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mercredi 1 février 2012

Présidentielle : choisir pour ou contre la dette. Ecouter le Front de Gauche


Le quatuor des chantres présidentiels du libéralisme s'avance. Ils paraissent en ordre dispersé, mais qu'on y prenne garde ! Leurs antiennes sont les mêmes, sous couleur soit de protéger le pays d'immigrés, soit de chanter les louanges d'un quinquennat finissant triomphant, soit d'apporter la mesure d'un Centre aux accents sociaux fins comme le duvet, soit même de brandir un drapeau à la rose fanée, flétrie.

Dès qu'il s'agit de parler de la Dette, soudain le chœur se forme. Sans changement de ton, il s'agit de prendre les mesures pour résorber cette dette. La dette, la dette, la dette. On n'y réchappe pas. Sacrifices, rigueur, budgets équilibrés, tout le monde apporte ses mots, les mêmes pour tous, seuls selon ces personnages en mesure de rétablir "la confiance" non des peuples, non des chômeurs, des précaires, mais des Marchés. Ah les Marchés ! Un grand mot pour désigner ceux mêmes qui ont précipité les économies dans les affres actuels. S'agit-il de redresser, de construire, d'investir ? Non, ce serait trop cher, voyons, tout doit concourir à combler la dette.

Le chômage augmente, la difficulté de la vie aussi, les achats non obligatoires se raréfient, les impôts baissent, les recettes s'en ressentent... Qu'à cela ne tienne : les taxes vont augmenter, on ne va plus acheter des légumes, mais de la TVA. C'est bon pour la ligne. Les logement sociaux sont dramatiquement insuffisants ? Les mieux nantis auront la possibilité d'agrandir sans formalités les leurs. Excepté que.. à part une frange ultra-riche, même les classes moyennes commencent à peiner elles aussi, et ne pourront s'offrir ce luxe. Quelques maçons vont être embauchés très provisoirement, juste le temps de faire baisser les statistiques du chômage avant les élections. Et aucun des quatre ne donne d'orientation positive, puisque la Dette passe la première partout, pour rembourser les riches sur le dos des pauvres.

Face à cela, une grande clarté grandit. Le Front de Gauche est prêt à bousculer les banquiers, en faisant fi des règles européennes. Augmentation du SMIC, relance, la chose est possible en effectuant une audit de la Dette. Comme celle-ci est un leurre basée sur des règles, il suffit de changer les règles. Au lieu de payer les banquiers, on paiera des chômeurs, les gens remangeront à leur faim, les recette de l'État s'en trouveront embellies. Il suffit de relancer un cercle vertueux, que le banquier Pompidou avait cassé au bénéfice de ses pairs.

Mais pour obtenir cette relance de l'espérance nationale, il ne faut pas se tromper. Tous les suffrages doivent converger vers le Front de Gauche, et vers son candidat à la présidence, Jean-Luc Mélenchon. Nos concitoyens ne s'y trompent pas : ses meetings font largement salle comble partout. Il sait exposer les problèmes, les vrais. Il sait apporter les bonnes réponses. Il les appliquera.

Le choix des électeurs est simple. Ils voteront contre eux, pour la Dette ; ou ils voteront contre la Dette, pour le bonheur de tous. On ne peut pas s'y tromper. Le 22 avril, tout le monde apportera son bulletin à celui qui en fera bon usage. Il faut qu'il passe dès le premier tour, malgré les télévisions vendues ou prisonnières. Malgré les journalistes retors et partiaux. Malgré les agences de notation qui feront tout pour effrayer. Malgré des manœuvres, dont on ne sait pas ce qu'elles seront, mais que les citoyens éclairés sauront reconnaître pour telles. Vous voulez être fier de votre choix, en sortant de l'isoloir ? Votez Mélenchon, vous ne le regretterez pas.

2 commentaires:

  1. La rigueur ou la relance, pas d'autre choix...

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  2. Et à mon avis, la rigueur est une impasse. On ne peut que s'y enfoncer, toujours plus.

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