Lettre
ouverte à Monsieur le Président du Conseil constitutionnel
Constitution
adoptée, et promulguée le 5 octobre 1958
Préambule
Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946 .
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux Territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique.
Article premier
La République et les peuples des Territoires d'Outre-Mer qui, par un acte de libre détermination, adoptent la présente Constitution instituent une Communauté.
La Communauté est fondée sur l'égalité et la solidarité des peuples qui la composent.
Titre premier
De la souveraineté
Article 2
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.
L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L'hymne national est la « Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
A Monsieur le Président du
Conseil Constitutionnel
Monsieur le Président,
Afin d'effacer
toute ambiguïté, il convient, me semble-t-il, de se référer au
texte original de la Constitution française, et à mon avis faisant
seul autorité en-dehors des références à la Communauté
française devenue obsolète en théorie.
En cause, se
retrouve la véritable exception de l'Alsace-Moselle, affublée de
diverses conditions liées plus ou moins à quelques aléas de son
histoire propre. Elle a gardé sa propre sécurité sociale, de droit
allemand. Curieux.
Elle a
aussi gardé, pour des raisons qui demeurent obscures, du genre
"Circulez, il n'y a rien à voir", l'entiérité du
Concordat du 15 août 1801. Cette disposition bizarre oblige l'état
laïque à financer et rétribuer des structures à caractère
totalement religieux, ce qui est une insulte à la Constitution et à
son caractère explicitement laïque, dans son article Deux
fondamental.
Il est du
devoir de chaque citoyen de se demander pourquoi intervient cette
ségrégation, basée sur des considérations et commentaires
extrêmement imprécis et sans arguments. Donc, en tant que simple
citoyen, je considère comme de mon devoir de vous interpeller afin,
soit de recevoir de vraies raisons indiscutables, soit d'avoir
l'assurance que cette discrimination sera très rapidement résorbée.
J'ai une notion particulièrement aiguë de l'égalité, donc vous
comprendrez fort bien à quel point cette mise au point s'impose pour
moi en urgence, et quelles que soient les considérations extérieures
qui pourraient tenter de biaiser cette résolution.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le
Président, l'expression de ma plus haute considération.
y sont hors la loi avec leur propre Constitution ! mais ils trouveront toujours des excuses , des dérogations ! Et puis les habitants des régions concernées , veulent rester dans ce truc à part !
RépondreSupprimerBonne initiave que de relever une telle anomalie.
RépondreSupprimerC'est curieux, habituellement l'État se moque de l'opinion des gens, pourquoi sur ce point déroge-t-il à ses propres règles ?
RépondreSupprimerOui, pourquoi toutes les régions ne pourraient pas avoir des lois différentes, tant qu'on y est, pour NNDL, ils pourraient faire un référendum régional et décider seuls?
RépondreSupprimerlà,pas d'accord, je crois, non?
Pourquoi, Rosaelle ? Justement parce que la République est Une et Indivisible, c'est écrit dans le préambule, qui assure l'égalité de tous devant la loi. Le Conseil Constitutionnel s'est essuyé les pieds dessus le 21 février en confirmant la différence alsacienne-mosellane, sans donner de vraies raisons.
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