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jeudi 12 décembre 2013

De quoi se faire un sang d'encre

Ziv Mediacal Center
Elle s'appelle Pnina Tamano-Shata. Elle est députée à la Knesset. Elle s'indigne : « J'ai 32 ans, je suis arrivée à l'âge de trois ans en Israël, j'ai effectué mon service militaire et j'ai deux enfants, il n'y aucune raison de me traiter de la sorte ».  Seul "problème", elle est d'origine éthiopienne, et noire. Quand elle a voulu donner son sang à la filiale commune de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, elle s'est fait rembarrer par la personne qui l'a reçue.


« selon les directives du ministère de la santé, il n'est pas possible d'accepter le sang spécial d'origine juive éthiopienne » 


Voilà la raison, ou le prétexte, qui est invoqué, pour ce refus. Si cela était arrivé dans l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid, le tollé "international" * aurait été unanime. Qu'en sera-t-il cette fois ? 

Affaire à suivre. C'est d'autant plus grave, que cette discrimination entre autres à propos du sang, mais de bien d'autres aspects de la vie quotidienne, est chose habituelle dans "le pays le plus démocratique", au choix du Moyen-Orient, ou du monde.  On notera qu'il ne s'agit aucunement de religion. Y aura-t-il un Mandela pour essayer de secouer ces anomalies ? Est-il déjà dans les geôles du régime, avec tant d'autres ?

Pendant ce temps-là, pour des raisons finalement fort proches, Georges Ibrahim Abdallah est "libre" selon la Justice française, mais toujours en prison par la volonté du ministre de l'Intérieur, pour combien d'années encore ? Il est sous les verrous depuis le 24 octobre 1984. Pour raisons politiques (il n'a pas de sang sur les mains), il vient d'entamer sa trentième année de captivité.

L'arbitraire est total dans "les Grandes Démocraties", au moins autant que dans ce que ces mêmes "Démocraties" appellent des dictatures.



* Ce qu'on appelle "international" n'est que la volonté de quelques dirigeants politiques dits "Occidentaux", eux-mêmes conseillés par quelques banquiers tout aussi internationaux.

8 commentaires:

  1. Un exemple de + : qu ' effectivement , ce qu ' on appelle " démocraties " , dispositifs illusoires , ne sont ABSOLUMENT PAS démocratiques , ni ici , ni dans aucun pays -
    Alors , ça doit être quoi une démocratie ?
    Tous et toutes le voudraient-ils-elles ?
    Alors , qu ' est-ce qu ' on fait ??

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    1. Il suffit de prendre la définition : gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Seule l'anarchie correspond à ce modèle, dans les faits.

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  2. Encore un exemple du modèle fasciste et xénophobe (pléonasme) de l’État israélien qu'il n'est pas bienséant d'ainsi nommer... Lien dans la boîte à cailloux.

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    1. Rassurons-nous : prends un beau pays dont le nom commence par F, et observe les manière de certains dirigeants. Je n'en dis pas plus.

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  3. si Israël était une démocratie ça se saurait
    c'est juste un état théocratique comme l'Iran mais peut être en pire

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    1. En Iran les juifs n'ont pas d'ennuis, d'ailleurs ils n'en partent pas. Demande aux chiites de Gaza.....

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  4. bizarrement, la cour européenne des droits de l'Homme ne dit rien sur Georges Ibrahim Abdallah..

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