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vendredi 12 octobre 2012

Délit de consultation de sites terroristes : le retour ! (PCinPact

Il faut le lire pour le croire. C'est PC inPact qui dévoile la manœuvre.



C’est le sénateur Jean Jacques Hyest (UMP) qui s’est chargé de cet acharnement thérapeutique.

Un délit plus musclé

Il propose ainsi d’ajouter cette sanction :

« Art. … – Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait de consulter de façon habituelle un service de communication au public en ligne mettant à disposition des messages, soit provoquant directement à des actes de terrorisme, soit faisant l’apologie de ces actes lorsque, à cette fin, ces messages comportent des images montrant la commission d’actes de terrorisme consistant en des atteintes volontaires à la vie"

L'article complet est disponible ici.


Il est assez parlant.  Il ne doit pas se rendre compte de tout ce que cela implique. Quand des terroristes étatsuniens provoquent, depuis leur living-room, la "destruction" de convois funèbres en Afghanistan grâce à des drones Predator ou autres, le simple fait de diffuser les images est un délit passible de prison, voire un crime.  Quand des terroristes israéliens provoquent un charnier quelque part, le simple fait de rendre compte de l'attentat est passible de prison. Quand des terroristes d'Al Qaida©, franchisé de CIA©, attaquent des civils syriens ou maliens, le simple fait de diffuser l'info est passible de prison. Quand des terroristes des escadrons de la mort viennent à bout de simples passants, ou de présumées "troupes des FARCs", mentionner l'information est passible de prison. Et la lire également !

Voilà ce que cela veut dire. Et rien de plus. Que je sache, protéger les terroristes, c'est en être complice, non ?

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