Les États-Unis, on le sait, sont financièrement à bout de souffle. Citons ces quelques chiffres qui doivent faire cauchemarder les économistes :
L’addition de la dette publique (Etat fédéral + administrations subfédérale) et de la dette privée non financière (ménage et entreprise) atteint 39771 Md de $ fin 2010 soit 269 % du PIB. Si l’on y ajoute la dette des GSE et la dette financière, l’endettement brut atteint les 61809 Md de $, soit 419 % du PIB.
Ces éléments proviennent d'une étude du début de cette année, pas vraiment optimiste. Et pourtant, on apprend que la Chambre des représentants, à majorité Républicaine, chipote pour oser augmenter encore le plafond d'endettement de l'État Fédéral :
La Chambre des représentants américaine, dominée par les adversaires républicains de Barack Obama, a adopté vendredi un projet de loi pour relever le plafond de la dette qui devrait être immédiatement rejeté par le Sénat.
Les élus de la Chambre ont adopté le plan par 218 voix contre 210. Mais le Sénat, où les démocrates sont majoritaires, doit voter dans la soirée pour écarter le plan du président de la Chambre, John Boehner, et tenter de trouver un compromis sur son propre plan.
Il faut se rappeler qu'à la différence des Européens, les habitants des États-Unis n'ont dans leur très grande majorité aucune épargne, et vivent à crédit de façon forcenée. Cet endettement s'ajoute partiellement à celui que les institutions ont contracté souvent à l'étranger, en particulier grâce aux fameux T-Bonds, les bons du Trésor naguère encore recherchés pour leur sûreté.

Aujourd'hui ces placements "sûrs" commencent à être revendus par des États comme la Chine, qui en a engrangé des paquets énormes. De plus en plus les BRIC tentent de s'entendre sans passer par la monnaie US, y compris pour le pétrole. Tous ces facteurs affaiblissent grandement le "maître du monde", qui de plus en plus doit s'appuyer sur sa force militaire (presque la moitié du budget mondial tout de même), plutôt que sur la persuasion du billet vert.
Les États-Unis sont donc acculés, la moitié des États sont plus ou moins en banqueroute et ne peuvent plus payer leurs fonctionnaires. Des fonds, il y en a, pourtant : il en circule bien plus encore dans le monde chaque jour, à l'occasion d'opérations spéculatives. Cependant, à plus de 90% ces pseudo-liquidités sont du vent, et ne correspondent à aucune valeur, à aucune création de richesse, à aucun élément positif même sujet à caution comme le prix des œuvres d'art. Cela signifie que d'une façon ou d'une autre, plus encore de monnaie soit créée ex nihilo. On peut juger de la valeur de celle-ci.
On l'a souligné, la seule richesse qui reste aux States est liée de près ou de loin au domaine militaire. Bien des États de l'Union survivent encore grâce aux industries de l'armement implantées sur leur sol, et dont les débouchés sont plutôt bien achalandés. Les Agences comme la CIA, la NSA et sans doute d'autres encore plus discrètes font un effort énorme partout pour entretenir la subversion, susciter les haines réciproques, qui amènent des clients.
Une telle aberration, basée sur le marché du sang versé, peut-elle durer encore longtemps ? N'y aura-t-il pas une convergence d'intérêts des autres pays, en vue d'éradiquer ce voisin aux intérêts plus que troubles ? Livrée pieds et poings liés par ses dirigeants à l'ogre d'outre-Atlantique, l'Europe pourrait bien subir gravement les conséquences de cette inconséquence.
Si les mêmes, ou leurs alter ego, continuent à avoir la mainmise sur les citoyens, à la manière de ce qui se passe en Grèce, une question de plus en plus lancinante va se poser : qui va payer, et comment ?

Si nous, qui sommes là, ne faisons rien, que ne pourront manquer de nous reprocher nos enfants ! Les maîtres du monde s'en désintéressent complètement, parce que c'est dans leur nature. Serons-nous complices, par lâcheté ?








. Mais du moment que les accros au fric s'y retrouvent dans les secondes qui suivent leurs calculs, quelle importance ?


Une main sort de terre, en soulevant un chêne,
Pour en revenir à la fête, en ce 14 juillet, nous célébrons, malgré la fougue des commentateurs (teuses)* télévisuel(le)s aussi fervent(e)s qu'à côté du sujet, deux cent vingt ans d'unité entre tous les citoyens français, librement et sans l'obligation décrétée par un monarque. A ce niveau, c'est plutôt à une tentative de casser cette unité que l'on assiste, tentative qui semble vaine tant l'opposition est grande et manifeste à tous les niveaux. Certains personnages à l'esprit sans doute mal placé considèrent cette belle unité comme une anomalie dans une Europe où elle n'existe guère, du moins dans les plus grands des pays. Démembrer la France en une dizaine de morceaux, ce serait bien, et bien dans la ligne habituelle du « diviser pour règner ». En raison de la situation actuelle, et de l'affaiblissement de ceux qui voulaient affaiblir, il semble que ce ne soit compromis. Tant mieux .


On retrouve ce panel réduit de nos jours, bien plus réduit encore puisque le total de



20/09/2010 1+9h44 
Comme cela n'arrangeait pas les politiciens, qui aiment bien la stabilité et la facilité en général, et qu'à 

Qu’il ne s’y trompe pas, c’est contre lui que nous étions dans la rue, contre ce qu’il a fait, ce qu’il fait, et ce qu’il veut encore faire. Il est le seul responsable, puisqu’il a voulu garder toutes les bribes de pouvoir pour lui seul. La seule fin logique à ce bras de fer contre le peuple tout entier est sa démission. Le comprendra-t-il ? Faudra-t-il que le peuple, jusqu’ici digne et serein, lui dise sa colère ? On ne brave pas impunément sa puissance. L’occupant de l’Élysée a ceci de différent vis-à-vis d’un homme qui en supporta durement les conséquences un matin de janvier 1793, que celui-ci n’avait pas demandé à être là, et aurait préféré être ailleurs. Cette fois-ci, c’est délibérément que l’ancien maire de Neuilly a décidé de tout faire pour occuper la fonction suprême. Il n’en a que plus de responsabilité.
Aujourd’hui, sur toutes les chaînes de toutes les télévisions et de pas mal de radios, une séquence très fréquente se nomme « l’homme des Je Veux ». Elle n’a pas pour but de faire gagner, mais de faire perdre. Cependant, elle donne l’apparence d’être très populaire, puisqu’elle continue à ravager le PAF, ce concept audiovisuel qui met KO le français moyen au lieu de le renseigner. C’est Obélix sans la truculence joviale, c’est le bâton sans carotte, le lance-pierre (renommé flashball) en guise de négociation, l’anti-gang recyclée en anti-jeunesse, l’arrogance qui tient lieu de légitimité, l’échec érigé en victoire de la mondialisation perverse.