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mardi 11 décembre 2012

Un nouveau premier ministre de la République, un vrai

Notre camarade Gauche de Combat, ce matin, n'hésite pas à poser une bonne question, de celles qui vous font ronger votre crayon jusqu'à la racine.

#J’appelle donc à la barre les blogueur(se)s qui le souhaitent à répondre à celle-ci : « Qui selon vous serait le meilleur premier ministre en cas de dissolution ? ».#

Ah le piège ! Bien joué camarade ! Déjà une question va se poser : existe-t-il UNE personne susceptible de satisfaire aux exigences non des abonnés à la télévision, mais de citoyens responsables et altruistes ?

Il faut quelqu'un dont la neutralité religieuse est sans faille. Cela élimine plus des trois quarts des ténors de l'UMPS. Penchant soit vers un catholicisme vétuste, soit vers un sionisme agressif, la grande majorité se laissera entraîner dans des directions peu compatibles avec l'intérêt commun.

Il faut quelqu'un qui ose prendre à bras-le-corps les défis écologiques réels, de plus en plus importants avec la montée des bétonnages de toutes sortes, des températures moyennes, des eaux océanes, des pollutions atmosphériques, nucléaires. Accessoire autrefois, ce type de défi devient prioritaire.

Il faut quelqu'un qui, malgré les stupides signatures et ratifications politiciennes de traités "économiques" aberrants, sache taper du poing sur la table comme a su le faire, par exemple, une Cristina Kirchner, et refuse de prêter allégeance à une coterie de banquiers et opérateurs boursiers à courte vue.

Il faut quelqu'un qui n'hésite pas, à l'instar d'un de Gaulle ou d'un Villepin, à promouvoir une politique internationale hardie, rompant avec cette allégeance anglo-saxonne de plus en plus marquée, qui n'est pas bonne pour les citoyens français et européens, sur les plans culturel, linguistique, sécuritaire, économique même. Une politique de main tendue loin d'une Françafrique fétide et d'une OTAN contre nature.

Il faut quelqu'un qui  série les priorités économiques : une production d'acier locale avec toute sa filière  est un enjeu stratégique, un aéroport de plus en zone bocagère est au moins une erreur de timing, au plus un gouffre écologique, financier, humain, sans aucune contrepartie positive.

Il faut quelqu'un donc qui soit rouge comme le sang des citoyens, vert non par opportunisme, mais par conviction, et sans tache par un rejet permanent des compromissions, des stratégies d'appareils, des corruptions, des pratiques mafieuses...

Bien que ce ne soit pas la personne idéale - il n'en existe certainement pas - je pense à quelqu'un que les pouvoirs précédents ont suffisamment craint, au point de tout faire pour le déstabiliser et le contraindre à jeter l'éponge (voir l'affaire du Taser). Faute de mieux encore, je pense à Olivier Besancenot.

1 commentaire:

  1. Oui, c'est le seul assez bien connu, et qui ne prend pas la politique pour un métier :-)

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