un opposant israélien

Vu chez Jocelyne

 

Boycott d’israël : La voix d’un opposant israélien

mercredi 19 décembre 2012 

Ronnie Barkan, juif israélien, opposant la colonisation et à l’occupation israéliennes, et partisan du Boycott de l’Etat qui les pratique souligne dans un article le rôle de la cour suprême israélienne, qui loin d’être indépendante, entérine les décisions les plus injustes et arbitraires dès qu’il s’agit de donner raison à l’occupant. Il explique également en quoi les tentatives de répression d’Israël ou d’autres gouvernements contre la campagne de boycott ne peuvent que renforcer celle-ci au niveau international.

"Exiger l’égalité : en quoi est-ce illégal ?

Si la loi anti-boycott est jamais appliquée, les premiers cas peuvent donner encore plus d’élan au mouvement BDS.

Tandis qu’Israël ne cesse d’annoncer la construction de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens occupés, et notamment dans une zone politiquement et géographiquement sensible dénommée zone E-1 (EPA), des ONG israéliennes ont fait appel à la Cour Suprême d’Israël pour abroger la loi de juillet 2011 qui criminalise les militants israéliens qui participent à la campagne "Boycott from Within" (Boycott de l’intérieur)


Ces ONG soulignent que cette loi va à l’encontre des libertés de parole et d’opinion, de la liberté d’expression politique et du droit à s’organiser. Un procès a début le 5 décembre dernier à Jérusalem-ouest et la Cour doit rendre son jugement dans les prochains jours.

D’un point de vue moral, la Cour suprême israélienne est un axe important de l’occupation israélienne et de l’Apartheid. C’est cette même Cour qui refuse systématiquement de s’occuper des violations israéliennes de la loi internationale alors que dans le même temps elle autorise Israël à continuer le nettoyage ethnique non seulement dans les Territoires occupés mais aussi à l’intérieur d’Israël.

Le processus consistant à pousser dehors les gens du pays, qui a commencé par la force brute dès la création de l’état est appliqué aujourd’hui par des moyens légaux et ayant l’apparence de loi. Telle est la situation dans Jérusalem-est occupé et dans les villages non reconnus du Naqab (désert du Néguev).

La Cour de Justice s’est prononcée à plusieurs reprises en faveur du siège de Gaza qui est illégal et des politiques criminelles qui sont responsables du rationnement des citoyens de Gaza et du fait que 95% de l’eau à Gaza est impropre à la consommation.

En conséquence, faire appel à une cour qui a elle-même légalisé dans le passé la torture et tout ce qui s’en approche —faisant d’Israël le seul pays au monde qui ait légalisé cette pratique— n’est pas une décision à prendre à la légère. D’un point de vue pratique, faire appel peut très bien avoir l’effet contraire à celui qu’on espérait.

Comme il est arrivé dans le passé, la Cour peut très bien invalider certaines clauses de la loi tout en réaffirmant le reste ; sanctionnant ainsi une version révisée de la loi avec un sceau d’approbation.

Affectés par les lois israéliennes
Moi en tant que militant juif-israélien du boycott qui travaille pour mettre fin à l’Apartheid israélien, je pense que la loi en fait sert notre lutte.

Il y a une longue liste de lois discriminatoires contre les non-juifs ou ceux qui sont affectés par les lois israéliennes.

La plupart de ces lois ont été promulguées durant les premiers jours de l’Etat d’Israël suite au nettoyage ethnique qui visait à créer artificiellement une majorité juive sur cette terre. De telles lois racistes furent mises en place pour légaliser ainsi que pour institutionnaliser ce crime.

Puis vint l’occupation militaire de 1967 qui a marqué un tournant radical dans des lois militaires répressives visant principalement les palestiniens sous occupation. Des Tribunaux militaires, avec un taux écrasant de 99,7% de condamnations, sont présents jusqu’à ce jour.
C’est pourquoi la loi anti-boycott a été reçue avec une telle violence lorsqu’elle est passée l’année dernière avec de fortes critiques venant des défenseurs mêmes d’Israël comme AIPAC. Ce jour-là, « Boycott de l’Intérieur », un groupe de citoyens israéliens qui approuve et soutient le BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) publia une déclaration « Nous ne resterons pas silencieux ».

Dans cette déclaration, nous réitérons notre engagement dans la lutte pour les droits fondamentaux des Palestiniens –droit au retour, égalité des droits à l’intérieur d’Israël et fin de l’occupation- ainsi que rendre Israël responsable de ses actions.

La loi est en fait un signe de succès puisqu’elle montre l’efficacité du BDS, une campagne menée par les palestiniens qui a obtenu une reconnaissance internationale et qui est devenue un mouvement de conscience mondial directement inspiré du succès obtenu par la lutte anti-apartheid contre le régime d’Afrique du Sud.

De telles actions législatives menées par le régime israélien servent seulement à mettre en lumière le vrai visage de l’état dit « juif démocratique » et rassemble la communauté internationale ainsi que des personnes mondialement connues.

Plutôt que d’analyser les finasseries de la loi anti boycott, il vaut mieux clarifier le caractère de l’Etat qui fait de telles lois. Ce n’est ni une loi « anti démocratique » ni une loi « anti constitutionnelle » comme beaucoup voudraient nous le faire croire, pour la simple raison que cet Etat n’est pas une démocratie et n’a pas de constitution.

L’état, en fait, est profondément opposé aux valeurs démocratiques telles que l’égalité, et les droits des minorités. Une constitution ne serait d’aucun service puisque cet état s’oppose aux droits de tous. C’est dans ce but que l’Etat me définit comme appartenant à la nationalité « juive », cherchant ainsi à donner des privilèges à un groupe élu par rapport à ceux qui sont privés de droits. S’il existait une nationalité « israélienne » il ne serait pas possible, en théorie, de légaliser les différences entre citoyens.

Etant donné les violations de la loi internationale, le non respect absolu des droits humains universellement reconnus et la mobilisation du public à travers le monde contre de telles violations, la question qui se pose est comment les gouvernements peuvent continuer de traiter avec Israël comme si de rien n’était.

Législation israélienne anti boycott
La législation israélienne anti boycott qui consiste à étouffer toute tentative qui pourrait la rendre coupable de violations de la loi internationale, est un problème sérieux. C’est pourquoi il est inquiétant que tout récemment encore plusieurs gouvernements européens aient essayé de couvrir Israël en refusant de le tenir responsable de ses actions. Leur vote aux Nations unies s’est fait en niant aux Palestiniens le droit de recourir à la Cour Pénale Internationale auprès de laquelle les Palestiniens peuvent se mettre sous la protection de la loi internationale.

Depuis lors cependant, de nouvelles voix se font entendre parmi quelques pays européens. Ils expriment leur colère devant la dernière décision d’Israël qui vise à construire une nouvelle colonie dans les Territoires occupés de la Palestine, c’est à dire dans une zone politique et géographique très sensible connue comme zone E-1.

De telles voix, que l’on pourrait considérer comme les premiers signes d’un changement, menacent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël et mentionnent même de sanctionner ou de geler les précédents accords commerciaux avec Israël. De tels actes signifieraient plus qu’une simple critique de l’expansionnisme israélien.

Un exemple de la complicité en cours de tous les états membres de l’UE peut être trouvé dans l‘Accord d’Association entre l’UE et Israël qui comporte une clause d’engagement, article 2 de l’Accord, disant que les « relations entre les parties ainsi que les clauses de l’Accord lui-même sera basé sur le respect des droits humains et des principes démocratiques,… et constitue un élément essentiel de l’Accord ».

La nature légale de cette clause est consciencieusement expliquée dans un rapport du Professeur Takis Tridimas qui affirme que les gouvernements européens sont obligés de geler l’Accord selon les lois de la CE et les régulations en plus de leurs autres obligations imposées par la loi internationale.

Roger Waters, qui a fait partie du jury du quatrième Tribunal Russel en Palestine s’est adressé récemment à l’Assemblée Générale des Nations Unies pour discuter les verdicts du tribunal qui conclut qu’Israël est coupable d’une longue liste de violations de la loi internationale y compris celle du crime d’apartheid.

Waters a également évoqué la nécessité d’un changement parmi les instances internationales, incluant les Nations Unies elles-mêmes, de façon à ce que de telles organisations maintiennent leur légitimité et soient capables de représenter la volonté du peuple.

Si la loi anti boycott est un jour appliquée, les premiers cas peuvent donner un plus grand élan au BDS. Il incombera alors aux gouvernements du monde de mettre en application ce que beaucoup des citoyens ont compris depuis longtemps : le fait qu’il est non seulement légitime de prendre le train du BDS mais qu’il convient d’attendre de ces mêmes citoyens qu’ils soient au coude à coude avec tous ceux qui parmi nous se battent pour l’égalité, la liberté et la justice pour tous. "

Ronnie Barkan

Publié en anglais sur : http://www.aljazeera.com/indepth/op...
*objecteur de conscience et co-fondateur de « Boycott de l’Intérieur »(« Boycott from Within »), un groupe de citoyens israéliens et de résidents qui soutiennent l’appel des palestiniens pour le boycott.
Follow him on Twitter : @ronnie_barkan

(Traduit par Annie et Pedro pour CAPJPO-EuroPalestine)

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Posté par Jocegaly à 15:38