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vendredi 28 novembre 2014

Union européenne, comme URSS : plus dure sera la chute

Je viens de découvrir une vidéo, d'un Russe très pertinent :  il a décelé toutes les failles de l'ex-URSS , et démontre que l'union européenne suit point par point la même pente. La conclusion est sans appel : comme l'URSS, l'union européenne tombera, et ne laissera que ruines physiques et aussi souvent dans les têtes.

Voici ce document très important et très lucide.




Malheureusement pourquoi l'UPR "ramène-t-elle sa fraise" à la fin ? Ce n'est pas le seul parti qui a pour principal souci la sortie de l'union européenne. Mais aussi bien entendu de l'euro, de l'OTAN (complètement), du FMI, de la banque mondiale, de l'OMC....  *

De plus, il a démontré qu'il ne s'y prend pas de la bonne manière. Avoir présenté des listes aux dernières élections au parlement européen "pour avoir une tribune", c'était inefficace, et cela a contribué à donner une légitimité à un régime illégitime.

Le M'PEP a soutenu au contraire le boycott par l'abstention, justement pour refuser d'entrer dans £€ $¥$T€M€.

L'UPR entend sortir de l'union européenne "grâce à l'article 50". L'article 50 de quoi ? D'un traité que les citoyens français ont largement refusé le 29 mai 2005, même si désormais on le présente sous un autre nom. Donc se servir d'un article illégitime d'un traité illégitime, n'est-ce pas incohérent ?

Le M'PEP au contraire entend s'appuyer sur la décision du peuple-nation français de refuser ce traité, et les précédents (qui étaient inclus dans le texte soumis à référendum). Le 30 mai 2005 au matin, nous étions sortis de ce bourbier, ce sont simplement des dirigeants félons, suivis par des "parlementaires" moutonniers", qui en ont arbitrairement décidé autrement. On appelle cela un coup d'État, bien que les médias aux ordres n'aient jamais prononcé le mot. Cela veut dire aussi que, depuis cette date, aussi bien les "représentants du peuple" que les hauts fonctionnaires ne sont plus rien pour le Peuple, et doivent tous gicler, afin de laisser à la place au Peuple Souverain et à une nouvelle donne politique et économique où la grande finance n'a plus du tout son mot à dire.


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*    Le M'PEP se réfère en particulier, pour reprendre les relations internationales d'une tout autre façon, de la Charte de La Havane de 1948 instituant l'Organisation Internationale du Commerce, et aussi de la Déclaration de Cocoyoc de 1974.

Si l'OIC n'a pas pu être mise en place, c'est parce qu'à la suite d'un changement de majorité au Congrès, les USA ont refusé de ratifier le protocole. Il n'est pas trop tard, sur les mêmes bases, ou des termes très voisins, de reprendre le processus quitte à écarter "l'Occident" devenu ultra-libéral.

vendredi 21 novembre 2014

C'est LA GUERRE

LA GUERRE, JE SUIS







Reprise, actualisée, d'une chanson si belle et si terrible.
bab

vendredi 14 novembre 2014

Les notions de DROITE et de GAUCHE ont vécu

On se souviendra que les mots  "droite" et "gauche" ont une vieille histoire en France, au point d'ailleurs que certains autres pays les ont repris pour leurs propres clivages politiques - quitte à y apporter un sens un peu différent de celui qui prévalait en France. En effet, c'est en août-septembre 1789, il y a 225 ans, que les députés de l'Assemblée Nationale Constituante ont indiqué ainsi leur "préférence", ceux de la droite du président de séance étant partisans du veto pour le roi, et ceux de gauche le lui refusant.

D'aucuns, à propos des partis qui utilisent encore cette différenciation dans le positionnement politique, préfèrent parler de "relativisme", indiquant sans doute par là que, selon les dossiers abordés, chaque formation n'avait pas la même place sur l'échiquier.

"Relativisme" gauche-droite ? Le mot est faible, très faible à mon sens. En fait ce concept a perdu absolument tout sens, et (là je vais faire dresser les cheveux sur la tête) le clivage n'est plus là du tout. Il est entre pour ou contre l'européisme, pour ou contre la mondialisation, et aussi pour ou contre l'Internationale (qui évidemment est une fraternité de NATIONS).


Valmy, par Horace Vernet

Au gré des déclarations on s'aperçoit alors que presque tous, du FN à Lutte Ouvrière, ne se réfèrent plus aux nations et à l'hymne de Pottier (même si parfois ils le chantent, sans écouter les paroles). Je le rappelle, le FN est un partisan de l'union européenne, même s'il s'en défend. Dans ces conditions, ressortir ces mots de droite ou de gauche ne peut que cacher les vrais enjeux. Pour mémoire, on ne saurait trop insister : rester européiste, c'est permettre aux vrais "inventeurs" de l'union européenne de continuer à devenir de plus en plus puissants en France.  Il s'agit bien entendu de Washington qui, grâce à la pince de crabe économique (Commission Européenne ET Conseil Européen), et à la pince de crabe militaire de l'OTAN, nous serre de plus en plus dans son emprise. Hélas, les atlantistes convaincus sont puissants en France.

Ne restent plus de l'autre côté de la barrière, là où l'on ne veut pas de cette emprise,  que quelques rares défenseurs de la souveraineté de la Nation, donc du Peuple (les deux sont intimement liés). Encore l'UPR a-t-il fait une infidélité (tactique) à cette règle en présentant des listes aux élections pour le parlement de Strasbourg, au risque de légitimer l'illégitime.

Ne restent donc guère que le PRCF, le M'PEP, et quelques isolés comme Philippe de Villiers malgré ses inclinations loin du Peuple. Qui n'est pas avec le Peuple, qui n'en est pas l'émanation "actuelle", ou "actualisée" comme on voudra, est l'un des ADVERSAIRES de celui-ci quand il n'en est pas carrément l'ennemi. La lutte des classes, on n'en parle plus guère dans les médias : signe qu'elle fait rage plus que jamais. C'est même Warren Buffet qui le rappelle. Un des grands pontes de "l'autre bord".

Parmi ceux qui se réclament "de la gauche", voire "de la gauche de gauche", certains se positionnent pour la fondation d'une Sixième République. Une sixième république ? Certes, pourquoi pas, mais il faut commencer par virer l'union européenne, et tous ceux qui la prônent en France, afin d'avoir les coudées franches. Sinon cela ne servira à rien.

jeudi 30 octobre 2014

De la ZAD du Testet monte la fin des brigands du huitième arrondissement

Rémi Fraisse est donc brutalement décédé, du tir dans son dos d'une grenade offensive (arme de guerre) . Une manifestation pacifique, mais déterminée et citoyenne, a été endeuillée par l'irruption d'une bande indéterminée et violente : bon prétexte pour les gendarmes mobiles pour charger à tout va. Si les circonstances sont similaires à celles de la manifestation à Nantes contre l'aéroport de Notre Dame des Landes, ce sont des casseurs sous faux drapeau qui pourraient avoir opéré, dont il est fort à craindre qu'ils aient été payés par l'Intérieur.

Grenades offensives, flashballs à tir tendu : légitimement, on peut désormais parler de guerre civile. Les gendarmes, censés protéger les honnêtes gens, ont été détournés de leur mission par des personnages publics félons : désormais ce sont les bons citoyens qu'ils sont chargés d'attaquer quel qu'en soit le prix. C'est la Terreur.

Désormais plus personne n'est à l'abri d'exactions sanglantes, et les chefs de bandes prennent leurs ordres au plus haut niveau de ce qui était encore naguère "l'État". Selon ce qui se dit dans la presse, le ministre n'aurait aucune intention de démissionner pour des ordres qu'il a sciemment donnés, appuyé par le premier ministre lui-même.

Il faut donc aller chercher les responsabilités au plus haut niveau de ce qui n'est plus guère la République. Les hommes publics sont bien plus prompts à défendre quelques industriels de l'agriculture, producteurs envers et contre tout de maïs, que d'assurer à long terme le bien-être des citoyens français. Toute cette clique, toute, devrait démissionner : l'Exécutif, le Palais Bourbon, les Corps Constitués à l'éthique douteuse, les Très Hauts Fonctionnaires, préfets, inspecteurs des Finances hors cadre, etc. Et j'en passe. Tous mis hors jeu.

Il va désormais falloir proclamer une Nouvelle République, avec rien que des femmes et des hommes nouveaux. Une République où les élus et les nommés par ceux-ci doivent rendre des comptes aux citoyens tous les ans, voire plus fréquemment encore en fonction des circonstances.

Il est évident que cette République-là ne suivra en rien les édits et diktats de Bruxelles, donc de Washington, Londres et New York. Citoyens, debout, il est temps.

samedi 25 octobre 2014

De l'Europe nous sommes sortis, mais "les chefs" ne s'en sont pas aperçus

Beaucoup de gens le savent, certains même le disent. Il faut se débarrasser de cette union européenne qui veut entraîner non les politicards, mais les citoyens dans une débâcle indescriptible. Il suffit de penser à la Grèce. Mais il suffit de penser aussi à l'état des étatsuniens de base. Pour rappel, le taux de pauvreté là-bas est de 46,5 millions de personnes, soit 15% de la population. Mais la situation s'aggravant de jour en jour, ce sont 80% qui soit y sont déjà, soit risquent d'y basculer d'un jour à l'autre.

Récemment, j'ai aidé mon amie Chantal Dupille, journaliste,  à finaliser, puis auto-éditer son ouvrage "Au cœur de la pègre américaine". Cela m'a amené, au gré des témoignages recueillis sur le vif, des extraits d'archives (10 ans de travail), à me brosser un tableau hallucinant de ce qu'est la vie pour tous ceux qui ne sont pas WASP ou équivalent. Encore cette étude n'est-elle pas à jour, puisque ses sources les plus récentes dataient d'avant l'an 2000. Cependant, elle exprime bien cette pente toujours descendante : en effet les fondamentaux de ce pays font primer l'effort individuel, le "chacun pour soi", la "réussite matérielle" face à la volonté de s'en sortir tous. L'intérêt aussi, est de se dire que les financiers appuient de toutes leurs forces, pour entraîner l'Europe dans les mêmes travers, malgré un contexte différent. D'où ce forcing pour casser la commune, le département, la langue, les données culturelles, l'État, tous les repères, quoi.

Et la seule façon de procéder, pour contrer cette avalanche de diktats via Bruxelles (simple boîte aux lettres), c'est de sortir unilatéralement et en force de tous les traités depuis celui de Rome. On notera qu'en 2005 les Français ont dit non à un texte long, certes, mais qui rappelait tous les traités successifs. Ils ont donc déjà dit non à tous les traités, y compris celui de Maastricht : en effet, et je m'en souviens fort bien, faute de discussions sur un Internet encore inexistant ou presque, il n'y a eu qu'une seule voix dans les médias, celle pour le Oui. On rira d'ailleurs de se rappeler que, malgré ce forcing, le traité était passé de justesse dans un référendum à la campagne pourtant profondément biaisée.

La vox populi étant supérieure en légitimité et en droit aux politiciens, depuis le 30 mai 2005 nous ne sommes plus dans l'union. La sortie effective correspondra donc à la mise en application par décret d'une décision claire exprimée antérieurement. Une telle mesure peut donc se prendre à l'improviste, le Peuple s'est exprimé sans ambiguïté par avance.

C'est d'ailleurs ce que le PG n'a pas compris, ou pas voulu comprendre. Mais l'UPR, qui compte quitter Bruxelles en faisant appel à l'article 50 d'un traité qu'il dénonce, n'est pas plus cohérente. Au point d'ailleurs d'avoir présenté des candidats à une assemblée strasbourgeoise réputée illégitime par le peuple. On se souviendra du taux d'abstention aux deux dernières consultations dites "européennes". Pour les autres partis, tous les autres partis, ils sont soit parties prenantes dans la grande course néolibérale, soit englués dans celle-ci en raison de leur mondialisme (cas du NPA par exemple).

Le M'PEP doit dès à présent reprendre seul un flambeau qui traîne, bien que depuis six ans déjà il en soit le soutien, et le présenter à tous en se présentant lui-même comme la seule force crédible de ce XXIe siècle. Lui seul a appelé au boycott de la dernière consultation européenne, mais aussi a expliqué, expliqué, expliqué les raisons de son choix, mais aussi est prêt à proposer aux électeurs des candidats munis de cette option, ainsi de ce qui en découle en matière de politique. On se souviendra qu'il s'appuie sur ce que les USA (tiens, encore eux)  avaient sabordé : ils avaient refusé de ratifier  la Charte de la Havane  en 1948. On se souviendra qu'il est résolu, dans un contexte différent certes, à appliquer à nouveau les fondamentaux du CNR.

Il n'est pas trop tard : si une majorité de citoyens se lèvent pour soutenir cet engagement pour "chez nous", comme pour les relations internationales, des lendemains, voire des surlendemains qui chantent sont encore possibles.

vendredi 24 octobre 2014

Syrie : une défaite de l'impérialisme qui ridiculise la diplomatie française (commentaire d'article du PRCF)

http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/syrie-une-defaite-de-limperialisme-qui-ridiculise-la-diplomatie-francaise/

Cet article du PRCF est bien documenté. Il correspond en tous points à ce que je sais de ce conflit. J'en ai d'ailleurs souvent débattu avec des amis, y compris certains qui n'avaient pas les mêmes positions que moi.

Pour résumer, aussi longtemps qu'un gouvernement est prêt à plier le genou face à l'Axe Washington-Tel Aviv, il reste en place, quelles que puissent être ses exactions, sa violence à l'égard des populations du pays, la religion de ses principaux dirigeants, etc.

S'il refuse de n'être qu'un pantin servile à l'Axe, et quelles que soient ses qualités, il doit s'attendre à être la cible de campagnes de dénigrement sordides, d'attentats, voire d'interventions armées.

Ce fut vrai pour Saddam Hussein, qui au départ malgré un régime baassiste sévère était le bras armé de Washington contre l'Iran, par exemple. Dès qu'il s'est rebellé, les dirigeants ont été massacrés, le pays entier livré au pillage et détruit.

Ce fut vrai pour Laurent Gbagbo, plus assez souple envers "les Occidentaux", remplacé presto par une créature de ces Occidentaux, l'ignoble Ouattara. Il a de la "chance" : il est encore vivant.

Ce fut vrai pour Mouammar Kadhafi, bienfaiteur de la Libye, et résolu à créer une monnaie africaine indépendante du dollar, du franc CFA.... Assassiné par un agent des services français, il a eu là aussi son pays livré au pillage.

Ce fut vrai, antérieurement ou non, pour Lumumba, pour Allende, pour Milosevich, pour Hailé Sélassié, pour Sankara, pour Ben Barka, pour Chavéz - mais le gouvernement a résisté même sans lui- ou pour tant d'autres qu'on les oublie.

Actuellement, c'est dont le gouvernement baassiste, laïque, de la Syrie, qui encourt les foudres des guignols de Washington et ailleurs (y compris Quaidorsay-sur-Seine). Mais le canevas est toujours le même. Quand cela va-t-il s'arrêter ? Et nul doute que des assassins potentiels sont déjà en place en France, pour le cas où elle adopterait un régime moins favorable (ô euphémisme) aux sanguinaires de Pennsylvania Avenue.

vendredi 26 septembre 2014

Retour après l'aide à une auto-édition

Bonjour les amis. Voilà un moment que je n'ai plus donné signe de vie. J'ai aidé bénévolement une amie à auto-éditer trois ouvrages qu'elle avait sous le coude.

Depuis cette nuit, ils sont enfin disponibles chez Lulu.com, ce site qui imprime au fur et à mesure des commandes les livres qui ont été déposés chez lui. Avantage par rapport avec des éditeurs classiques : l'auteur reste le seul maître de son ouvrage jusqu'au bout. 

Trop d'éditeurs en prennent largement à leur aise avec le manuscrit original, et comme les droits leur sont transférés,  l'auteur ne peut que s'opposer en bloc aux modifications envisagées.

Donc, ces trois œuvres sont, ou vont être très rapidement disponibles.

- "Et l'espérance jaillit du gang", un roman se passant dans les glauques rues et taudis du Bronx des années 80. Les faits, romancés bien entendu, sont partis de situations et péripéties réelles. Les acteurs principaux du drame existent réellement.
 




- "Au cœur de la pègre américaine", une étude sur la faune des quartiers défavorisés, sur la police, sur les intervenants sociaux divers. Étude très fouillée, car l'auteur a eu la chance peut-être unique de pouvoir étudier les archives de la police new-yorkaise, même les plus confidentielles, les plus "privées". Elle explique pourquoi. Elle a également accompagné les patrouilles de police, vécu avec les missionnaires qui sont souvent les seuls soutiens de ces habitants, et aussi avec certains intervenants sociaux "laïcs" ; elle a bien entendu pu discuter directement avec les marginaux, souvent jeunes, qui survivent de façon souvent violente.





La création de ces deux ouvrages lui a pris dix ans.

Quant au troisième opus, il s'agit d'une autobiographie. Elle en avait déjà écrit une grand partie à la fin des années 70. En l'état, déjà, Laffont était prêt à la publier. Deux comités de lecture successifs avaient donné leur feu vert, mais le patron de l'époque avait opposé son veto, parce qu'elle était trop jeune encore pour cet exercice (elle avait une trentaine d'années). C'est donc ce manuscrit, revu, corrigé et complété, qui est proposé maintenant.




Il faudra noter que je ne partage pas toutes les options, opinions et croyances de l'auteur. Cependant, suffisamment de façons de voir les choses nous rapprochaient, pour tenter l'aventure ensemble. Et c'est une aventure ! Ceux qui se sont lancés déjà dans l'auto-édition comprendront. D'autant qu'il y avait là trois ouvrages à préparer à la fois.

L'auteur souhaite avant tout faire partager à tous ses aventures, ses expériences, ses passions, ses coups de cœur. Des coupeurs de têtes du nord de l'Amazonie aux clochards parisiens, des "beaux quartiers" de Paris où elle passé son enfance aux gangs de rue ou à moto (émules des Hell's Angels de San Francisco), de la région de Las Hurdes, située en Espagne, mais que les Espagnols eux-mêmes souvent ignorent - voir le film de Buñuel qui leur a été consacré - à l'ambiance de FR3 Alsace où elle a été longtemps journaliste, c'est tout un monde improbable qui se déploie au gré des trois ouvrages.

Ajoutons que, journaliste, elle a écrit d'autres ouvrages, dont l'un fut couronné par l'Académie Française. Ce qui lui donna l'idée, en 1976, d'avoir la hardiesse de briguer le fauteuil de Robert Aron à cette même Académie. Bien que ce fût l'Année de la Femme, elle fut bien entendu recalée (bien trop jeune, femme, politiquement engagée, c'était beaucoup). C'est Maurice Rheims qui obtint plus tard le droit de porter l'habit vert à cette même place.





Je suis heureux d'avoir pu contribuer, en amateur souvent perplexe pour résoudre les petits ennuis qui ont émaillé cet "accouchement", à ce que je considère comme une triple réussite. Et merci, Chantal, de m'avoir permis de partager cette aventure.

mardi 26 août 2014

Quelle Europe voulons-nous, quelle Europe fantoche on nous a imposé ?

Qui ne parle d'Europe, d'Europe, d'Europe  ? Encore faudrait-il définir ce dont on parle. Est-ce  celle qui, comme la définissait De Gaulle, s'étend "de l'Atlantique à l'Oural" ?  Si selon la géographie physique, cela se tient, les "rois" (pour simplifier le qualificatif) en ont pris à leur aise avec cette conception naturelle. Il est amusant de voir combien les frontières qui la divisent plus ou moins arbitrairement ont fluctué à travers les siècles.





CETTE Europe qui nous tient dans ses serres aujourd'hui date de loin. Pourquoi Hitler a-t-il été si soutenu financièrement par les banquiers et industriels étatsuniens ? C'était bien avec une vision à long terme. Il n'a été lâché que quand il a voulu n'en faire qu'à sa tête, à partir de 1941. Dès 1943-44, Monnet et Schuman étaient "en stage" aux States, c'étaient les prédécesseurs de ceux qu'on appelle maintenant "les Young Leaders". Si on veut savoir qui sont nos ennemis, penser Washington + Wall Street + City of London. Cela ne date pas d'hier, voir qui était William Pitt, qui s'est toujours opposé à Napoléon, au point de lui faire commettre des erreurs.

L'Angleterre s'est toujours opposée à la création d'une Europe continentale unie (dont elle n'aurait de toute façon pas fait partie). En revanche, cette pseudo-Europe qui n'existe que du point de vue économique agrée à Londres et Washington, puisque ce sont ces deux entités gouvernementales qui mènent la danse. L'union européenne n'est qu'une colonie des anglo-saxons, avec l'avantage qu'il est possible d'y aller à pied sec grâce au tunnel sous la Manche. A-t-on remarqué que l'Europe tout entière est à peine aussi grande que le Canada tout seul ? Et hop ! un Dominion de plus. Avec des esclaves en voie de fructueuse paupérisation. La pompe est très bien amorcée.

L'Europe que l'on peut aimer doit au moins avoir été désirée par ceux qui accepteraient politiquement d'en faire partie. Il faudrait donc pour cela quitter ce qui n'est qu'un montage financier à grande échelle, pour redéfinir ensemble pourquoi nous, citoyens, voulons être ensemble. La France est depuis des siècles le fruit d'un consensus enthousiaste, dont les points d'orgue furent la Fête de la Fédération et la victoire de Valmy.  Déjà, dès 1214 (il y a donc neuf cents ans !) ce fut une coalition des seigneurs français ET des milices communales qui a permis de remporter une victoire retentissante à Bouvines face à un front européen des ducs, empereurs, comtes et autres grands seigneurs.  Ce désir commun de travailler ensemble doit se retrouver dans la constitution d'une véritable Europe où chacun se sent partie prenante et élément d'un TOUT plus fort que ses parties. Ce n'est pas jusqu'à présent ce que des banquiers et autres coupeurs de bourses ont mis en place, bien au contraire.  

On notera que la langue commune est déjà un facteur important.  Faudra-t-il une nouvelle Ordonnance de Villers-Cotterêts,  comme en 1539,  pour définir un langage commun ? A tout le moins, il est plus facile à imaginer un certain rapprochement, plus fort qu'actuellement, entre les langues latines, qui sous-entendent certains traits communs de civilisation et de culture. Avec les autres pays, ce sera plus difficile assurément. De là à penser que pourraient se constituer plusieurs Europes avec des passerelles assez lâches.... c'est plutôt envisageable.

Pour résumer, la première chose à faire, ce sera pour la France de se défaire de ses dirigeants actuels, esclaves volontaires ou non d'une logique financière nauséabonde et aberrante.  Celle qui est la base même de la culture anglo-saxonne. Il faudrait sans doute rechercher les origines de cette culture. En particulier il s'agit d'une île ayant eu besoin, ou ayant fait le choix, de commercer pour survivre.  La Grande-Bretagne et ses nombreuses possessions (y compris "les États-Unis", toujours aussi dépendants de fait de la City)  ont porté aux nues, y compris dans leur religion, ce culte de la "réussite" d'une vie concrétisée par une "réussite" financière égoïste. Ces notions s'opposent à la vie en Europe continentale de l'ouest. 

Clivage linguistique, clivage religieux, clivage culturel, difficultés de communications jusqu'à une période très récente, tous ces facteurs ont rendu une Europe unifiée difficile à concevoir et à mettre en œuvre.  C'est maintenant, sans doute, que les tout premiers jalons pourront se poser. Et bien entendu, sans "un grand frère" aux visées toutes différentes pour superviser et orienter ce processus à son profit.

Voilà pourquoi il est nécessaire de mettre à bas l'union européenne, un non-sens dont les effets se font sentir de façon dramatique, et de plus en plus. Dommage que, parmi les personnalités politiques, si peu acceptent de mettre cette évidence à leur programme.

mercredi 20 août 2014

Sans "riches" pas de salut ! (Le Grand Soir, Michel Taupin)

Vous connaissez Cuba ? S'il y a un pays que j'aimerais rencontrer, c'est bien celui-là. Malheureusement c'est loin, et mon espagnol tiendrait sur une rondelle de pain de mie.

Heureusement, grâce au Grand Soir nous en aurons une bonne idée en lisant cet article d'un de ses lecteurs, Michel Taupin. Et que tombe le Grand Méchant Vautour qui s'acharne sur la perle des Caraïbes, en vain.



Sans "riches" pas de salut !

Sans "riches" pas de salut ! Ou la cupidité comme moteur de l'économie. Dans l'Express Christine Kerdellant compare la France à Cuba !

L’Express avec Cuba, c’est comme le Klu Klux Klan avec les Noirs américains : une haine viscérale qui voue aux gémonies tout ceux et tout ce qui les dérangent, avec un mépris profond pour les êtres ou les politiques qui s’opposent à eux. Comme le Klu Klux Klan qui revendique la suprématie blanche, l’Express lui revendique la suprématie du capitaliste ultralibéral. Alors on se permet le pire ! Avec l’Express, c’est le lynchage médiatique systématique de Cuba !
En août, c’est la chroniqueuse Christine Kerdellant, journaliste, ancienne directrice du Figaro Magazine, qui s’y colle. Avec un texte intitulé "La France victime du syndrome de Cuba" on peut être sûr que son seul but est de flétrir à la fois la France et Cuba. L’idée de sa chronique est de taxer la France du même immobilisme dans lequel "l’île des Castro" (sic) s’est figée depuis 50 ans. Bref, comme Cuba, "la France est à l’arrêt", "la croissance est en berne", la France ne cesse de dévisser". Comme elle le dit elle-même, "le parallèle est osé". Mais il est bien plus qu’osé, il est imbécile, malhonnête, arrogant, mensonger, crapuleux et indécent.

Imbécile en effet, quand vous comparez Cuba, un pays pauvre des Caraïbes, à la France, pays riche d’Europe. La Banque Mondiale s’y refuse évidemment tant les ressources, les infrastructures et les disparités géographique, historique, culturelle, démographique et économique sont différentes et le pays étranglé par le blocus étatsunien.

Malhonnête, car vous cachez volontairement à vos lecteurs le blocus criminel que les EU infligent à Cuba depuis 53 ans et qui lui a été (et lui est encore) terriblement dommageable au plan de son développement économique puisque cette vengeance anachronique lui a déjà fait perdre 1100 milliards de dollars, sachant que le PIB annuel de Cuba sous blocus s’élève aujourd’hui à environ 80 milliards de dollars. A quoi il faut ajouter la part de budget importante que Cuba doit consacrer à sa défense pour se préserver des attentats et agressions multiples que le pays subit toujours de la part de l’Empire. N’en parler jamais est à la fois une faute journalistique inexcusable et une véritable escroquerie.

Arrogant, lorsque vous jetez sur Cuba ce regard méprisant et condescendant qu’ont les nantis, installés bien au chaud dans leur appartement cossu du 16ème et que vous jugez, péremptoire, que les cubains n’inventent plus parce qu’on "ne leur permet pas de devenir riches". Pour vous et votre dogme néolibéral, le moteur de l’activité économique ne saurait être autre chose que la cupidité ! Mais Madame Kerdellant, comment faire fortune sinon au détriment de la majorité, par le vol et l’exploitation d’autrui ? Citez moi une autre manière de s’enrichir qui ne fasse pas appel à ces deux là ?

Mensonger puisque vous affirmez que la croissance cubaine est au point mort. Or c’est tout le contraire, jugez plutôt : la croissance annuelle moyenne du PIB de Cuba a été entre 1971 à 2010 de 3,2% (malgré une chute vertigineuse entre 1988 (3,8%) et 1993 (-15%) due à l’écroulement des échanges commerciaux avec les Pays de l’Est). Elle est remontée dès 1994 pour atteindre 8% en 1996 et, jusqu’en 2012 (derniers chiffres enregistrés par la BM), en net redressement, elle a connu une moyenne de 4,8%. Or, si la croissance moyenne du PIB de la France entre 1961 et 2012 est la même que Cuba (3,2%), de 1996 à 2012, elle n’a été que de 1,57% avec une chute importante en 2008 et 2009... qui continue. Cela signifie que Cuba n’est pas, comme vous l’affirmez, immobile, mais au contraire de la France, un pays qui cherche en permanence à faire évoluer sa démarche révolutionnaire socialiste vers plus d’initiative, d’efficience, d’équité et de bien-être dans la mesure de ses moyens.

Crapuleux, quand vous moquez les transports, effectivement difficiles à Cuba, en ne donnant comme raison à ces difficultés que le fait suivant : "les malheureux cubains ne peuvent s’acheter de voitures individuelles bien trop chères" ! Or la politique éco-socialiste cubaine est tout le contraire de l’individualisme forcené et du consumérisme ravageur qui sont deux des raisons de l’appauvrissement intellectuel et de la dépendance d’un peuple. La priorité du gouvernement cubain est le développement des transports publics accessibles à tous et la préservation de l’environnement. Mais comme vous le savez, elle se heurte au blocus étatsunien et à l’extra-territorialité des lois américaines qui le régissent (crédits bancaires impossibles, paiements comptant obligatoires et prix très élevés), et les empêchent de développer les infrastructures lourdes et d’acheter des véhicules et les pièces de rechange nécessaires à leur entretien.

Et les vieilles voitures américaines qui roulent nombreuses à Cuba et qui font frémir votre petit cœur de VRP du capitalisme (elles font désormais partie du patrimoine culturel cubain), subissent le même sort puisque leurs propriétaires ne peuvent se procurer de pièces de rechange. L’entretien de ces monuments historiques est bien le seul domaine d’ailleurs où vous reconnaissez aux cubains de l’imagination et de l’inventivité ! Quant au prix des voitures importées, vous êtes aussi sérieuse qu’un clown dans un cirque : Cuba importe ses véhicules au prix fort (tarif moyen appliqué en local) et les taxes que Cuba prélève, servent à développer et moderniser les transports en commun. Il est évident que le revenu moyen des cubains ne peut leur permettre de se payer des voitures individuelles neuves. Et la frustration des cubains n’est pas tant comme vous l’affirmez, l’impossibilité de s’offrir une bagnole (même si cela flatte l’égo) mais dans le fait que Cuba est empêché par l’Empire de développer et moderniser son réseau de Transports Publics. Ce que vous n’arrivez pas à rentrer dans votre petite tête préformatée d’HEC, c’est que Cuba est socialiste et préfère le partage à l’égoïsme destructeur d’une consommation insatiable.

Indécent, quand vous affirmez que les forces vives d’un pays, ce sont "les riches" qui, seuls selon vous, inventent, innovent. Sans les riches dites-vous, point de salut. Par conséquent, les pauvres sont responsables de leur propre indigence puisqu’ils n’ont aucune imagination et n’osent prendre aucun risque. Puis, sentencieuse, vous assénez : "Un pays qui refuse la logique de l’économie de marché, est un pays mort-vivant". Une logique dévastatrice qui plonge une part toujours plus grande de la population française non seulement dans la pauvreté (9 millions) mais de plus en plus dans la misère (2,5 millions) avec parallèlement un nombre de super-riches qui s’accroît, affichant des fortunes indécentes. D’un côté donc une concentration accrue des richesses, de l’autre une explosion de la pauvreté ! Robespierre disait en son temps : "Le fléau des peuples ce sont les riches. L’intérêt du peuple est l’intérêt général, celui des riches est l’intérêt particulier". Rien n’a changé, seules les féodalités sont passées dans d’autres mains. Des féodalités qui nous enfoncent dans l’obscurantisme du Moyen-âge. C’est un dessein inhumain et mortifère.

A Cuba, depuis la Révolution, c’est une projet de société autrement plus vivant et humaniste qui est proposé. Une toute autre logique est en œuvre à Cuba, malgré ses faibles ressources et les obstacles mis sur sa route, c’est la logique du partage ! Après le triomphe de la Révolution, les riches capitalistes cubains n’ont jamais voulu partager avec le peuple. Il s’en suivit une série de nationalisations dont les profits ont été enfin redistribués au peuple lui-même. Le socialisme cubain était en marche soutenu par l’une des formes de démocratie les plus avancées, la démocratie participative. Et, comme vous le dites peu et mal, il a permis au pays d’éradiquer la misère et la discrimination raciale, d’éduquer, de soigner, de loger, de cultiver toute la population sans exception.

Cette logique que vous exécrez tant, a ouvert des droits nouveaux, inconnus jusqu’alors, comme l’égalité des droits hommes-femmes, l’interdiction du travail des enfants, la prise en charge des anciens, le respect de la diversité sexuelle et la défense de l’environnement pour n’en citer que quelques uns.

Cette logique que vous haïssez tant, a permis au peuple cubain de retrouver sa dignité, sa fierté et sa joie de vivre, et a fait de Cuba un pays phare détesté par les cupides mais aimé par tous les humanistes. Imaginez un petit instant, Mme la chroniqueuse, que Cuba ait disposé depuis 1960 de toute sa liberté, de sa souveraineté pleine et entière et de tous les moyens financiers dont les USA l’ont privé depuis 50 ans, imaginez alors ce qu’aurait pu être Cuba aujourd’hui !

C’est la peur de voir le modèle capitaliste KO qui fait que l’Empire refuse de voir cette expérience se développer sans entrave. Cuba résiste parce que son peuple sait depuis longtemps que le système que vous proposez est un leurre et que si le socialisme cubain est perfectible, le peuple dans son immense majorité lui est acquis et ne voudra jamais revenir aux temps d’avant la Révolution. Alors vous enragez.

Vous auriez dit : "Seuls souffrent de l’horreur du monde ceux qui en ont vu la beauté." Je partage cet aphorisme en le précisant : "Voyez la beauté de Cuba et vous souffrirez sans doute plus encore des horreurs de votre monde".

Michel TAUPIN
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mardi 19 août 2014

Palestine : du PROFIT à la haine de l'humanité

Un père palestinien serre une dernière fois dans ses bras sa fille, avant de la confier à la Terre. Une scène terrible, insoutenable, et pourtant devenue banale à Gaza.  Tout être humain est irremplaçable, s'il s'agit bien d'un humain "normal". Pour un être qui a perdu le sens des réalités et des priorités de la Vie, c'est un peu différent.

Au nom de quelle perversité les attaquants font-ils cela ? A moins, et c'est grave, d'avoir la haine de toute l'humanité. On notera, souvent, les visages déformés par la rage des pro-régime de Tel Aviv même en France. Bien entendu, cette attitude n'a aucun rapport avec des histoires religieuses, ni avec des origines ethniques. C'est une attitude politique avec des buts terriblement inavouables.

On pourra faire le parallèle avec un homme terrible, qui après avoir été le bras droit de Jeanne d'Arc avait "pété les plombs", et perpétré des atrocités sur des enfants. Je parle de Gilles de Rais bien sûr. Mais lui était seul, alors que ce sont aujourd'hui des centaines de personnes, voire des milliers, qui sont atteintes de cette frénésie morbide.

Certes, à l'origine ce sont des anglo-saxons qui ont résolu de faire d'une certaine étendue de terre, une pseudo- "Terre Promise" pour des gens qui n'y avaient aucun droit. Très malin, pour une poignée, pas plus, de financiers, de poser de tels jalons. Ceux-là, et ceux-là seuls, furent les instigateurs primaires de massacres et autres vilenies en de nombreux lieux, qui émaillèrent tout le XXe siècle, et qui se perpétuent aujourd'hui.

De fait, pour faire cesser ce processus de plus en plus sanglant et révoltant, il n'y a sans doute qu'un moyen : contribuer à la chute, le plus tôt possible, de tout le capitalisme. Les guerres ont toutes un fondement économique, et ceci est une guerre, entre des adorateurs du Profit, et les humains. D'où, incidemment, cette panique des "autorités" de Tel Aviv, mais pas qu'elles, face à un BDS qui gagne en efficacité et en ampleur. L'arme du boycott, pour un mondialiste économique, c'est l'horreur, car cela sape le fondement même de sa vie de "profiteur quoiqu'il advienne".


mardi 12 août 2014

Qu'est-ce que le sionisme ? (Thierry Meyssan)

Un véritable érudit - il s'appelle Thierry Meyssan, à tort certains ne l'aiment pas, parce qu'il les dérange - nous rappelle l'histoire du sionisme, et ce qui en découle.

Son exposé, intitulé "Qui est l'ennemi ?", étant assez long, je me permets d'en citer un chapitre, à propos des origines de cette doctrine anglo-saxonne, et j'invite à consulter le texte entier. Cela corrobore entièrement ce que d'autres ont énoncé, de façon très claire.

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Qu’est ce que le sionisme ?

Au milieu du XVIIe, les calvinistes britanniques se regroupèrent autour d’Oliver Cromwell et remirent en cause la foi et la hiérarchie du régime. Après avoir renversé la monarchie anglicane, le « Lord protecteur » prétendit permettre au peuple anglais de réaliser la pureté morale nécessaire pour traverser une tribulation de 7 ans, accueillir le retour du Christ et vivre paisiblement avec lui durant 1 000 ans (le « Millenium »). Pour ce faire, selon son interprétation de La Bible, les juifs devaient être dispersés aux confins de la terre, puis regroupés en Palestine et y reconstruire le temple de Salomon. Sur cette base, il instaura un régime puritain, leva en 1656 l’interdiction qui était faite aux juifs de s’installer en Angleterre et annonça que son pays s’engageait à créer en Palestine l’État d’Israël [4]

La secte de Cromwell ayant été à son tour renversée à la fin de la « Première Guerre civile anglaise », ses partisans tués ou exilés, et la monarchie anglicane ayant été rétablie, le sionisme (c’est-à-dire le projet de création d’un État pour les juifs) fut abandonné. Il ressurgit au XVIIIe siècle avec la « Seconde Guerre civile anglaise » (selon la dénomination des manuels d’Histoire du secondaire au Royaume-Uni) que le reste du monde connaît comme la « guerre d’indépendance des États-Unis » (1775-83). Contrairement à une idée reçue, celle-ci ne fut pas entreprise au nom de l’idéal des Lumières qui anima quelques années plus tard la Révolution française, mais financée par le roi de France et conduite pour des motifs religieux au cri de « Notre Roi, c’est Jésus ! ».

George Washington, Thomas Jefferson et Benjamin Franklin, pour ne citer qu’eux, se sont présentés comme les successeurs des partisans exilés d’Oliver Cromwell. Les États-Unis ont donc logiquement repris son projet sioniste.

En 1868, en Angleterre, la reine Victoria désigna comme Premier ministre, le juif Benjamin Disraéli. Celui-ci proposa de concéder une part de démocratie aux descendants des partisans de Cromwell de manière à pouvoir s’appuyer sur tout le peuple pour étendre le pouvoir de la Couronne dans le monde. Surtout, il proposa de s’allier à la diaspora juive pour conduire une politique impérialiste dont elle serait l’avant-garde. En 1878, il fit inscrire « la restauration d’Israël » à l’ordre du jour du Congrès de Berlin sur le nouveau partage du monde.

C’est sur cette base sioniste que le Royaume-Uni rétablit ses bonnes relations avec ses anciennes colonies devenues États-Unis à l’issue de la « Troisième Guerre civile anglaise » —connue aux États-Unis comme la « guerre civile américaine » et en Europe continentale comme la « guerre de Sécession » (1861-65)— qui vit la victoire des successeurs des partisans de Cromwell, les WASP (White Anglo-Saxon Puritans) [5]. Là encore, c’est tout à fait à tort que l’on présente ce conflit comme une lutte contre l’esclavage alors que 5 États du Nord le pratiquaient encore.

Jusqu’à la presque fin du XIXe siècle, le sionisme est donc exclusivement un projet puritain anglo-saxon auquel seule une élite juive adhère. Il est fermement condamné par les rabbins qui interprètent la Torah comme une allégorie et non pas comme un plan politique.

Parmi les conséquences actuelles de ces faits historiques, on doit admettre que si le sionisme vise à la création d’un État pour les juifs, il est aussi le fondement des États-Unis. Dès lors, la question de savoir si les décisions politiques de l’ensemble sont prises à Washington ou à Tel-Aviv n’a plus qu’un intérêt relatif. C’est la même idéologie qui est au pouvoir dans les deux pays. En outre, le sionisme ayant permis la réconciliation entre Londres et Washington, le remettre en cause, c’est s’attaquer à cette alliance, la plus puissante au monde.

Thierry Meyssan

Ce texte est diffusé sous licence CC BY-NC-ND

mercredi 6 août 2014

Hiroshima, il y a 69 ans, LA BOMBE

Des centaines de milliers de morts plus tard, des fous vont-ils recommencer ?

A entendre de nombreux vautours de Washington ce jours-ci, il faut s'y attendre. Ils savent pourtant que Moscou n'attaquera pas, mais sera ferme sur la réponse. On sait fort bien ce que cela signifie, et l'Europe pourrait bien en faire les frais.

L'explosion de Hiroshima, le 6 août 1945 à 8h 16 mn


Les centrales nucléaires française les plus récentes sont toutes chargées au MOX, on me l'a confirmé récemment.  Cela signifie que le mélange de carburants contenu dans les barres d'uranium comporte 6 ou 7% du métal le plus diabolique qui existe : le plutonium.  Si un projectile frappe une de ces centrales (la France à elle seule possède la moitié des réacteurs nucléaires chargés au MOX dans le monde),  la puissance létale de ce projectile hors l'explosion initiale sera multipliée par cent. Répandu dans l'atmosphère, le plutonium ira partout. Si ses poussières sont inhalées, 10 mg tuent un homme en un mois. Des quantités beaucoup plus faibles continueront à tuer, en plus de temps.

Sans doute est-ce que veulent les successeurs de Truman et son entourage.  Assassiner les habitants de la Terre, humains, animaux, végétaux aussi..... pour la plus grande gloire de leur Puissance.

Dénonçons ces évidentes prétentions à nettoyer notre planète de tout ce qui n'est pas UNE NOUVELLE RACE (on finit par se demander si ce n'est pas cela)  complètement insensible (une race de bipèdes fous)...... et qui finira par y passer à son tour, ah ! ah ! ah !