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jeudi 4 octobre 2012

TSCG - avertissement solennel aux élus nationaux

    Mesdames, Messieurs les Députés, Mesdames, Messieurs les Sénateurs, mais aussi Monsieur le Président de la République !   

Rappelez-vous que, compte tenu de l'enjeu de ce texte, vous n'avez pas mandat du peuple pour signer ou faire signer le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (ouf, quel jargon incompréhensible, et parfaitement fourre-tout). Rappelez-vous que votre devoir est de gérer, sur mandat du peuple, et dans l'intérêt du peuple. Vos électeurs sont ceux qui vous ont fait confiance, faute de mieux souvent quand ceux qui auraient pu être de vrais représentants du peuple étaient récusés par le système même. Combien d'ouvriers à l'Assemblée, combien de chômeurs ? Combien de femmes, aussi ? Je ne parle même pas du Sénat, émanation par définition des notables.

Vous avez une vraie responsabilité, et celle-ci est non envers des financiers avides et leurs lobbyistes, mais envers les citoyennes et les citoyens français. Y pensez-vous ? Ne faites-vous pas passer trop souvent, beaucoup trop souvent, votre intérêt personnel et celui de personnages non élus (voir Bruxelles) avant celui de tous ceux qui, malgré tout, ont encore un peu confiance en vous ?

Les économistes les plus éminents vous exhortent à ne pas signer. Ce n'est pas anodin. L'intérêt de notre pays et de la très grande majorité de ses habitants passe bien avant celui de milliardaires plus ou moins apatrides, qui vous pressent de faire passer cette aberration dans l'intérêt de la Finance seule.  Les traités européens ont progressivement enfoncé notre pays, et plus encore ses voisins du sud, dans une spirale mortelle : le TSCG parachèverait définitivement le travail. C'est dire combien serait grande votre responsabilité envers les citoyens, qui naturellement seraient en droit de vous demander des comptes de façon abrupte.

Ce gouvernement n'est que le continuateur servile des précédents, malgré quelques apparences d'améliorations très ponctuelles et fort anodines.  Si, têtu, il refuse au peuple le droit de choisir ou non ce destin presque irrémédiable, il faudra que la représentation populaire lui oppose une fin de non-recevoir, clairement, et malgré les manœuvres de partis. En aurez-vous le courage et la détermination, ou vous abaisserez-vous devant les non-élus qui télécommandent depuis Bruxelles ou Francfort en toute impunité les conditions de l'avenir de tous ?

Mesdames, Messieurs, notre sort est entre vos mains.

2 commentaires:

  1. J'espère qu'ils entendront ton appel..

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  2. Moi aussi, mais j'en doute ! Ils font partie du $¥$T€M, dès leur onction par le Parti !

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